Chapitre 11

608 17 4
                                    


Lorsque nous arrivâmes près de la clôture en fer forgé qui entourait la baraque de Léo, nous fûmes tout de suite accueillis par les gardes. Ils entourèrent notre voiture avec leur en armes en main. Un homme à la carrure costaude s'approcha de James qui conduisait le véhicule. L'homme avait les cheveux noirs rasés près du crâne et des traits durs. Je distinguai une cicatrice qui lui commençait de sa pommette droite et qui s'arrêta près de son menton. Cet homme ne m'était pas inconnu, cependant, je n'arrivais pas à me rappeler où je l'avais vu avant.

James descendit légèrement sa vitre.

- Nous venons rendre visite à Léo. Dit-il sans détour. La montagne de muscle observa attentivement James, puis il fit signe à un homme un peu plus petit que lui à sa droite.

Ce dernier attrapa rapidement son téléphone et il s'éloigna.

- Et que lui voulez-vous? Interrogea-t-il James avec un fort accent italien.

- Une simple visite de courtoisie.

L'homme fronça les sourcils et je vis son sourcil tiquer légèrement. Il resserra presque imperceptiblement sa prise sur son arme.

- Est-ce que tu essaies de te foutre de ma gueule stronzo! Fulmina l'homme.

Un sourire narquois se forma sur les lèvres de l'Américain. Celui-ci approcha légèrement la tête de l'autre homme.

- Oh non, je n'oserais pas, continua James.

L'Italien frappa d'un coup de poing le toit de la voiture en lançant un regard noir à James. James aimait jouer avec le feu et je l'avais appris à mes propres dépens.

- Ferme ta putain de grande gueule avant que je t'arrache la tête à main nue! Le menaça-t-il.

- Ai-je rêvé ou tu m'as menacé espèce de gorille sans cervelle. Répliqua James en fronçant les sourcils d'un air joueur.

Le regard de l'homme s'enflamma rapidement et il semblait sur le point de répliquer lorsque soudainement l'homme de petite taille qui était parti un peu plus tôt revint.

- C'est bon Pablo, le patron a dit de les laisser entrer.

Pablo fusilla du regard James et se recula d'un pas raide. James sourit de plus belle et il lui adressa un signe de la main avant de redémarrer.

- Putain, tu voulais tout nous faire tuer ou quoi! S'exclama Rebecca furibond.

- Oh, calme-toi un peu. J'ai le droit de m'amuser un peu de temps à autre. Rétorqua James en gardant son sourire aux lèvres.

La porte clôturée s'ouvrit et on s'engouffra dans l'allée centrale de la demeure.

- Je n'appelle pas ça s'amuser, j'appelle ça être suicidaire. Continua-t-elle en détournant le regard vers la fenêtre.

- Ce n'est pas suicidaire si je suis capable de le mettre chaos en un claquement de doigts. Continua-t-il.

- Ah oui, toi, tu l'aurais mis chaos avec tes petits muscles de gamin. Ironisa-t-elle.

Je fus incapable de retenir mon rire face à sa réplique. James me lança un regard noir à travers le rétroviseur et je lui lançai un regard joueur. Il m'ignora et il reconcentra son attention sur le chemin.

- Il était peut-être plus musclé que moi, mais il était aussi beaucoup plus lent. J'avais toutes les chances de mon côté et je n'aurais pas dit non à une bonne baston pour me dégourdir les jambes, railla-t-il.

The Devil Is A Women Tome 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant