Le code ? Valeska. Ce prénom composé de sept petites lettres signifie « courageuse » et ça lui servira le moment venu.
Les blocards ont choisit son prénom. Dixs.
Elle est leur espoir. Leur seul espoir pour vaincre l'ennemi. Mais elle peut être leu...
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~ En lieu sûr ~
Des voix se font de plus en plus forte. Des voix sans aucune once de clarté définissent des ordres que je ne parviens pas à comprendre.
Mes paupières papillonnent de longues minutes et une lumière aveuglante m'enveloppe. Je suis entourée de matériel médical. Mon corps est relié à différentes machines et j'arrache sans sommation tout ce qui m'empêche de bouger.
Plus aucun bruit ne me parvient lorsque je prends appuie contre un mur. Mon regard parcourt rapidement mon corps avant de s'arrêter sur ma cuisse. Un énorme bandage l'entoure et je revois brusquement Gally tirer dans ma direction.
L'infirmerie est vide. J'attrape délicatement le scalpel posé sur le chariot à ma gauche et avance douloureusement. Les couloirs que j'emprunte sont dénués de vie, seuls quelques néons bleutés m'accompagnent.
Même si je visualise Gally appuyer sur la détente de son arme, la suite est floue. Je ne parviens pas à ordonner les brefs souvenirs qui surviennent.
Où sont les garçons ?
Je parcours plusieurs mètres et j'arrive peu à peu à m'éloigner du mur mais des bruits environnant m'obligent à me plaquer contre la paroi. J'observe des gardes et médecins courir et je souffle en comprenant qu'ils me cherchent.
Merde.
J'inspire profondément et m'engage dans un énième couloir. J'avance lentement et quelques mètres plus loin de grandes vitres s'élèvent. Mon corps s'arrête et j'incline la tête. Un homme d'une trentaine d'année tient fermement un papier dans ses mains. Il fait face une trentaine de jeunes et mes yeux analysent l'espace. Les lèvres de l'homme bougent et ses yeux suivent sans aucun doute le discours qu'il a rédigé tandis que certains se lèvent, un sourire béant scotché au visage.
- Eh ! Vous !
Je tourne brusquement la tête et un garde apparait au bout du couloir. Prise de court, je m'élance mais la douleur qui se propage dans ma jambe est insoutenable. Je plaque ma main contre l'une des baies vitrées dans un geste désespéré et plusieurs têtes se tournent vers moi.
Je ne peux pas me fier à ce que mes yeux voient mais... je suis presque sûre de distinguer un visage familier parmi la petite foule.
- Minho ! hurlai-je.
Mon point s'abat sur la vitre alors que mon regard analyse l'espace qui m'entoure. Aucune porte n'est à proximité de moi pourtant deux gardes en sécurisent une à l'intérieur de la pièce.
- Minho !
Les pas se rapprochent dangereusement de moi et deux gardes attrapent fermement mes bras. Le scalpel tombe au sol et les médecins qui les suivent leur chuchotent quelque chose que je ne parviens pas à comprendre. Je ne sais pas si ma voix ait parvenu jusqu'à mon meilleur ami mais plusieurs têtes se tournent vers moi.
