Elle grandissait
Et le cerisier rapetissait
Les cerises disparaissaient
Et les feuilles se floutaient
Chaque jour elles comptaient les pas,
Les pas qui la séparait du cerisier,
Elle voyait la distance diminué chaque fois
Chaque fois sa vue avait baissée
Lorsqu'elle fut à cinq pas d'écart
Et qu'elle ne distingua plus que des taches rouges
Un coup de vent emporta tout son espoir
Et emplit de larmes ses yeux en qui elle espérait tous les jour,
L'arbre qui entendit l'enfant pleurer,
Lui offrit un de ses fruits qui la remplissait de plaisir
Et le gout du soleil lui fit esquisser un sourire
Que même le plus mal voyant
Pouvait sentir tant il était rayonnant
La fillette ferma ses paupières
Et l'odeur du plus beau cerisier du japon l'empli toute entière...

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Enfant poète
ŞiirVoici des poèmes que j'ai écrit cette année, ce ne sont pas des poèmes d'amour, je trouvais cela peu enrichissant. J'ai préférer écrire sur des sujets plus philosophique et moins personnel. Cela dit, ces poèmes, je les ai écrits à partir d'interpré...