𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝐓𝐖𝐄𝐍𝐓𝐘 - 𝐅𝐈𝐕𝐄 : 𝐑𝐄𝐅𝐋𝐄𝐂𝐓𝐈𝐎𝐍𝐒

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ABBY CARTER


Boston, États Unis.


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- Tu as l'air fatigué ma princesse.


Helen relève la casquette qui était posée sur ma tête du bout de ses doigts en lisant sur mon visage.

Oh que oui. Je suis atrocement fatigué, mais je ne me plains pas, au vu de la nuit chaotique qu'Éros a dû passer à cause de moi.


- Je me trompe ? C'est ton stage qui te fatigue à ce point ?

- Non c'est pas ça.


Elle m'attire dans ses bras après que je sois entré chez elle, ses lèvres se posent plusieurs fois sur le haut de mon crâne.

Wahou... ma mère n'aurait jamais fait ça.


- Qu'est-ce qu'il ce passe alors ? Je te fais ton café à la vanille ? Me demande-t-elle en ayant un petit sourire dans la voix.


J'acquiesce d'un simple hochement de tête en m'asseyant sur la chaise de l'îlot central.

Mes mains se placent sous mon menton, et j'observe Helen s'affairer derrière les fourneaux.

Elle revient quelques minutes après avec une énorme part de gâteau au chocolat et un café, idem pour elle.


- Dis-moi tout ? C'est mon fils ? Il est aussi énervant que ça ? !


J'exprime un léger rire en buvant une longue gorgée de mon café.


- Non, rien de tout ça. J'ai juste fait un mauvais rêve cette nuit.

- Oh, tu as rêvé de quoi ?

- De Mia...Mais c'était extrêmement flou.


Elle soupire en me regardant longuement, elle sait que sa mort me fait encore du mal.Il n'y pas un jour où je ne cesse de penser à elle, à elle et son sourire qui égayait la pièce.


- Tu veux me l'expliquer ? Prends ton temps.

- Je ne sais pas... Au début tout se mélanger dans ma tête, je crois que j'étais assise sur le sol de sa chambre. Et je m'y voyais sans qu'elle n'ait là. Je crois que j'étais dans sa chambre alors qu'elle n'y était pas.


Elle hoche de nouveau la tête en attrapant mes mains dans les siennes.


- Et ensuite je n'avais plus rien... Tout était noir, c'était comme le néant et ensuite tout est venu rapidement, comme une sorte de flash et je nous revoyais, moi et elle, assise dans les jeux d'un parc pour enfants lambda.

- Comment était le parc ? Me demanda t'elle soudainement, je relève mes yeux vers elle, mais elle fuit les miens.


Ses yeux sont baissés sur le morceau de gâteau qu'elle coupe. Et je peux facilement comprendre que le chagrin nous traverse tous les deux. Mais autant elle.

Moi j'ai perdu, une sœur. Une meilleure amie.

Et elle, elle a perdu, sa fille, son rayon de soleil.


- Le parc était grand, il y' avait de l'herbe partout, mais c'était blanc aussi. Je ne sais pas comment bien l'expliquer, mais tout bougeait, parfois je voyais donc le fameux parc et deux secondes après, je voyais un flash... Comme un flash, oui voilà comme un flash d'appareil photo et ensuite la scène changée... Je nous voyais assises dans une voiture en train de chanter nos musiques préférées, puis un autre flash et là plus rien... J'ai vue Mia.... Elle.... Elle était allongée dans sa chambre et ses-... Ses bras étaient recouverts de sang... Et elle serait des feuilles contre elle.


𝐄𝐋 𝐏𝐀𝐂𝐓𝐎 | 𝐓𝟏 & 𝐓𝟐Où les histoires vivent. Découvrez maintenant