L'Eucalyptus

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Mes yeux hurlaient, or personne ne le voyait.
Je souriais à mes amies pour le cacher,
Quand à ma famille, je perdais mon regard
Dans mon imagination qui n'était qu'une mare
De rêves, d'histoires irréels et de mélodies
Qui elle, détruisait petit à petit mon ouïe.
Mais que faisais-je là, à regarder la vitre,
Oh! Et puis, que devais-je donner comme titre
À ce que je voyais derrière la fenêtre,
Un Eucalyptus qui essayait de renaître!
J'admirais l'arbre mort s'élevait vers le ciel
Comme on admire un pauvre oiseau blessé, sans ailes.
Mais savais-je seulement ce qui me détruisait?
Non, il m'arrivait de trembler, pleurer, crier,
Quand je ne pouvais m'envoler avec Musique,
Ou nager dans les magnifiques poèmes lyriques,
Je plongeais mes yeux marrons dans la vie morose.
Apparaissait alors, sur mes iris, la prose.
L'arbre mort, soudain, prenait des plus belles couleurs,
Ma dernière phrase n'était plus "Je me meure je me meurs!"

Mon recueil de poèmes Où les histoires vivent. Découvrez maintenant