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Pdv Mei :

Depuis ce jour-là, je ne suis pas allée au magasin. J'ai tellement honte de moi !

Aujourd'hui c'est le weekend et mes parents sont en déplacement pour le travail.

J'entends la porte d'entrée s'ouvrir puis je vois ma sœur entrer.

Oh non, elle a encore abusé de l'alcool.

- Pour quelle raison tu rentres comme ça ? Je lui demande.

- Je me suis disputé avec Baji. *Hic*.

Je l'emmène dans sa chambre et l'allonge sur son lit.

Décidément... L'alcool fait des ravages.

- Pourquoi vous vous disputez ?

- Parce qu'il m'a dit que Chifuyu t'aimait ! Il est pour votre relation alors que tu es mineure, c'est injuste !

Chifuyu m'aime ? Non, c'est pas possible... Pourtant elle n'a pas l'air de mentir, la dernière fois il m'a embrassé de son propre chef.

Je sors de la chambre puis marche prendre ma veste.

Je sors dehors et court jusqu'à son appartement. Une fois arrivé, je prends l'ascenseur.

Est-ce que je fais bien ?

Il se peut qu'elle ait menti puisqu'elle était ivre.

J'arrive devant sa porte puis appuie sur la sonnette, une première puis une deuxième fois.

La porte s'ouvre et je saute sur lui pour l'embrasser.

Il eu le réflexe de passer son bras autour de moi et recule de quelques pas, sous mon poids.

La porte d'entrée se referme et je continue de l'embrasser.

- Attend... Mei.

Je me sépare de lui. Malgré qu'il fasse sombre, je pouvais le voir rougir un peu.

- Je vais le dire une dernière fois. J'aimerai que tu sois honnête avec moi.

- Me dire quoi ?

- Je t'aime Chifuyu. Peu importe les années qui passent, même si ça fait quatres ans que je ne fais qu'espérer, même si tu me considère juste comme une petite soeur parce que je suis plus jeune. Ça ne changera rien au fait que je t'aime plus que quiconque, alors s'il te plaît, juste une dernière fois, j'aimerai entendre une réponse sincère venant de toi, pour savoir si je dois renoncer pour de bon. S'il te plaît Chifuyu, s'il te plaît. Je lui dis avec les larmes qui coulent à flot sur mes joues rosies.

Je passe mes mains sur mes yeux pour essayer de cesser mes larmes mais en vain.

Comme d'habitude, il ne dit rien. Je suis bête d'avoir espéré. Finalement, j'ai juste perdu mon temps. Des années à espérer pour rien, je me sens tellement pathétique.

- Désolé du dérangement.

Je sors de son appartement en courant, ignorant le fait qu'il crie mon nom pour que je revienne.

Je ne peux pas lui faire face, j'ai trop honte.

Je sors dehors et remarque qu'il pleut beaucoup trop, mais je m'en fiche, je cours sous cette pluie froide.

Je m'arrête à bout de souffle devant un parc, j'y entre et m'assois sur la balançoire.

Je commence à avoir froid, je suis toute mouillée, je ne sais pas où je suis, tout ce que je veux c'est de m'enterrer six pieds sous terre.

𝕆𝕌ℝ 𝔻𝕀𝔽𝔽𝔼ℝ𝔼ℕℂ𝔼𝕊 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant