𝐓𝐎𝐌𝐄 𝐓𝐖𝐎 - 𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝐅𝐎𝐔𝐑 : 𝐅𝐄𝐀𝐑𝐒

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ABBY CARTER

27 Mars 2024

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Le son et l'éclairage d'un orage venait brouiller le signal qu'émettait la télévision. Celle-ci se mettait à grésiller. Et des lignes de différentes couleurs apparaissaient.

Je soupirais de rage en appuyant sur le bouton afin de l'éteindre. La télécommande rejoignait le meuble et le calme me baignait de nouveau.

La pluie tombait depuis ce matin, celles-ci ne s'étaient pas arrêtées une seule fois. Son bruit claquait sur les fenêtres fermées en cohésion avec les éclairs.

Je prenais le temps de me lever en étirant mon dos, puis j'attrapais une pince et attachai ma longue natte sur le haut de ma tête.

Ensuite, je referme la ceinture de mon peignoir qui s'était légèrement enlevé autour de moi. Je m'approchai de la cuisine en allumant le four et sortis une pizza qui trainait dans le congélateur.

Mais mon mouvement s'arrêta en entendant toquer à la porte d'entrée. Stress. Stress. Stress...- Je m'approchai de celle-ci en laissant mon regard planer dans l'œil de bœuf.

Un homme, une casquette grise sur le haut de sa tête, tenant dans ses bras un assez gros colis.

Bordel, mais il était dix-neuf heures.

J'attrapais la clé et tournai le verrou afin de déverrouiller la porte. L'homme inconnu me salua en me tendant une sorte de tablette, me signifiant de «  signer  ».

Une fois la chose faite, j'ai à peine le temps de cligner des yeux que l'homme était déjà parti. C'est le bruit de la porte du bas qui me sortait de ma légère absence.

Le bois se referma grâce à l'action de mon pied sur celui-ci, sans oublier de remettre le verrou d'acier à sa place. Mes bras portaient ce carton avant de le poser sur le canapé.

Je n'avais rien commandé pourtant.

J'attrapais une paire de ciseaux afin d'arracher le scotch qui refermer la boîte et les inscriptions la marque m'interpeller.

« Interflora »

Une entreprise de livraison de fleurs ?

Au fond de moi, je ressentais une nouvelle sensation que je ne connaissais pas encore. J'avais encore plus hâte d'ouvrir le paquet.

Les morceaux de cartons volaient dans la pièce quand je sortais de la boîte un magnifique bouquet de roses. Un bouquet de roses blanches.

Je retournais presque le bouquet dans tous les sens à la recherche d'une carte ou d'un nom. Et enfin, sous celle de la marque, il y avait un bout de papier blanc.

Sur celui-ci, des inscriptions faites d'une couleur or étaient inscrites. Les mots me montaient et mes sourcils se fronçaient instantanément.

« Cela est juste un petit présent pour te prouver l'amour que j'éprouve pour toi. »


—  Putain de merde.


Mon regard parcourait de nouveau cette carte, plusieurs fois d'affilée même. J'essayais tout de même de chercher un nom, une initiale ou un indice.

Mais rien. Il y avait uniquement ce mot. Rien de plus.

Cela venait peut-être d'Éros ? Non, impossible.

Je mottais aussi vite cette idée de la tête en prenant un vase que je remplissais d'eau avant de placer le magnifique bouquet dedans.

𝐄𝐋 𝐏𝐀𝐂𝐓𝐎 | 𝐓𝟏 & 𝐓𝟐Où les histoires vivent. Découvrez maintenant