Âmes spirituelle²⁷

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- C'est bon, vous pouvez partir
lance Vo'ran d'un ton autoritaire.

Je hoche la tête avec une expression de soulagement, pendant que Neteyam roule des yeux avec une pointe d'exaspération.

Les trois Na'vi nous détachent lentement de l'arbre.

Hier soir, alors qu'ils m'ont demandé de rester avec eux, ils ont passé toute la soirée à m'examiner attentivement, cherchant de potentiels signes de réaction au fruit mystérieux que j'ai ingéré.

Je leur dis au revoir en agitant la main.

Puis, moi et Neteyam appelons nos ikran pour repartir vers le village, leurs puissantes ailes battant l'air tandis que nous survolons la luxuriante forêt des Metkayinas.

Le matin se lève doucement, le soleil éclairant les cimes des arbres majestueux. J'apprécie la sensation de l'air chaud caressant mes cheveux, qui sont encore libres et non tressés.

Je pense à demander à Neytiri, la talentueuse tresseuse, de s'occuper de mes cheveux. Je dois avouer que je ne suis pas doué pour les tresser moi-même. J'ai essayé par le passé, mais mes tentatives se sont rapidement défaites, laissant mes cheveux dans un état désordonné.

- Neteyam.

Je m'adresse à Neteyam d'une voix forte, espérant qu'il prête attention à mes paroles.

Cependant, il reste silencieux, mais je sens sa présence attentive.

- On dit quoi au parent ? On ne va pas leurs dire qu'on a croisé des ikranays.

Neteyam hausse les épaules en guise de réponse, trahissant encore sa colère envers moi.

Hier soir, nos échanges ont été marqués par des insultes incessantes. J'ai finalement perdu patience, laissant échapper une gifle.

Il a voulu riposter, mais les trois Na'vi l'ont rapidement emmené vers un autre arbre, plus éloigné du mien.

Il a même tenté de s'échapper, mais ils l'ont fermement retenu, et l'on assommé,il était complètement incontrôlable.

Je me suis un peu senti coupable, je l'admets, mais il le mérité.

-Neteyam, réponds-moi !
m'écriai-je avec frustration.

Il me regarde, un mélange de détermination et de résignation dans ses yeux.

- tu veux que je dise quoi ? On devrait leur dire la vérité.
répond-t-il.

- Non, on leurs dit rien.
Sifflai-je.

- Souheyla, commence pas.

- Neteyam, faut pas leurs dire la vérité.

- Bien-sûr que si.

- Non, Neteyam. Ils pourront peut-être nous aider dans le futur avec leurs antidotes.

- Je m'en fou.

- Neteyam !

- Arrête de me crier dessus ta compris.

Neteyam /☆Dirigeons Pandora☆  Où les histoires vivent. Découvrez maintenant