𝐂𝐇𝐀𝐏𝐓𝐄𝐑 𝐓𝐇𝐑𝐄𝐄 : 𝐒𝐀𝐃𝐍𝐄𝐒𝐒

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ÉROS VALENTINI

Boston, États Unis.


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-


En passant la porte de la chambre de la jeune fille face à moi, je pouvais remarquer cette pièce nullement changée.

Ses murs étaient encore rose bonbon. Un bureau tout simple qui lui servait de coiffeuse, au vu du miroir posé dessus et du maquillage.

Des guirlandes de LED, représentaient des fleurs, pendaient sur les murs. Sa chambre la représentait. Avant.

Ma main tirait cette chaise de bureau où je m'installais. La brune aux cheveux longs déposait ses sacs au sol en les poussant avec ses pieds contre le fond de la pièce. Avant de se jeter sur son matelas.


- Tu peux sortir ?

- Non.


Elle se relevait sur ses coudes en enlevant les mèches de cheveux qui s'étaient mises par inadvertance sur son front. Magnif...-

Bon, bref...


- Je vais me changer, donc j'aimerais bien un peu d'intimité.


En prononçant cette phrase, elle s'était assise. Le bras soutenait son corps. Ses yeux verts me regardaient. Hypnotique.


- Ça ne me dérange pas. De te voir nue.


Je voyais ses joues s'empourprer avant qu'elle ne me balançait un coussin à la figure. Je disais pourtant la vérité.

Ouais ta gueule, Éros.

La brune se relevait de son lit en attrapant ma main gauche, elle me tirait de toutes ses forces. Mais comme je ne bougeais pas, je décidais de l'aider un peu.

Elle me faisait de la peine. C'est tout.

Mon corps atterrissait dans le couloir, et c'était la porte qu'elle me claquait au nez. Putain. J'attendais quelques secondes avant de poser ma paume sur la porte et de la pousser.


- Mais dégage.


Un rire nerveux me prenait avant que je n'attrape mes clés posées sur son bureau. Je remettais ma casquette, mais elle m'arrêtait :


- Où vas-tu ?

- Chercher ma mère.

- Je peux venir ? Pour..-


Je hochais la tête, elle n'avait pas besoin de le dire. Je le savais déjà. Elle me remerciait en remettant ses baskets de ville. Avant de me tendre la veste qu'elle portait précédemment.


- C'est ?

- Ta veste, il faudrait peut-être que je te..-

- Garde là.

- Mais j'en ai des milliers de vestes.


Elle croisait ses bras autour d'elle en soupirant.


- Garde là. Moi aussi, j'en ai des milliers et puis une de plus ou une de moins, ça ne change rien.


Je lui faisais un clin d'œil. Elle, roulaient ses yeux. J'adore.

Le bruit de mes chaussures qui claquaient contre le parquet avertissait Isabelle. En me voyant, elle me faisait un petit sourire.


- Je prends Abby avec moi.

𝐄𝐋 𝐏𝐀𝐂𝐓𝐎 | 𝐓𝟏 & 𝐓𝟐Où les histoires vivent. Découvrez maintenant