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Je m'assois sur les marches d'escaliers après avoir balancé mon cadeau au sol. Je plie mes genoux puis commencent à pleurer comme je l'avais jamais fais.

Les premières neiges commencent à tomber.

On dit que si les premières neiges tombent alors que tu es avec la personne qu'on aime, on finit notre vie avec lui.

Mais moi à la place, je me retrouve seule sous la neige, alors que lui ses premières neiges sont sûrement avec cette fille.

Mes yeux deviennent rouges à force de pleurer. Ça fait plus d'une heure que je suis assis à pleurer sans pouvoir me calmer.

Je n'ai jamais été aussi frustré de toute ma vie. Je n'ai jamais autant éprouvé de haine, mais c'est normal, après une tel trahison.

J'entends les pas de quelqu'un s'approcher puis je ne sens plus la neige atterrir sur ma tête.

Je relève la tête pour voir Naoto avec un parapluie.

- Tu vas attraper froid comme ça, rentrons.

- Non, laisse moi. Je suis bien ici.

- C'est pas en pleurant que tout va s'arranger.

- Mais je sais ! C'est bon, j'ai pas besoin de ta pitié. J'ai compris que c'était impossible et que j'ai espérée pour rien alors laisse moi maintenant ! Je lui cris.

Après m'être défoulée sur lui, il va sûrement partir lui aussi.

Je pensais qu'il était parti mais au contraire, il s'assoit à côté moi, avec le parapluie toujours sur nous.

- Alors je vais rester là avec toi.

Je soupire puis me lève et commence à marcher loin de lui.

Je pensais l'avoir semé mais il continu de me suivre en me couvrant de son parapluie.

- Où tu vas ? Tu rentre chez toi ?

- À ton avis. Je commence à avoir froid.

Je marche jusqu'à chez moi, ne prenant pas la peine de le saluer, j'entre directement chez moi.

Il n'y a personne, tant mieux, je vais pouvoir tout lâcher dans le calme.

Je retire mes chaussures puis part me changer et mettre mon gros pull.

Je roule en boule sur ma couette et m'assois sur mon lit en fixant un point de ma chambre.

Pendant des heures et des heures, je n'ai fais que fixer ce point.

Ses images de Chifuyu et de cette fille étaient encrés dans ma mémoire. Je revoyais en boucle cette scène que j'avais envie d'oublier.

Ma respiration se fait de plus en plus irrégulière.

Le fait que Mia et Baji étaient au courant me brise encore plus.

Maintenant, plus rien à de sens.
Il était celui qui illuminé mes journées, qui arrivait à me réveiller le matin juste pour le croiser.

Et maintenant que cette lumière est partie, il ne me reste que la pénombre et le vide.

La porte de ma chambre s'ouvre brusquement pus je vois la tête de ma soeur dépasser.

- Tu es là, je voulais te parler.

Je me lève de mon lis et avance vers la porte. Je lui ferme la porte au nez en la mettant à clé.

- À partir de maintenant, je ne veux plus jamais que tu me parles. Je lui dis à travers la porte.

Je retourne sous ma couette puis m'allonge.

𝕆𝕌ℝ 𝔻𝕀𝔽𝔽𝔼ℝ𝔼ℕℂ𝔼𝕊 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant