Étape par étape

12.

Le bruit incessant de la machine se répéta dans la chambre. Une femme était allongé, pâle, maigre, faible. Un homme attendait, près d'elle accompagnée d'une femme plus âgée.

-Je n'ai pas osez vous demander mais, qui êtes vous pour ma fille ?

Charles paru hésiter un instant sur la nature de leur relation. Il était sa bouée de sauvetage et elle était un moyen d'oublier son ex.

-Je suis un ami à elle.

-Et vous savez pour le meurtre ? Déclara la mère de Maria.

-Le meurtre ?

Charles regarda intensément la mère de Maria qui, elle, regarder le vide.

-Elle a tué sa fille. Souffla-t-elle comme si c'était une habitude.

Charles resta bloqué sur ses paroles. Il voulut répliquer qu'elle ne l'avait pas tuer quand Maria commença a se réveiller.

-Maria...

Charles partit chercher un médecin tandis que Maria fixait le plafond.

-Maria.

Le ton de voix de sa mère refroidi la chambre d'hôpital.

-Maman...

-Ne m'appelle pas comme ça. Je suis morte en même temps qu'elle est morte.

-Je t'en pris...

-Tu es tombé enceinte tel une putain. Tu m'a foutue la honte de ma vie en me déclarant que tu voulais le garder. Je t'avais prévenue que tu allais lui ruiner sa vie, et regarde le résultat. Au final je me dis que c'est mieux si elle est morte au moins elle n'aura pas à supporter une vie misérable à cause de sa mère. Et maintenant on m'appelle pour m'annoncer que tu as décider de te suicider. J'avais déjà préparer des fleurs m'attendant à voir ton cadavre mais au final te voilà encore en vie. Et le pire, c'est cet homme. Sérieusement Maria tu n'as pas appris la leçon ? Tu veux encore te faire engrosser ?!

-PUTAIN FERME TA GUEULE !

Le cri de Maria fit sursauter sa mère qui osa enfin lever les yeux vers sa fille.

-Tu ose me dire qu'avec une mère comme moi elle aurait eu une misérable vie mais regarde moi... Je suis misérable parce que j'ai eu une mère exécrable. Comme on dit tel mère tel fille. Et d'ailleurs où est papa ? Tu me traite de putain mais papa et toi c'était juste pour le cul à la base.

-Va te faire foutre Maria...

Les mains de sa mère tremblait et s'accrochait à son jean.

-Moi ? Me faire foutre ? Alors qu'est ce que tu fais la ! Pourquoi t'es venue me voir !

Elle prit son sac et partit de la salle. Les larmes de Maria pu enfin couler de ses yeux.

-Maria ? Maria ! Qu'est ce qui s'est passé ?

-Je veux rentrer Charles...

-Promis on rentre bientôt...

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Le lendemain

-Signez ses documents avant de quitter l'établissement. Nous enverrons un infirmier une fois par semaine chez vous afin de vérifier si tout va bien et des rendez-vous avec un psychologue vous sont programmer une fois par semaine à cette adresse.

La femme de l'accueil glissa la carte du psychologue dans la main de Maria.

-Merci pour tout.

-Reposez vous et prenez soin de vous surtout.

Charles prit délicatement la main de Maria et l'emmena vers sa voiture. Sur le trajet aucun des deux ne parlait. Laissant un silence reposant après ce qu'il s'était passer.

Arriver à la maison Maria partit s'installer sur la canapé attrapant un coussin afin de le serrer. Charles alluma la lampe se trouvant à côté de la télé et partir préparer un dîner. Le corps de Maria se mit a trembler mais son esprit était ailleurs.

Deux bras l'encerclèrent rappelant son esprit sur terre. La tête de Charles se posa dans le cou de Maria.

-T'es pas toute seule Mia Bella. Comment tu te sens ?

-Je me sens... Vider.

-C'est normal.