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déni (n.m) : ce mécanisme de défense est un refus de croire à l'information. Le déni est une façon d'éviter la douleur, de nier la réalité.
























































Charles et Maria arrivèrent enfin à destination après un voyage plutôt périlleux.

« -J'en peux plus j'ai envie de dormir... Brailla Maria tout en s'asseyant par terre.

Charles souffla d'exaspération car cela faisait la 4e fois que Maria s'arrêtait. Sois c'était la fatigue, sois elle avait trop mal aux jambes où sois elle perdait juste l'équilibre.

-Maria on n'est même pas à deux minutes à pied de chez toi. Lancé Charles agacé.

-On peut donc se tutoyer maintenant mon prince. Répliqua Maria soudainement plus amusé que fatigué.

Charles jura. Plus jamais il n'acceptera de raccompagner quelqu'un de bourrer.

-Puisque tu es mon prince, je serai ta princesse. Pouffa-t-elle en jetant sa tête en arrière. Charles décida de prendre cette phrase au pied de la lettre. Il l'entoura de ses bras et la balança sur son épaule. Elle était très légère, comme une plume, il sentit même ses cotes à travers son haut.

-Je ne suis pas sûr que ce soit comme ça que l'on porte les princesses.

-Et moi je ne suis pas sûr qu'une princesse boive autant. »

-Enfin arrivé, putain. Jura Charles en s'étirant le dos.

Certes elle est légère mais portait quelqu'un sur une épaule tout en marchant ça épuise. Surtout que Charles ne fait plus trop de sport depuis sa rupture. À part quelques séances obligatoires avec Andrea même s'il fait tout pour les éviter. Maria laissa son corps tomber sur le côté. Charles la rattrapa de justesse.

-Non mais ta combien de grammes dans le sang pour être dans cet état sérieux ?

Ils entrèrent dans la maison, Maria accrochée au cou de Charles. Charles découvrit une maison complètement saccagée. Des meubles renversés, des morceaux de verre au sol, des feuilles éparpillées partout, des vêtements éparpillés, le frigo ouvert complément vide. C'était comme si une tempête était passé par là.

Charles monta à l'étage en faisant bien attention aux morceaux de verre. Arrivé en haut il se dirigea vers la première porte qu'il trouva et posa sa main sur la poignée de la porte.

-Non pas celle-ci ! Maria jeta sa main sur la porte l'empêchant de s'ouvrir. Ma chambre se trouve juste à côté. Ajouta-t-elle la voix tremblante.

Il ouvrit donc la porte à côté. En entrant la chambre se trouvait dans le même état que le rez de chausse. Paquets de cigarettes par terre, des cadres photos brisés en morceaux laissant du verre partout et de toutes petites gouttes de sang. Il y avait juste son lit qui avait l'air de na ne pas avoir été touché depuis longtemps. Les draps étaient bien mis, sans aucune pliure.

Il l'installa dans son lit en lui enlevant ses talons les posant sur sa commode. Elle s'endormit en quelques secondes à peine. Charles s'en alla donc, épuiser lui aussi par sa soirée.


11h


Maria ouvrit difficilement les yeux, assaillit par un mal de tête intense. Plus les minutes passées et plus les événements de la veille lui reviennent en mémoire.

-La honte putain... Bougonna-t-elle en mettant sa tête dans ses mains.

Soudain quelqu'un toqua à la porte. Maria se dit qu'il allait s'en aller si elle n'allait pas ouvrir la porte. Mais la personne continua à taper frénétiquement sur la porte de plus en plus fort.

-Putain, j'arrive c'est bon ! Cria-t-elle en se levant et se tenant la tête lui faisant encore mal. Elle mit ses talons afin de ne pas marcher dans les bouts de verre.

Elle ouvrit la porte sur un jeune homme tenant un balai et des produits ménagers dans sa main.

-Prête pour le ménage l'alcoolique ?

Étape par étapeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant