L'espéré

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Je revoie les rayons déchirant le ciel,
La mer des nuages tirer vers le rose, orange,
Et le soleil naître, son éclat éternel
Donnait à la montagne cette teinte étrange:
Ce rouge flamboyant comme celui de l'astre!
Puis j'admirais aussi la Méditerranée,
Je m'effrayais devant ses vagues, rouleaux bleus mettre
Sur les grains, tout ce déchaînement d'eau salée.
Qu'elle puissance, qu'elle merveille, qu'elle immortelle,
Car jamais la mer ne s'arrête, c'est sans fin!
Par la suite, l'étoile et la lune, querelle
Qui ne s'éteindra jamais, s'affrontaient mais vint
La lourde raison et la dure vérité:
Le soleil gagnait le jour, l'autre la nuit.
Oh, oui! J'aimais ce que je voyais "la beauté",
Mais il arrive que l'âme soit dans le puit,
Il n'est donc plus possible de voir l'espéré.

Mon recueil de poèmes Où les histoires vivent. Découvrez maintenant