𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝐓𝐖𝐎 : 𝐉𝐄𝐀𝐋𝐎𝐔𝐒

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ABBY CARTER


Boston, États Unis.


-


Mes bras étaient croisés sur ma poitrine, je m'étais arrêtée face à sa voiture qu'à force, je connaissais si bien.

Lui, avait déjà mis ma valise dans son coffre. Il attendait juste que je l'écoute et monte dans sa voiture. Mais comme je ne le faisais pas, je sentais sa colère se décupler.

Il voulait toujours tout avoir.


- Monte dans la voiture.


L'homme face à moi me lançait un regard réprobateur, je voyais son sourcil de gauche se lever. Il avait un tique avec ça. Et maintenant, c'étaient ses bras qui se croisaient à leurs tours.


- T'aimes me mettre hors de moi ? Si c'est le cas, dis-le-moi directement.


Je laissais mes yeux roulaient dans leurs orbites. Mes bras se laissaient tomber et mes jambes me menaient vers cette porte.

Ma main se posait sur la poignée, mais se faisait recouvrir par une autre. Mes yeux auparavant baissés se relevaient. Et sans grande surprise, c'était lui que je voyais.


- Et non, c'est raté.


Sa main se posait sur la mienne, la pressait, la pressait si fort que la portière s'ouvrait. J'avais oublié l'espace d'une seconde qu'il voulait toujours m'ouvrir la portière.

Gentleman de mes deux.

Il me lançait un sourire en m'incitant à monter sur ma place à l'avant, sa main attrapait la ceinture qu'il me tendait. J'avais l'impression d'être un enfant quand j'étais avec lui.

Avait-il oublié que j'avais dix-neuf ans ? Et plus cinq ?!

Je soupirais pour la énième fois de la journée. Et sa main refermait aussitôt la porte. Moins de deux secondes après, Éros montait déjà à l'avant de son véhicule.

Et puis son parfum qui me montait à la tête, n'arrangez rien.


- Quand est-ce que tu vas arrêter de faire le bébé ?

- Je peux rentrer toute seule.

- Dommage, tu devrais me remercier.


Il souriait à la fin de sa phrase. Avant de me tendre son téléphone portable, sur l'écran s'affichait une playlist ou mon nom complet s'affichait sur le haut.

C'était la seule chose qui m'interpellait.


- Pourquoi ?

- Tu veux mettre de la musique ou rester dans ce silence de mort jusque chez toi ? Étant donné que madame boude pour aucune raison.

- Pourquoi tu as une playlist avec mon nom ?

- Ce n'est qu'une playlist, Abby. Elle contient juste les musiques que tu aimes. Pas besoin d'en faire tout un..-


Il parlait trop. La première musique que je mettais était du Lana Del Rey. Celle-ci le coupait dans sa phrase.

Son regard passait de la route à moi. Son sourire qu'il essayait de cachait le trahissait.


- Pourquoi Abbygaëlle ?

- Parce que... Ça te dérange ?

- Fortement, oui. Je déteste ce prénom. Tu le savais, comme elle.


𝐄𝐋 𝐏𝐀𝐂𝐓𝐎 | 𝐓𝟏 & 𝐓𝟐Où les histoires vivent. Découvrez maintenant