𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝐍𝐈𝐍𝐄𝐓𝐄𝐄𝐍 : 𝐃𝐀𝐃

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VLADIMIR IVANSKOV


Boston, États Unis.


-


- Pourquoi depuis hier tu me parles de mariage, alors que-...


Je ricane en entendant sa question, elle relève sa tête de mon torse en affichant un léger sourire sur son visage d'ange.

C'est vrai qu'elle est d'une beauté sans nom, ses yeux en amande qui se ferment presque quand elle rit, ses lèvres pulpeuses qui se lèvent quand elle m'entend rire.


- C'est quoi cette question ? Sérieusement Avaleïa ?!

- Bas quoi ? Depuis hier tu fais que dire ça, j'aimerais avoir des réponses...

- Parce que... Tu n'as pas besoin de savoir !


Elle relève sa tête et le reste de son corps suit en même temps.

Et c'est en l'analysant encore plus que je retrouve l'harmonie qu'elle dégage.

On peut dire que je suis tombé sous son charme, c'est tôt, très tôt même pour le lui avouer, même si je crois que mes paroles lui font clairement comprendre.

Mais hier quand je l'ai vu entrer dans ma boîte de nuit, mes yeux n'ont pas réussi à quitter son visage.

Je peux clairement dire que c'est un coup de foudre, et si je revois Ice et que je lui dis, il va littéralement se foutre de moi.

Et dire que je rigolais quand il m'avait annoncé que la femme qu'il avait rencontrée dans la même soirée était enceinte et avait presque la bague au doigt.

La roue tourne, comme on dit.


- T'es vraiment bizarre

- J'ai fais quoi encore ?

- Je te trouve bizarre, mais je ne te dirai pas pourquoi alors.


Elle repose son visage sur mon torse en secouant sa tête, je soupire en posant ma main droite sur son dos quand soudainement je sens mon téléphone vibrer dans la poche de ma veste qui était d'ailleurs posée sur les épaules d'Avaleïa.

Elle se redresse mollement en ouvrant la poche et me le tendre, sans rien dire.

Je le déverrouille en lisant le message qui vient de mettre attribué.

« - Demain, 15h 00. »

*

J'ouvre mes yeux en sentant une légère brise venir fouetter le devant de mon crâne, je pose mes deux doigts sur mes yeux en soufflant.

Mais en essayant de me lever, c'est là que je remarque une masse totalement affalée sur mon corps

Et merde, j'avais complètement oublié.


- Arrête de bouger, je suis là !

- Tu ne dors pas ? Bordel, on s'est vraiment endormis sur la plage, là ?

- Je suis réveillé depuis une heure, tu dors profondément, pire qu'un animal en hibernation.


Je ricane en frottant mes yeux, quand soudainement j'entends une voix provenir près de la mer.


- Ciao giovani, quindi dormiamo in spiaggia? (Bonjour les jeunes, alors comme ça on dort sur la plage ? )

- Buongiono signore ! Répondais-je quand l'homme reprend sa course le long de l'écume blanche qui se mélangent à ses baskets.


𝐄𝐋 𝐏𝐀𝐂𝐓𝐎 | 𝐓𝟏 & 𝐓𝟐Où les histoires vivent. Découvrez maintenant