Étape par étape

4.

déni (n.m) : ce mécanisme de défense est un refus de croire à l'information. Le déni est une façon d'éviter la douleur, de nier la réalité.

Le soleil n'était même pas encore couché que Charles entendit la musique résonnait au loin. Il termina de se préparer afin de partir manger au village avec Madeleine et ses amis.

Madeleine parut très enthousiaste quand elle lui a proposé de manger avec elle.

« Tu va voir je vais te présenter à tout le monde ! »

Ça ne le dérangeait pas, il avait l'habitude d'être le centre de l'attention.

Il allait être en retard. Lui qui avait dit qu'il viendrait à 20h il était maintenant 20h10 et il n'était toujours pas prêt. Il n'arrivait pas à accrocher son collier autour de son cou. N'ayant pas des doigts fins cela était une tache plus que difficile

« -Putain... Souffla Charles agacé.

Élise pouffa en regardant Charles n'arrivant pas à attacher son collier.

-Arrête de rire c'est pas drôle, on va être encore plus en retard.

-Comme si c'était nouveau qu'on soit en retard avec toi.

Elle s'approcha de lui afin de se mettre juste en face et prit le collier dans ses doigts qu'elle attacha sans grandes difficultés. Elle posa ses mains sur son torse et ils se fixèrent dans les yeux. Plongé dans leur moment.

-T'es beau.

-Et toi encore plus. »

Charles se regarda dans le reflet du miroir et jeta le collier sur le meuble, agacé et triste.

Soufflant, il partit en route vers le village.

L'ambiance était très chaleureuse. C'était le moment où les personnes ne s'étant pas vues depuis un moment se revoyaient. Rigolant et parlant de ce qu'ils leur sont arrivés. Chantant, dansant sur une piste de danse, faites de palettes de bois, un verre à la main.

Charles se sentait bien, tout le monde l'avait bien accueilli. Certains l'avaient reconnu mais ce n'était pas des fans de formule 1, il ne connaissait Charles que de nom ce qui l'apaisait.

Les heures passaient vite dans ce genre de moment.

2h30

-Charles j'ai besoin de toi. Madeleine lui prit le bras afin de l'emmener vers un endroit précis.

-Que se passe-t-il ?

-J'aurais besoin que tu la raccompagnes chez elle.

Devant eux se trouvait une femme assise dans l'herbe. L'esprit complètement ailleurs.

Une chevelure brune descendant juste en dessous de ses épaules et des yeux d'un bleu profond même dans l'obscurité.

-C'est Maria, celle dont je t'ai parlé tout à l'heure. Et il se pourrait qu'elle soit soûle et qu'elle ne sache plus trop bien marcher, pas vrai Élise ?

-Mais n'importe quoi je sais très bien marcher la preuve. Articula-t-elle avec difficulté dû à l'alcool.

Elle se leva donc, avec difficulté, et retomba directement par terre.

-Si ça ne te dérange pas, est ce que tu peux la ramener ? Moi j'arriverai jamais à la maintenir debout avec mon dos.

-Oui bien sûr.

Charles s'abaissa de sorte à passer son bras autour de la taille de Maria. Elle plaça son bras autour du cou du monégasque.

-Madeleine tu m'amènes des princes maintenant. Rigola la jeune femme en touchant du bout des doigts le visage de Charles.

-Arrête de parler et je te préviens demain tu vas passer un sale quart d'heure. Non mais sérieusement ça va pas de boire autant ! Bon je vais vous laisser, encore désoler Charles pour ça.

-Ne t'inquiète pas, ça me dérange pas du tout. Répondit Charles en commençant à marcher vers la maison.

-Faites quand même attention.

-Oui t'inquiète, bonne fin de soirée !