Chronique de Neyla : On a souffert pour s'aimer...

16.

Moi visage ce décompose devant lui. Il me regarde et fronce les sourcils. Je rentre dans l'ascenseur et je le cala pas. Y'avait une grosse tension. Je sentais son regard sur moi. L'ascenseur s'ouvre devant mon étage. J'allais sortir mais je suis rester car je savais que j'allais regretter. Je me tourne pas vers lui car j'avais trop honte et je sentais mes larmes montées.

Moi : c'est...toi qui m'oblige vite

... : mdrr moi ?

Moi : bah oui...c'était qui...la fille ?

... : ta pas à savoir.

Moi : tu m'a oublié ?

... : j'tai pas oublié. C'est juste toi et moi c'est pas possible.

Moi : juste parce que j'ai refuser de venir avec toi à Nice ? Mais mdrr tes sah Rédouane ?

Rédouane : w'Allah Neyla j'ai pas ton temps et y'a pas que ça.

Moi : ah bah oui tu va allez voir ta nouvelle meuf

Rédouane : putin tu fanes.

Je me retournes vers lui avec les larmes aux yeux. On ce regardes quelques secondes mais il ne dit rien.

Moi : RÉDOUANE TU COMPRENDS RIEN ! JE T'AIME W'ALLAH QUE JE T'AIME ! TU PEUX PAS DOUTER DE ÇA. MOI NEYLA J'AI JAMAIS AIMER QUELQU'UN COMME TOI JE T'AIME ! JE DORT, JE RESPIRE, JE VIS POUR TOI ! ET TOI ? J'AI L'IMPRESSION QUE TU TE FOU DE MOI ! DIS PAS LE CONTRAIRE EN MÊME PAS 2 SEMAINES TU MA REMPLACER ! REMPLACER ! MOI ? RÉDOUANE REGARDE MOI ! REGARDE MOI ! ET DIS MOI ! POURQUOI ? POURQUOI ? POURQUOI T'ES COMME ÇA AVEC MOI ? POURQUOI TU ME FAIS SOUFFRIR ? TU VEUX QUOI ? QUE J'ME SUCIDE ? QUE J'FASSE LA CHIENNE ! TOUT CE QUE TU MA DIT J'EN AI RIEN À FOUTRE ! PARCE QUE JE T'AIME. JE T'ATTENDRAIS SI IL FAUT, J'TE...

Il met une main sur ma bouche et me regarde dans les yeux. On ce regarde dans le blanc des yeux sans rien dire. Putin je l'aimais.

Si seulement il savais comment il me briser. Si seulement il savais le mal qu'il me fais. Je veux plus l'aimer mais je l'aime. Je veux plus le voir mais c'est ma drogue. Putin il comprend rien enfaite ?

Il essuie mes larmes mais ne dit rien. Je tremblais. Comment cet homme a pu rentrer dans ma tête et me matricer ainsi ? Comment cet homme me met dans tout ces états ? Comment ? Pourquoi ?

Il souffle et enlève les mains de son visage. J'attendais qu'il dise quelque chose. Qu'il me prenne dans ses bras ou qu'il m'embrasse. J'attendais juste un sourire ou un signe d'espoir que nous deux c'était encore la. Mais rien... rien...

Rédouane : Neyla...

Moi : oui ?

Rédouane : Putin...smeh Neyla, smeh...

Moi : q...quoi ?

Rédouane * en sortant de l'ascenseur * : c'est fini. Oublie moi w'Allah j'te fais trop de mal.

Il sort de l'ascenseur et part dans les escaliers. J'pouvais pas y croire. Je reste 2 minutes à me répéter en boucle ce qu'il vient de me dire. Je part en courant dans les escaliers. Il était déjà sorti. Il devait être 1h00. Je sort dehors et commence à le chercher. Il devait pas être loin. Je vais vers mon bat mais je trouve pas. Je cherche dans le bat mais il y était pas. Je décide de m'assoir sur un muret. Mon visage ce perd vers les caves de mon bat. C'était un endroit où les filles n'étais pas invitées. Je prends une grande inspiration et je me dirige vers les caves. J'pense pas que c'était une bonne idée mais bon j'étais fatiguée j'arrivais pas à réfléchir. Je descends en bas. C'était silencieux. Vers la dernière pièce y'avait de la lumière. Je m'avance vers cette pièce. La porte était à demie ouverte. Je commence à écouter la conversation.