Chapitre 14 : Le piège

14 2 4
                                    

Voilà qu'une semaine c'était déroulé au Manoir Rosiers et la mère et la fille avait commencé à renouer des liens, qu'elles espéraient durable. Du moins, en apparence. Dans le dos de chacune se tramait des choses que jamais elle n'aurait pu imaginer. Mais le temps des séparations était venu, peut après l'arrivé du soupirant de la maitresse des lieux. C'était en soirée et le soleil colorait la scène d'or. Si l'on exeptait les nuages qui, très haut, ressemblaient à des trainées de sang rouges ...

-Ma chérie, pourront nous garder le contact cette fois ?

J'adressai un sourire plein de tendresse à ma mère.

-Oui, cette fois ci, nous resteront liées. Vous allez me manquez... Voulez vous une escorte ? Cela pourra vous etre utile.

-Non. Si il doit m'arriver quelque chose il m'arrivera quelque chose. La seul chose qui changera sera le nombre de morts autour.

Sans plus d'échange, la reine monta dans son carosse. Ce fut seuleument quand le véhicule passa le portail de la propriété que de nouveau franchir la barrière de mes lèvres.

-Votre dernier voyage ne tardera pas. Et je vous accompgnerai moi meme jusque au départ ...  Oeron ! Veux tu m'accompagner ?

- Bien sur ! Il est temps de couper la tete du serpent, n'est ce pas ?

-------------------------------

Le ciel s'était assombri et les champs sur le bord de la route était désormais à peine visible. Jafinne regardait distraitement ce paysage lorsque la calèche s'arreta. Brusquement. Elle n'entendait plus un sabot de cheval. Ni un souffle d'ailleurs.

Elle descendit de la calèche pas le moins inquiete du monde. Elle savait se défendre contre de malheureux brigands.

Elle eut beau etre surprise de la scène à l'exterieur, elle ne laissa rien paraitre. Tous était figés. La feuilles qui tombait des arbres. la poussière qui s'elevait à l'arrière du cortège. La garde, dans une expression de surprise intense, fixant la silhouette en cape noire elle aussi figée. Sauf qu'elle ne l'était pas.

-Votre Altesse, quel honneur de vous revoir si rapidement, fit la voix grave de l'inconnu.

De derrière l'homme, apparut une shilouette qui aurait put etre son ombre si elle n'était pas vétue d'une cape d'or.

-Oui, quel honneur... dit le nouveau venue d'une voix plus douce presque reveuse.

Une voix que la reine connaissait. Une voix si proche... La femme d'or vétue fit un geste de la main, si rapide que la cible ne vit rien venir. De tout les cotés sortirs des gardes vétues d'or qui tuèrent les hommes figés sans que ceux ci puisse se défendre. Puis ils encerclèrent la Reine.

-Calmez vous ... les interrompit la cape d'or. Je veux que ce soit long... Aussi long que mes années de souffrance. N'est ce pas, maman ? dit Jadis en baissant son capuchon, d'une voix presque joyeuse.

Jadis, la déshéritéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant