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Je sors de chez moi avec le Shojo en question puis marche vers chez lui.

Ce n'est pas si loin que ça, c'est juste à 10 minutes à pieds, mais en rollers ça va vite.

J'entre dans l'immeuble puis prend l'ascenseur. Je clique le numéro puis il monte.

Je sors de l'ascenseur puis part sonner devant chez lui.

La porte s'ouvre sur Chifuyu.

- Mia m'envoie te rendre le Shojo que tu lui a prêté, tiens.

- Merci.

Il prend le Shojo puis un silence long et pesant règne entre nous.

- Bon, euh j'y vais. Je lui dis.

Je me tourne pour partir mais il me retiens avec sa main.

- On peut parler deux minutes ? Me demande-t-il.

- Euh, de quoi ? Haha, y a absolument rien à dire enfin !

Je panique ! Faut que j'arrête de bafouiller.

- Commence déjà par te calmer. Me dit-il en se moquant de moi. Viens, on va marcher un peu.

Il ferme la porte de son appartement puis je le suis dans l'ascenseur.

J'entre avec lui puis nous descendons en bas. Le temps dans l'ascenseur me paraissait bien long.

Nous commençons à marcher tranquillement tandis que je me suis derrière.

Il s'assoit sur un banc puis je fais de même, en sentant mon coeur battre mille à l'heure.

- La dernière fois, j'ai entendu Naoto dire que tu avais attrapé un rhume en restant sous la pluie. Bizarrement c'était le lendemain après la saint Valentin et il avait plu ce jour là.

- Non, c'est-

- Je t'avais appelé ce jour là mais je n'avais jamais raccroché. J'ai regardé sur mon téléphone et l'appel a duré 3 minutes. Est-ce que tu nous a entendu avec Léna ?

- Je m'en souviens plus, tu sais c'était en février.

- Désolé. Je t'ai attendu aussi longtemps que je le pouvais, j'aurais dû attendre encore un peu.

- Pourquoi tu t'excuse, c'est moi qui suis arriver en retard. Je lui dis en me levant du banc. Et puis, ça m'a fait réfléchir.

- Qu'est-ce qui t'a fais réfléchir ?

- Ça m'a fait comprendre que je devrais arrêter de courir après toi alors que tu es déjà avec quelqu'un, ça ne se fait pas. Bon, salut.

- Attend.

Je me tourne pour le regarder puisqu'il m'a tenu la main pour me retenir.

- On reste tout de même ami. Me dit-il.

Cet homme est d'une bonté sans pareille.

- Oui !

Après avoir parlé, je le salue puis commence à patiner pour rentrer chez moi.

Je tourne dans une ruelle mais d'un coup, un main me tire et me plaque sur le mur.

Je regarde la personne puis remarque que c'est un garçon, affreusement laid mais je pense que c'est pas le moment de le juger.

- Tu es mignonne toi.

- Laissez moi partir !

- T'a vraiment cru que je vais te laisser après m'avoir dit ça ?

- Non, mais mon père est de la police, faites attention.

- J'en ai rien à foutre de ton daron. Je veux juste savoir quel goût à une collégienne.

Soudainement, je sens sa main saisir ma hanches en montant de plus en plus haut.

J'essaie de me d'abattre mais il me retiens avec son autre main.

- Lâchez moi sale pervers !

Il met sa main sale sur ma bouche pour le faire taire. Je sens sa main descendre sous la cuisse. D'un coup je ferme mes yeux remplies de larmes.

Je rouvres quand je ne sens plus les mains dégueulasse du monsieur.

Je regarde au sol et remarque qu'il est à moitié assommé.

Chifuyu arrive vers moi puis me serre dans ses bras.

- Essaie de respirer calmement, Mei.

- Chifuyu...

- Je suis là, c'est bon maintenant. Désolé, j'aurais dû te racompagner jusqu'à chez toi.

Mon corps continu de trembler de peur après cette scène traumatisante.

- Putain, t'a pas vu que j'étais là avant toi ? T'aurais pu faire la queue en attendant que je termine. Dit le monsieur en se relevant.

À peine debout Chifuyu lui lance un coup de pied au ventre et il retourne au sol.

- Connard. 

C'est la première fois que je le vois comme ça. Je ne l'ai jamais vu énervé ou même frapper quelqu'un.

C'est vrai que j'ai tendance à oublier qu'il faisait parti d'un gang, avant qu'il ne soit dissous.

Il me prend la main puis m'emmène hors de la ruelle.

Il me pose sur un banc près d'un distributeur puis il me tend une boisson fraîche afin de me remettre de mes émotions.

- Merci.

- Comment tu te sens ?

- Ça va, je me sens un peu mieux maintenant. J'ai juste eu peur de lui.

- Il n'osera pas te retoucher. S'il ose, il n'aura plus ses couilles pour se satisfaire.

Je me rend compte que y a beaucoup de chose que j'ignore chez lui.

- Merci d'avoir été là, Chifuyu.

Il me sourit puis me caresse la tête.

- Viens, je te racompagne jusqu'à chez toi, histoire d'être sûre que personne ne t'approche.

Il me prend la main puis nous marchons vers chez moi.

Une fois en face de chez moi, j'ouvre la porte puis il explique tout à ma soeur.

Je monte dans la salle de bain et m'y enferme.

Ce mec a osé me toucher de ses mains sale, il faut que je me lave.

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