𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝐓𝐇𝐈𝐑𝐓𝐘 - 𝐒𝐈𝐗 : 𝐖𝐇𝐄𝐑𝐄 𝐈𝐒 𝐌𝐘 𝐃𝐀𝐃 ?

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ABBY CARTER

« Passé écrit au présent et émettant des moments dans le temps actuel »

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J'étais assise dans le canapé, sur mes genoux vêtus d'un collant violet se trouvait l'une de mes poupées Barbie préférées.

Je faisais tout pour que mes oreilles fassent abstraction de ce qui se passait dans la cuisine.

Mais malheureusement, leurs cris et leurs disputes étaient déjà trop violentes.

Du haut de mes cinq ans, je ne comprenais pas pourquoi maman demandait à papa d'arrêter de nous délaisser.

Elle se plaignait qu'il était toujours au travail, que ses amis passaient avant nous et que le soir à la maison, papa restait dans son coin.

Je comprenais ma mère, sur ce coup-là, elle avait totalement raison. Maman avait toujours raison.

Si j'avais su...

La dispute commençait à aller trop loin, et malheureusement pour moi, c'était comme ça presque tous les soirs.

Ça criait, maman criait sur papa et papa ne lui répondait pas. Je pouvais même parier qu'il ne l'écoutait tout simplement pas.

Je le savais.

Je l'avais surtout vite compris quand un soir en venant récupérer un verre d'eau, c'est papa que j'avais vu assis dans le canapé le casque sur les oreilles avec maman face à lui. Maman qui n'en pouvait plus de cette situation.

Mais ce jour-là, c'était moi qui n'en pouvais plus.

J'en avais tellement marre que je m'étais mise à crier. Ils étaient encore en train de s'engueuler pour une broutille.

Mais moi, moi je voulais seulement aller au parc de jeux pour rejoindre mon amie.

Tous les samedis, avec Mia on se retrouvait au parc du McDonald's et on jouait ensemble.

Et ma voix avait crié sur eux. Je n'en pouvais plus de leurs cris à longueur de journée.


- Arrêtez de criez !


Avais-je dit en entrant dans la cuisine, ma mère avait immédiatement baissé son regard vers moi. Et elle m'avait souri.

J'étais prête à la rejoindre quand ses bras se sont tendus vers moi. Mais les mains de papa ont été plus vite qu'elle.

Il m'avait porté et mis sur son dos, avant de me reposer sur le canapé. En enfilant son manteau de cuir.


- Je peux venir-...


Mais c'était la voix de maman qui m'avait coupé dans ma phrase, elle m'avait souri, puis radicalement son humeur avait changé.


- Non Abby tu montes dans ta cham-...

- Tu veux mettre quel manteau ma princesse ? Le rose ou le noir ?


𝐄𝐋 𝐏𝐀𝐂𝐓𝐎 | 𝐓𝟏 & 𝐓𝟐Où les histoires vivent. Découvrez maintenant