Chronique de Neyla : On a souffert pour s'aimer...

28.

J'arrête de l'embrasser et le regarde dans les yeux. Il replace une mèche de mes cheveux derrière mon oreille et sourit.

Bilel : Neyla...Neyla...

Il caresse ma joue et descend jusqu'à mon cou. Je ferme les yeux et inspire pour sentir son odeur. Il descend ça main jusqu'à mon teeshirt et le glisse vers mes seins. Je rouvre les yeux et le regard. Il me regarde et sourit. Je lui prend son bras et le stoppe dans son élan.

Moi : Je...je pense...qu'on devrait pas...

Bilel : tu veux pas ?

Moi : nan...c'est juste que...désolé Bilel

Il me regarde. Retire sa main, et s'assoit à côté de moi. Il souffle et passes ses mains sur son visage.

Bilel : j'pensais que toi aussi.

Moi : nan c'est pas ça...c'est juste qu'on peut pas le faire la et pas simplement

Bilel : tu l'aimes toujours ?

Moi : mais pourquoi tu ramènes tout à lui ?

Bilel : je sais pas j'me dis que si c'était lui t'aurait pas hésitais

Moi : Comment ca ?

Bilel : On c'est tous que si tu la dit d'arrêter c'est pour une simple raison

Moi : quoi ? Mais non

Bilel : bien sûr que si

Moi : mais j'te jure

Bilel * en se levant * : écoute Neyla c'est même pas par rapport à ça aussi. C'est juste que depuis qu'on est de retour à Lyon j'ai l'impression que t'ai plus la même. Tu m'cala plus. J'ai pas envie que ça ce passe mal entre nous parce que w'Allah que je t'aime mais si ta pas oublié Red c'est mieux qu'on arrête là parce que j'ai pas envie d'être le pansement dans votre relation.

Moi : mais Bilel tu comprend rien

Il part jusqu'à ma porte et l'ouvre. Je le retiens par le bras et le regard dans les yeux.

Moi : écoutes Bilel si j'ai dit non c'est juste que je me sent pas prête. Y'a aucun rapport avec Redouane. Faut que tu sache aussi que t'es pas un pansement je t'aime et je...je...fin Rédouane et moi c'est terminé vraiment...

Bilel : non c'est pas terminée Neyla je le sais. Va le voir, va lui parler je pense que t'en a besoin vraiment.

Il ce tourne et me fait un bisou sur le front.

Bilel : Mais sache que chui toujours là si ta besoin

Il me fait un clin d'œil et descends les escaliers. J'entends la porte du hall claquée et un silence. Je souffle et referme ma porte. Je vais dans ma chambre et commence à pleurer.

... NEYLAAAAAA !

... : OUHOUHOUHOUH

... : c'est abuser de dormir autant

... : J'ai une idée !

Je sent quelqu'un sauter sur moi et bouger dans tout les sens.

Moi : AAAAAH ! ENLÈVE TOI TON GROE CORPS !

Issam : eeeeh comment ça mon gros corps ?

Moi : oui ton gros corps

J'ouvre les yeux et je vois 4 personnes autour de mon lit.

Moi : OOOH ! MON APPART C'EST PAS L'OPEN BAR HEIN !

Amine : t'a gueule ! J'vous avais dit fallait pas la réveiller