Chapitre 12 : Visite

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Mon visage froid ne laissait rien paraître de ma colère. Tout en contrôlant mon apparence extérieure, j'invitais ma prétendue mère à me suivre. Je savais que chaque année, elle faisait une tournée des régions mais jamais en 5 ans, elle n'était venue me voir dans mon exil, ignorant volontairement mes efforts pour me reconstruire en même temps qu' Arashi. J'avais finalement décidée d'oublier mon ancienne vie, la rejetant comme elle me rejetait et toute mon énergie s'était concentré sur l'amélioration de cette contrée campagnarde. J'avais moi même aidé des paysans à labourer les champs, leur femme à traire les vaches et à tondre les moutons. Elle leur avait offert une vie décente et eux l'amour qui lui manquait. Revenant dans le présent, je décidai d'engager la conversation : 

-Vous avez du faire un bien long voyage car Arashi est écarté du monde. J'espère que vous êtes pour l'instant approbative avec les changement de cette endroit que vous n'avez pas vu depuis 5 ans.

-Les changements me semblent en effet conséquent. Ces tapisseries me disent quelque chose, d'où les avez vous importées ? dit la Reine pour détourner la discussion.

-Elles ne sont pas importées. J'ai enseigner à quelques filles de cet endroit l'art de la broderie que vous m'avez vous meme enseignée. Nous sommes désormais le 5ème lieu d'importation priviléfié de tapis et tapisseries. De meme pour les fleurs : nous sommes les seuls à proposer des vitrum folium, fleurs de verres. Avec leurs pétales transparent arc en ciel, elles sont très demandée. De plus, nos récoltes ...

-Jadis, crois tu vraiment que je suis venue ici juste pour mon inspection annuelle ? interrompit ma mère d'une voix empreinte de tristesse

-Je... Mère, je saurais incapable de répondre à une telle question. Voilà si longtemps que ... je n'était plus en contact direct avec vous ...

Une félure était apparu dans cette dernière phrase, révélant cette espoir, cette attente...

Ma mère se leva et ouvrit les bras.

-Je suis désolé, ma chérie, jamais je n'aurais du faire ce que j'ai fait ... VIens et dit moi que tu me pardonne ...

Je n'hésitais pas. Cette chaleur m'avais tant manquer ...

-Maman...

L'embrassade ne dura que quelques secondes, interromput par la porte qui s'ouvrit laissant passer une jeune fille.

-Madame, on vous demande ...

-Je viens, dis je en mettant fin à l'embrassade. Préparer une chambre pour ma mère en attendant s'il vous plait.

Et je sortis en fermant la porte sans meme se retourner. A peine dans le couloir, un sourrir cruel se peignit sur mon visage et je lançais à Anyna :

-Exellent timing, je te félicite.

-Vous l'avez, madame ?

Sans un mot, j'ouvrit ma main, laissant apparaitre une superbe broche qui ornait la ceinture de ma mère tout à l'heure.

Jadis, la déshéritéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant