Colocataires [BakuDeku]

Chapitre 7 /!\ (lemon)

Izuku faisait la vaisselle dans la cuisine en silence. Dans l'appartement, on n'entendait que le bruit de la vaisselle que le plus vieux était en train de nettoyer. Personne ne parlait, il n'y avait pas un bruit.
Izuku termina son travail, mit le tout à sécher et quitta la cuisine. L'appartement était plongé dans le noir. Seul un rayon de lumière s'échapper de sous la porte de la chambre de Bakugo. Le jeune aux cheveux verts passa devant celle-ci, alla allumer la lumière de sa propre chambre et enfila un pyjama. Comme à son habitude depuis trois semaines maintenant, tous les soirs il se mettait à écrire. Le projet de son roman avait bien avancé et il était quasiment terminé. Avec un peu de chance, cela pourrait se faire pour ce soir. Il mit son casque sur ses oreilles, lança sa playlist favorite et se mit à écrire. Il était coupé du monde extérieur et se concentrait sur ce qui lui importait pour le moment : son livre.

Il fut néanmoins interrompu par une sonnerie, leva les yeux de son clavier, il vit qu'il avait reçu un e-mail. Cliquant dessus il ne put s'empêcher de sourire. Quelqu'un répondait enfin à un des CV qu'il avait envoyé. Il s'agissait ici d'être hôte d'accueil dans une banque. Le salaire proposé était correct et cela lui permettrait enfin de payer les factures et d'éviter les coupures d'eau et d'électricité. Souriant, il répondit au mail qui lui proposait un entretien pour le lendemain. Il allait retourner dans la vie active et cela lui faisait plaisir. Enlevant son casque, il quitta sa chambre et alla toquer à celle de son ami.

-Katsuki ?
-Hum ?
-Je peux entrer ?
-Oui.

Cela faisait une semaine que les deux jeunes hommes avaient parlé de leur problème de couples. Katsuki avait évoqué sa mère gravement malade qui lui demandait beaucoup d'argent et le stress que cela engendrait en plus de ses études. Depuis ce jour-là, les tensions étaient un peu descendues entre les deux garçons, mais les examens de Bakugo le gardaient tendu.
Alors Izuku se tenait à distance, il essayait de le laisser tranquille dans ses révisions, voulant lui donner le plus de chances possibles. Surtout que les examens commençaient le lendemain.

Le plus jeune entra alors dans la chambre. Pour cette veille d'examen, Katsuki était seul. Denki était un peu moins venu travailler à l'appartement cette semaine et Izuku en était content. Des tas de feuilles trainaient un peu partout dans la chambre. Katsuki avait relevé ses cheveux avec un bandeau pour qu'ils ne lui tombent pas devant les yeux. Des tasses de café s'amoncelaient dans un coin du bureau. Il semblait à bout de force.
Izuku vint l'enlacer tendrement.

-Ca va ?
-Je suis fatigué.
-C'est la dernière ligne droite.
-Je sais.

Midoriya se blottit contre lui, respirant son odeur. Il lui caressa doucement le dos pour le réconforter et déposa un baiser sur sa joue.

-Tu reviendras dormir avec moi quand ce sera finit ?
-On ne fera pas que dormir~, répondit Katsuki avec un sourire pervers.

Izuku ne put s'empêcher de rougir et lui lança une pichenette sur le nez.

-Si tu réussis tes examens tu pourras faire ce que tu voudras de moi.
-Tout ce que je veux ? Des étoiles brillaient dans les yeux du plus vieux.
-Tant que tu gardes en vie ça ira.
-Oh~ Mais je te promets pas que tu pourras marcher.

Izuku lui lança un oreiller à la figure.

-Pervers !

Bakugo sourit, Midoriya s'assit sur le lit et il le rejoignit.

-Pause câlin, juste cinq minutes puis je retourne bosser.

Bakugo vint poser sa tête sur l'épaule d'Izuku, ce dernier lui caressa les cheveux en silence. Ils étaient juste bien, dans leur petite bulle, leur petit cocon. Mais ce dernier explosa trop vite.

-Les cinq minutes sont passées, je retourne bosser.

Bakugo se leva de ses cuisses et regagna son bureau.

-T'es trop sérieux Kacchan, c'est pas marrant.
-Kacchan ?
-Kat..Katsuki.
-Tu peux garder Kacchan, j'aime bien.

Izuku sourit, se leva du lit et se dirigea vers la porte.

-Ah, j'aurais peut être fini mon roman cette nuit.
-Sérieux ? C'est cool ça. Tu me feras lire après.

Izuku sembla réfléchir quelque secondes. S'il voulait le vendre, les gens le liraient et il fallait bien une première personne pour donner son avis.

-Si tu veux, sourit-il.

Il regagna sa chambre et se remit à écrire. Son casque sur ses oreilles, après des semaines d'écritures, il put enfin mettre le point final à son roman. Son premier petit bébé.