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déni (n.m) : ce mécanisme de défense est un refus de croire à l'information. Le déni est une façon d'éviter la douleur, de nier la réalité.








Le corps de Maria réagit tout seul en claquant brusquement la porte au nez de Charles. Complètement honteuse.

Mais c'est qui ce mec ? Dans une vie normale on ne se serais plus jamais vue ni parler. Alors qu'est-ce que ce mec fout devant chez moi pour faire le ménage ?!

Maria essaya pendant plusieurs secondes de se rappeller de chaque événement de la veille.

Si ça se trouve c'est un homme de ménage et il m'a proposer de m'aider gratuitement ?

Maria arrêta toute réflexion quand l'homme derrière la porte éleva la voix.

-J'ai du Doliprane avec moi si tu veux.

Maria n'avait pas de Doliprane chez elle. Une grande partit d'elle voulu donc ouvrir cette porte pour sauver son mal de crâne.

Si ça se trouve c'est pas du Doliprane qu'il va me donner mais de la drogue !

Certes elle vivait dans un coin complètement perdu mais il fallait toujours resté sur ses gardes.

-Maria, s'il te plaît ouvre moi je suis pas un psychopathe qui veut te kidnapper je te le jure.

Il lit dans mes pensées ou quoi ?

-Tu parle à voix haute depuis tout à l'heure.

Maria avait déjà très honte mais la, c'était un sentiment supérieur à la honte qui consuma son corps entier.

Elle ouvrit donc la porte tout doucement, le visage rouge de honte. Elle le laissa entrer et il lui passa le Doliprane. Maria relava une chaise effondré au sol afin qu'il puisse s'asseoir pendant qu'elle prit un verre d'eau.

-Tu connais mon nom mais je connais pas le tien.

-Je m'appelle Charles. Répondit-il tout en scrutant chaque coin de la pièce.

-Désoler pour le rangement c'est juste que...

-T'inquiète pas, t'a pas besoin de te justifier, je te juge pas. Le coupa Charles la regardant droit dans les yeux.

Maria se sentir rassuré. Combien de fois ses proches la juger du regard sans pour autant lui dire à vive voix.

-Ducoup tu va vraiment m'aider ? Demanda Maria en jouant avec ses doigts regardant le sol.

-Oui, t'inquiète pas d'ici la fin de la journée tout sera propre.

-Dis donc t'es un rapide toi. Releva Maria tout en affrontant son regard et en essayant de prendre une pose détendu.

-Je sais on me le dit souvent. Répondit Charles accompagné d'un clin d'œil.


Ils avaient enfin fini le rez-de-chaussée après une bonne partit de l'après midi. Ils passèrent donc à l'étage.

Charles alla pour ouvrir la première porte se trouvant à l'étage mais il fut retenue par un bras le tirant brusquement en arrière.

-Non. Cette salle est totalement propre je te rassure. Lui affirma Maria la voix tremblante.

Comme la veille elle lui avait bloqué cette porte.

Heureusement pour eux il n'y avait que la chambre de Maria qui était en désordre. La salle de bain était propre mise à part les quelques vêtements au sol.

Charles pris de sa main un cadre brisé se trouvant au sol. Sur la photo se trouvait Maria accompagné d'une petite fille toute souriante.

Maria lui prit délicatement le cadre de ses doigts fins et le regarda d'une étrange façon. Elle se perdit complètement sur la photo, comme si il n'y avait plus personne autour d'elle, comme si elle n'était plus dans sa maison. Il y avait juste elle et ce cadre.

-Maria ?

Elle relava directement son visage vers celui de Charles.

-Tout va bien ?

Elle mit du temps à trouver ses mots. C'était comme si tout ses sens était revenue à elle petit à petit.

Elle l'avait entendu l'appeler.

Ensuite elle l'avait regardé.

Elle sentit son doigts faisant des allez et retour sur la fissure du cadre.

Elle sentit le goût salé de ses larmes sur sa bouche.

Et sa voix sortit un faible mot.

-Oui. C'est juste que j'avais pas vue que je l'avais cassé. Répondit elle tout en se frottant les yeux.

-Si tu veux je pourrais te racheter un cadre ?

-Non c'est bon, c'est pas si grave.

Elle posa le cadre en cachant la photo sur sa table de nuit.

Après trente minutes ils finirent enfin de tout nettoyer.

Un silence gênant s'installa donc. Jusque-la il n'avait pas vraiment eu besoin de se parler. A part pour demander ou ranger un objet ou un autre. Alors une fois tout finit ils ne savaient plus du tout quoi dire.

Maria s'éclaircit la voix avant de prendre la parole.

-En tout cas... Merci de m'avoir aidé.

-De rien c'est normal.

Maria se perdit dans ses yeux. Il ne reflétait que de la gentillesse, de la compréhension. Il ne l'avait jamais juger. Que ce soit par rapport à sa maison ou à sa mine complément fatigué creusait par des cernes. Ses vêtements choisit aléatoirement dans sa garde robe. Son état de la veille.

-Si tu veux, on peut allez manger ensemble ? Il est déjà 18h30. Lui fit remarquer Charles.

-Oui, je veux bien. Accepta Maria en lui offrant un léger sourire.


Alors comment trouver vous le personnage de Maria ?

Chapitre plus long que les autres, j'étais plutôt inspiré !

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