Tu t'appelle T/p et tu as 17 ans, depuis que ton père est mort a tes 8 ans, tu vis seule avec ta mère qui est violente envers toi.
Tu as une seule et unique amie nommée Sally et un frère de un an de plus que toi. Ces deux personnes te sont chers car...
Il est 3h48 et je ne dors pas, je suis devenue insomniaque avec le temps. Cela fait deux ans que je ne dors plus, ne souris plus, ne rigole plus, je n'ai plus de motivation dans la vie.
Ma mère me frappe, mon corps et littéralement couvert de bleus et de coupures. Depuis que mon frère est mort, ma seule amie s'est retournée contre moi et me harcèle avec un mec nommé Tom.
Tout le monde l'aime, toutes les filles sont à ces pieds, je ne me plaint pas, ce n'est pas mon style. Il est trop vantard et me fais du mal.
Je dois me lever à 6h pour aller en cours malheureusement. Pendant ce temps je m'occupe en écoutant des centaines de musiques pour essayer de trouver un endroit plus calme que ma vie. Je m'endors pendant 1h30 et me réveille à la sonnerie de mon téléphone.
Je me prépare, prends ma douche, je m'habille me maquille pour ne pas qu'on voit mes horribles cernes et mon visage pâle dû au fait que je ne mange pas souvent et que du coup je m'évanouis.
Ma tenue :
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( la veste est tout le temps fermer, vous pouvez changer mais faut que ce soit large )
Je ne mets pas de vêtements moulant vu que je déteste mon corps. J'ai des cuisses un peu grosses et mon ventre est plat, je n'ai pas beaucoup de poitrine. Je ne m'aime pas tout simplement.
La seule chose que je trouve beau chez moi est ma voix et mes cheveux. Je regarde l'heure et vois qu'il est 6h50, je dois y aller je vais être en retard.
Je prends mon sac et mes affaires dedans puis sors de ma chambre pour aller mettre mes chaussures.
Maman : fille ingrate, comme ose tu aller au lycée avec ce corps et ces vêtements. Tu as l'air d'une pute dégage de chez moi.
Les mots de ma mère ont toujours étaient comme ça et ils ne changeront pas.
T/p : J'y vais, je rentrerai pas trop tard. Maman : je m'en fou a quelle heure tu rentres, dégage. T/p : ...d'accord.
Je prends vite mon sac en main et sors de la maison.
Une fois arriver devant le lycée, je prends une grande inspiration et me dirige dans le bâtiment. Il a tellement de monde. Je repère vite Tom et son p'tit groupe entouré de filles qui cris leurs noms.
Si j'ai de bonnes oreilles, y'en a un qui s'appelle Bill, l'autre Georg et l'autre Gustav. Ils sont tous différents mais se ressemble d'une certaine manière. Bill sort du lot avec son style, j'aime bien, il a l'air plus gentil que son frère mais pas moins con.
Je m'avance et sors de la foule pour me diriger vers la classe. Je m'installe au fond de la classe à droite histoire de me cacher derrière les ordinateurs de la salle de sciences. Ça marche car personnes me calcul comme d'hab et va s'asseoir vers le devant.
Je ne vois pas Tom et son jumeaux. Tant mieux, ils sont en retard ou on décide de sécher les cours. Ça me fera ça de moins à supporter.
Je sors mes affaires et commence à travailler quand une personne se pose à côté de moi. Voilà Sally.
Sally : Toujours seule la baleine. T'as pas changer hein ! Tu me dégoûte toujours autant ! Allez bye la moche.
Ses commentaires ne me font plus d'effet, mon corps est meurtri et briser. Elle ne pourrait pas faire pire.
Le cours se passe calmement appart Saly que me balance des réflexions toutes les deux minutes.
Quand la cloche sonne tout le monde se dépêche de sortir en courant de la salle. Je prends mon temps de mon côté. Je n'aime pas les cours et encore moins les personnes qui me servent de camarades. Je le dirige vers mon prochain cours qui est Allemand quand on me bouscule et me plaque fort la tête contre un mur. C'est Tom évidemment.
Tom : Toujours aussi faible à ce que je vois ! Ça fais quoi d'être tellement moche que personne ne veux traîner avec toi ? Allez j'y vais bye la pas aimée.
Bon bas ça va c'est moins pire que d'habitude, même si je saigne de la tête et de l'épaule. Je vous l'ai dis, mon corps et fragile et meurtri. Un simple choc peut me tuer.
Merde, je vais m'évanouir. J'aurais dû prendre un truc contre. Ma vue commence à se troubler et à devenir noire quand je tombe d'un seul coup.
C'est le trou noir.
Quand je me réveille je suis à l'infirmerie, j'y suis aller des vingtaines de fois depuis le début de l'année.
Nous ne sommes qu'au mois de Novembre. Je m'assis doucement et essaye de me lever mais je tombe au sol dans un bruit sourd. J'entends la porte s'ouvrir mais je n'ai pas la force de lever ma tête.
Je sens des bras me toucher et je me crispe. On me pose sur le matelas et je vois qui c'est. C'est Bill. Il tend sa main vers moi et à ce moment là j'ai un mouvement de recule. Je croyais qu'il allait me frapper mais non. Il laisse tomber sa main et s'asseoit sur le bord du lit.
Bill : Je n'allais pas te frapper tu sais. Je ne suis pas comme ça. Je peux savoir ce qui t'es arriver ? T/p : Rien. Bill : Bah si il s'est forcément passer un truc vu que je t'ai trouver écrouler au sol. T/p : C'est rien. Il est qu'elle heure ? Bill : Il est 18h35. T/p : Le lycée est censé être fermé à cette heure ci. Bill : Oui mais l'infirmière est toujours là, donc t'as pu rester. T/p : D'accord et pourquoi tu es là ? Bill : Bah c'est moi qui t'es amené ici donc je me suis dis que je devais rester. T/p : Bah tu peux partir merci. Je dois y aller. Bill : T'arrive à marcher ? T/p : Je peux me débrouiller toute seule.
Je prends appuis sur une table à proximité et me lève. Je tremble mais j'arrive à marcher. Je prends une béquille pour m'aider et je tiens parfaitement debout. Je me tourne vers lui qui me fixe avec de grands yeux.
T/p : Tu vois je peux me débrouiller. Tu peux partir maintenant. Bill : Tu veux pas que je te raccompagne ? T/p : Non. Rentre chez toi. Bill : Bon..si tu es sûr alors d'accord.
Il se tourne et on va tout deux vers la sortie. Au portail je vois Tom attendre. Je ne tremble même plus à l'idée de ce qu'il va me faire. Je m'en fou désormais.
Il s'approche de moi et me pousse au sol et me donne un coup dans le ventre avec son pied. Je ne sens rien. Mon corps est abattu je ne sens plus la douleur tellement j'en porte.
