déni (n.m) : ce mécanisme de défense est un refus de croire à l'information. Le déni est une façon d'éviter la douleur, de nier la réalité.
Ils étaient enfin arrivés à la ville voisine rentrant dans un simple restaurant style fast-food. C'était un restaurant recommandé par Maria parce que l'un de ses amis proches travaille ici, Lilian. Se garant dans le parking, avec la voiture que Charles louait pour ses vacances, ils pénétrèrent dans le bâtiment.
À peine Maria fut-elle entrée dans le bâtiment qu'un jeune homme la prit dans ses bras.
-Putain, j'ai cru t'étais morte tellement tu donnais pas de nouvelles ! Cria presque Lilian en lui attrapant les épaules et la secouant d'avant en arrière.
Lilian la lâcha et détailla Charles d'un air étonné. Il le dévisagea de haut en bas. Et il regarda Maria presque avec un regard inquiet.
-Maria, je sais que...
-Ce n'est que mon... Ami, c'est mon ami, Charles, la coupa Maria, Charles, je te présente Lilian, un ami d'enfance.
Lilian semblait soulagé, Charles était très intrigué, au début il pensait simplement que Lilian l'avait reconnu mais non, ce n'était pas à cause de cela que Lilian l'avait détaillé.
-Eh bien, prenons place à une table, proposa Lilian, Papa je prends ma pause ! Cria-t-il en jetant son tablier sur le comptoir et prenant les bras de Charles et Maria et les emmenant sur une table poster au fond de la salle.
Ils s'installèrent et se regardèrent tous les trois dans le blanc des yeux. Charles regardant Lilian qui le fixait intensément, Maria faisait des aller-retour avec ses yeux entre les deux garçons.
-Et donc, comment vous vous êtes rencontres au juste ? Demanda Lilian en tournant son regard vers Maria.
Maria détourna le regard quelque peu gênée par les circonstances de leurs rencontres.
-Je l'ai trouvé complètement ivre à une soirée et j'ai dû être forcé à la ramener chez elle. Répondit Charles en toute détente.
-Ivre ? Lilian fixa Maria comme tout a l'heure, le regard complètement inquiet.
Maria, sachant très bien à quoi il pensait, changea complètement de sujet.
-Ça se passe bien le travail avec ton père ?
-M'en parle par c'est un vrai tyran !
-Lilian ! Ta pause elle est finie on a des clients ! Cria son père depuis la cuisine.
-En parlant du loup. Souffla-t-il.
Après avoir partagé un bon repas en ayant posé des questions sur l'un est sur l'autre ils décidèrent de rentrer. Une fois poser dans la voiture, ils n'arrêtent pas de se parler. Depuis que Lilian les avait quittés tous les deux, ils n'avaient pas cessé de s'engager dans une nouvelle discussion entre eux, toujours désireux d'en apprendre plus sur l'autre.
-Tu dois être connu vue que tu es pilote de F1. Indiqua-t-elle en bouclant sa ceinture.
-Non pas plus que ça, justes 12 millions d'abonnés sur insta.
-Être pote avec un riche ça c'est la classe.
-Je n'ai jamais dit qu'on était amis.
Maria posa sa main sur le cœur d'une façon dramatique. Ils continuèrent de se chamailler durant tout le trajet. Devant eux se tenait un léger embouteillage. Les feux des ambulances étaient visibles à l'extrémité des embouteillages.
-Il y a dû avoir un accident. Affirma Charles.
Les voitures de devant avancèrent après quelques minutes. Ils pouvaient enfin voir ce qui se passait. Une voiture, enfoncer dans une autre. Ambulancier et policiers entourant la scène.
Après ça ils continuèrent le trajet, maintenant silencieux. Maria ne parlait plus, répondant qu'avec des hochements de tete, l'air complètement ailleurs. Charles ne voulut pas plus forcer, il se tut donc comme elle.
Arrivé à destination, Charles suivit Maria car il avait oublié sa veste chez elle. Elle s'assit sur le canapé, fixant ses mains. Charles prit sa veste et marcha en direction de la porte.
-Merci pour aujourd'hui c'était sympa.
Elle ne répondit pas. Charles posa sa main sur la poignée.
Prêt à partir et l'a laissée seule.
Mais il ne voulait pas faire la même erreur que la toute première fois où il l'avait vue. Il ne pouvait plus faire comme si il n'avait rien vu et ne pas l'aidait. Il retira donc sa main de la poignée et se dirigea vers elle. Temps pis s'il ne savait pas réconforter, il trouvera quoi dire sur le moment.
Il s'approcha et s'accroupit juste en face d'elle. Elle fixait toujours ses mains posées chacune sur une de ses cuisses. Elle était comme éteinte. Comme dans l'après-midi quand elle avait pris le cadre photo dans sa main.
Ne sachant pas quoi dire avec les mots, il utilisa le contact physique en posant une de ses mains sur une des siennes.
Elle leva son regard vers Charles, le regardant dans les yeux.
-T'es plus seule.
Et à travers cette phrase, elle trouva enfin un léger espoir.
Elle qui sombrait depuis 1 mois.
Elle qui se laisser submerger.
Se noyant dans l'immense océan qu'est le deuil.
Quelqu'un lui tendit enfin sa main.
L'aidant à remonter à la surface.
Et ce soir là, elle fondit en larmes dans les bras d'un homme qu'elle ne connaissait depuis moins d'un jour.
Un homme qui a travers une seule phrase et 4 mots, lui avait redonné espoir.
Introduction d'un nouveau personnages, Lilian !
Chapitre encore plus long que le dernier, je suis plutôt contente de la fin du chapitre mais le début me gêne un peu. Mais bon après réécrit plein de fois, c'est la version qui me plaît le plus donc j'espère qu'elle vous plaît aussi.
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Étape par étape
FanfictionCharles s'embrase, il se brûle dans sa rupture. Maria est en apnée, elle se noie dans son deuil. Tout les deux submergés par leurs émotions. Tout les deux brisés et perdu. Ils vont essayé de se sauver mutuellement. Mais comment aidé quelqu'un qui ne...