8.

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Quelques jours était passé depuis leur rencontre. Maria et Charles ne se lâchait plus, passant tout leur temps ensemble. Quand il était temps de se dire bonne nuit, ils se dépêchaient de se coucher afin de vite revoir l'autre. Se fût comme ça pendant 1 semaine.

-J'ai plus rien dans le frigo. Dit Charles en ouvrant la porte de son frigo.

-Y'a le marché pas loin si tu veux. Suggéra Maria en train de se faire les ongles.

-Ouais je vais y allez, attend moi la je reviens vite.

Il attrapa sa veste et courut rapidement au marché. Maria chantonna un air d'une musique quand soudain un téléphone vibra. Mais ce n'était pas le sien. C'était celui de Charles poser sur la table.

-J'y crois pas il a oublié de prendre son téléphone.

Le téléphone arrêta de vibrer. Maria se remit à sa manucure quand le téléphone se remit à vibrer.

Maria n'aimait pas répondre au téléphone, ou même envoyer un message. Que dire ?

Mon message est froid, il va croire que je lui en veux.  Je dis « bonjour » ou « bonsoir ». Je parle en première ou deuxième ?

Elle paniquai vite, alors elle ne voulait surtout pas répondre à un appel qui en plus n'était pas sur son téléphone. Mais la personne qui voulait appeller Charles n'arrêtais pas. Il l'appela en continue. Maria se sentir donc obligé de répondre, au cas où c'était une urgence.

-Enfin tu répond putain ! Ça fais plus d'une semaine qu'on a aucune nouvelle. J'ai jamais vue maman comme ça. Non mais sérieux Charles ju...-

-Désoler, c'est pas Charles. Répondit Maria prenant son courage à deux mains, la voix tremblotante.

-Quoi ? Comment ça c'est pas Charles ?

-Charles est partit.

-Quoi ? Partit où ? Qui êtes vous ? L'interlocuteur commença à s'énerver ne sachant pas à qui il avait affaire.

-Charles est partit remplir son frigo. Maria paniqua ne sachant plus aligner une phrase. Ses mains tremblèrent.

Je n'aurais jamais du répondre.

-Remplir son frigo ? Vous foutez de moi ?

Soudain la porte d'entrée s'ouvrît. Maria courut voir Charles complètement affolé. Elle lui donna son téléphone et partit en haut, se réfugier dans la salle de bain.

Maria ouvrit le robinet et se passa de l'eau sur le visage.

Pourquoi je me suis pas présenter directement ?

Pourquoi j'ai décroché ? Je suis tellement irrespectueuse. C'est pas mon téléphone, j'ai pas à décrocher.

Toutes ses pensées couraient à vive allure dans sa tête.

Pourquoi ce jour là je lui est dis de l'emmener ?

Tout est de ma faute.

Les jambes de Maria commença à se dérober.

Tout est de ma faute.

Son corps tomba au sol.

Tout est de ma faute.

Quelqu'un lui agrippa ses épaules et la tourna vers la droite. Elle découvrit le visage de Charles qui essayer de la rassurer.

-Tout va bien d'accord. Je t'en veux pas d'avoir décrocher. Je te le jure.

Le corps de Maria continua à trembler tout seul.

-C'était mon petit frère, Arthur. Il me demandait des nouvelles parce que ça fais une semaine que je ne lui en ai pas donné. Et j'ai acheter des pomme de terre au marché. On peut se faire des frites si tu veux.

Maria hocha doucement la tête de haut en bas.

-Allez, viens. Il lui prit délicatement sa main pour l'aider à se relever.


Ils s'installèrent à table et dégustèrent leur plat.

-Dis Maria, tu fais souvent des crises comme ça ?

-Des crises d'anxiété ? Ça m'arrive quelque fois.

-Et tu sais pourquoi t'en fais ?

Le corps de Maria se stoppa, revenant des semaines en arrière, au jour de l'accident. A partir de ce moment, des crises d'angoisse, d'anxiété, de panique s'étaient déclenché.

-Désoler j'aurais pas du te dire ça.

-Non t'inquiète, c'est pas grave. Ça te dis d'aller quelque part ce soir ?

-Où ça ?

-Surprise. Répondit Maria un sourire tendre aux lèvres.

Étape par étapeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant