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Épilogue - 6 mois plus tard.

Will

J'avance main dans la main dans les rues de LA avec ma belle, on profite de cette belle journée ensoleillée sans garde en ce samedi. Je l'écoute me raconter les cas médicaux qu'elle a eu la veille, ainsi que quelques anecdotes sur les infirmières, mais en réalité mon esprit est ailleurs. Je repense à tout ce qu'on a affronté ces derniers mois et pfiou! Je suis épuisé rien que d'y songer.
Matthew a été radié évidemment et condamné à 5 ans de prison et un dédommagement de 150 000 dollars. Je suis toujours sidérée qu'on puisse évaluer la vie de quelqu'uns en dollars... qui est ce juge pour déterminer si la agression de Cassie ne vaut que 150K? Ça me débecte, pour moi une vie, une intégrité, ne se mesure pas en dollars. Quoi qu'il en soit, Matthew condamne, cassie et moi,  soulagés.
Deuxième bonne nouvelle: Marjory a fait une fausse couche. On ne saura jamais qui était le père et même si ça avait été moi, je suis soulagé. Tellement soulagé que ça ne soit qu'un mauvais souvenir....plus aucun risque maintenant, la seule femme que je risque de mettre enceinte et surtout la seule que je souhaite mettre enceinte, tient ma main en me souriant amoureusement.

- tu ne m' écoutes absolument pas pas vrai?!

- Je reconnais désolé, j'étais dans mes pensées.

- je te pardonne parce que tu es beau gosse ! A quoi tu penses ?

Je lache un rire et l'attire à moi en nous arrêtant sur le trottoir. Elle referme les bras autour de mon cou.

- À nous...

- D'autant plus pardonné alors... en bien j'espère ?

- Non je me disais que c'était horrible d'être enfin libres de toutes contraintes et de pouvoir flâner avec toi dans la rue.

- Je suis bien d'accord, c'est vraiment horrible comme sensation...

Elle m'embrasse tendrement et glisse nouveau sa main dans la mienne pour continuer d'avancer. On passe devant le cinéma, ma belle s'arrête.

- C'est nouveau ce truc? Ça fait des lustres que j'avais pas vu ça!

- De quoi tu parles ?

- Le distributeur à l'entrée, le truc pour les enfants la.

Oui oui je vois très bien, tu mets une pièce , tu tournes la poignée et tu reçois une surprise...  je vois très bien parce que c'est moi qui ai commandé cet engin et qui est soudoyé le gérant du cinéma pour qu'il l'installe la. Et je savais qu'elle me repérerait, on fait souvent ce chemin tous les deux.
Je fais mine de ne pas savoir.

- Ah oui tu as raison, c'est nouveau.

- je croyais que ça avait disparu de la circulation ce truc. Quand j'étais petite je rêvais de tourner cette machine et d'avoir le petit cadeau, mais bon... j'osais même pas demander une pièce à ma mère alors...

- Attends.

Je passe ma main dans ma poche et lui tends une pièce de 50 cents.
Ses yeux pétillent de malice, bingo!

Elle mets la pièce et tourne la poignée pour récupérer une petite boule en plastique rouge. Elle se retourne vers moi et me sourit.

- Ben ouvre la tresor non?

Elle hoche la tête et rebaisse les yeux sur son cadeau. Et moi je balise, je suis euphorique et en même temps de balise. Je me contiens, je la trouve tellement mignonne et touchante en cet instant, je savais que la petite fille en elle ne pourrait pas résister à l'envie de tourner cette machine.
Elle ouvre délicatement.

- Will Sanderson, tu es un gros malade...

Je lache un rire, je me doutais que ça réaction serait unique... comme elle...

- quoi?Ta surprise ne te plait pas?

Elle porte sa main à sa bouche et l'autre se referme sur la bague de fiançailles que détenait sa petite boule rouge. Elle est émue, son regard me touche, me transperce.

- Tu étais vraiment sérieux...

- Bien sur tresor! Je ne vois pas pourquoi tu es si surprise que ça, a l'hôpital c'est toi qui a dit être ma fiancée. Donc j'ai juste fini par acheter la bague.

Elle réouvre la main et fixe le solitaire qui y trône. J'avance ma main et le saisis doucement d'une main et de l'autre je prends sa main gauche pour le passer à son annulaire.

- Elle est beaucoup mieux là cette bague...

Elle soupire, me sourit et d'un cou se jette à mon cou en prenant mes lèvres. Je referme mes bras autour d'elle alors qu'elle fait de même avec ses jambes.

- Je t'aime...

- C'est un oui ça?

- Je croyais qu'on était déjà fiancé?

- Donc tu as dit oui?

Elle pose ses mains de chaque côté de mon visage et plonge son regard dans le mien.

- On va mettre les chose au clair, cette fois j'ai VRAIMENT dit « oui ».

Je ris et accapare à nouveau ses lèvres. Je l'aime... elle et son humour, elle et notre complicité, elle et sa douceur, elle et son odeur, elle et sa beauté, elle et son intelligence... elle... j'aime tout d'elle, mais ce que j'aime par dessus tout, c'est qu'elle est mienne.

———-
Fin

Merci à vous!
Comme toujours, laissez moi vos impressions
Je vous embrasse <3

Z.B

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