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déni (n.m) : ce mécanisme de défense est un refus de croire à l'information. Le déni est une façon d'éviter la douleur, de nier la réalité.





























Arrivé en Corse, jouant avec ses chevalières, une unique pensée traverse son esprit.

« Faites qu'il n'y est personne qui ne me reconnaisse. »

Il voulait à tout pris passer des vacances en tant que Charles et non en tant que Charles Leclerc, pilote de formule un, pilotant pour l'écurie la plus emblématique de la grille, le « prédestiné » comme ils aiment le surnommé.

Charles n'en pouvait plus. Trop de poids se porter sur ses épaules.

C'était souvent ce que lui reprochait Élise.

« Tu te mets trop la pression Charles. Tu es un humain pas un robot ne l'oublie pas »

Il trouva rapidement le gîte. Se trouvant juste en face d'une forêt, éloigné des autres habitations, sauf une qui était presque collé à elle. Il toqua à la porte, attendant que la propriétaire l'ouvre. Elle ouvrit la porte un sourire au lèvres. C'était une dame d'une cinquantaine d'année. Cheveux blonds avec des reflets blancs, plutôt petite. Elle lui faisait pensé à sa mère.

-Vous devez être monsieur Leclerc ?

-Oui c'est bien moi.

-Enchanté je suis Madeleine, la propriétaire de ce gîte. Je t'en pris entre. L'accueille chaleureusement la femme.

Ils entrèrent donc dans le gîte, la porte d'entrée donné directement sur le salon. Le salon était plutôt petit, pas de télé, un grand canapé en face d'une cheminé en bois se trouvant à côté d'une baie vitrée donnant sur une terrasse. Derrière le canapé se trouver un comptoir séparant la cuisine ouverte du salon.

Ce n'était clairement pas un intérieur comme il avait l'habitude de voir à Monaco. Ce n'était pas moderne mais c'était très chaleureux, comme si la maison l'accueillait à bras ouvert.

Le bruit des cigales couvrait les silences et le soleil réchauffait la peau.

Il avait l'impression que tout était agréable ici. Il n'était pas obliger de faire attention à tout ce qu'il disait, il n'était pas obliger de penser qu'à la course, de ces résultats désastreux.

-Ça fait combien de temps que vous tenez ce gîte ?

-Depuis une vingtaine d'année, à la base c'était mon mari qu'il le tenait mais malheureusement il nous quitté il y a deux ans. Répondit la femme un sourire mélancolique sur le visage.

-Toutes mes condoléances madame.

-Merci et ne m'appelle pas madame appelle moi Madeleine, je ne suis pas encore vieille je n'ai que 57 ans.

Charles rigola légèrement en s'excusant.

-Tu verras quand tu auras mon âge tu rigoleras moins ! Bon laisse moi te faire la visite.

Elle fit le tour du rez-de-chaussée en expliquant ce qu'il pouvait faire et ne pouvais pas faire.

-Ensuite nous avons l'étage où se trouve ta chambre et la salle de bain.

Ils montèrent des marches en bois qui grincèrent légèrement. Un couloir séparé la salle de bain de la chambre. La chambre était simple. Sans décoration extravagante, il y avait juste ce qu'il fallait. Un lit simple, un bureau, une armoire. La fenêtre de la chambre se trouvait juste en face de celle de l'autre maison.

-Bon et bien la visite est finie. Si tu as besoin de quoi que ce soit appelle moi directement. Installe toi bien !

Charles ne remarqua même pas que Madeleine était partit. Il était perdu dans ses pensées, fixant un point fixe.

Pourquoi est-ce qu'elle l'avait trompé ? Qu'avait t'il eu de plus que lui n'avait pas ?

Il souffla un bon coup et s'assit sur le lit. Laissant son corps tombé en arrière. Avec ses mêmes pensées repassant en boucle dans sa tête.

Étape par étapeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant