𝐄𝐋 𝐏𝐀𝐂𝐓𝐎 | 𝐓𝟏 & 𝐓𝟐

𝐄𝐏𝐈𝐋𝐎𝐆𝐔𝐄

TW : MEURTRE, SANG, TORTURE

-

Canif.

Flingue.

Couteau.

J'ai tout. Tout. Tout.

La capuche de ma veste se rabattait sur ma tête après y avoir fait un mouvement de mains. Je passais par ailleurs celle-ci en dessous et rabattis mes mèches à l'arrière de mes oreilles.

Mes talons claquent contre le sol, sol mouillé dû à la pluie. Pluie. Pluie.

Pluie : Synonyme : Eau. Comme l'eau qui décorent mes joues.

Funeste.
Triste.
Déplorable.

Ces trois adjectifs étaient la définition de mon état d'esprit actuel.

Funeste, car à chaque endroit où j'allais, le malheur me suivait comme mon ombre.

Tristesse reflétais l'état de mon corps.

Déplorable incarnais ma vie.

Ma vie est déplorable, ma vie est merdique depuis que tu es parti.

Partie. Partie. Partie.

Alors depuis ce jour, mon esprit. Souffre. Souffre du départ que tu as causé dans mon cœur et dans mon âme.

Est-ce que ton cœur vas bien, m'avaient t'ils demander ?

Ils étaient aveugles...!

Mon pied tapait dans un gros caillou, je m'avançais et continuais cette route sans le lâcher.

Mais comme tout le monde, il finira par faire lui même sa route. Malheureusement.

Face à moi se trouvais lui, Alban Mendès. Clope à la main. La fumée se propage dans l'air.

2/5 ...

S͟e͟c͟o͟n͟d͟ ͟s͟u͟r͟ ͟l͟a͟ ͟l͟i͟s͟t͟e͟ ͟ ͟

Le froid. Froid. Froid.

Il faisait tellement froid que sa fumée crée des formes imaginaires dans l'air.

C'était plutôt drôle.

Mais bientôt tout cela ne sera plus aussi drôle, car la fumée ne sortira plus de sa bouche, non elle sortira de son corps entier.

Ton corps se transformera en fumier. Comme toi. Oui toi, tu n'es qu'un fumier de première classe.

Le bruit de mes chaussures s'accélérait quand je le voyais se redresser.

Merde.

- Excuse moi ? Tu n'aurais pas un briquet à me dépanner, s'il te plaît ?