Lentement

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Le vent soufflait dans la vallée de mes pensées,
Un peu trop fort, trop brusque, un peu trop violent,
Trop saccageur, il a tout fragilisé!
Je le sens, il est présent, géant ouragan,
Il ne faiblit pas, brise n'est qu'un lointain songe.
Que m'arrive-t-il, à la fin? Que me veut-il?
Cette tornade avance très vite, elle me ronge,
Seul remède: migrer sur cette déserte île
Où la musique est forte et où le soleil brille
Pour éclairer Merveilleux Coquelicot Rouge,
Imagination enfermée dans une grille.
"Quelle chance!" me diriez vous, la clé, je la trouve
À mes côtés, regardant avec moi le vent
Qui souffle et resouffle dans ma fragile tête.
Quel malheur! Celui là ne se tait point, il prend
Ma raison, mon bonheur. Cependant, la fleur prête
Une idée, une histoire, un possible futur.
Alors tout paraît plus beau, plus joyeux. Le vent
Crée la grande panique, il a percé le mur,
Mais le rubis dessine un rire...lentement.

Mon recueil de poèmes Où les histoires vivent. Découvrez maintenant