Chapitre 17

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Update: J'ai d'excellentes nouvelles! Suite à mon chapitre sur mon traumatisme, j'ai tenté de recontacter la fille qui m'a fait ça. Je l'ai retrouvée il y a une semaine et on a discuté. Elle a très bien réagi et a été adorable et compréhensive, vraiment ça aurait pas pu mieux se passer. Elle regrette ce qu'elle a fait et je vais mieux. 

Je pourrais peut-être pas tout de suite retourner dans les vestiaires à la piscine, mais je remonte la pente petit à petit. Je suis tellement contente d'avoir eu le courage d'écrire ce chapitre, parce que c'est ce qui m'a vraiment aidée à m'en sortir. Merci à tous ceux qui m'ont soutenue, bravo à vous, bravo à moi.


La rentrée arriva extrêmement vite, avec son lot de soucis et de stress. Phoebe et moi nous nous retrouvâmes dans une classe sans nos autres amies, et nous détestions le reste des gens avec nous. Nous nous assîmes tout au fond de la rangée de la fenêtre, et l'année commença.

Elle avait insisté pour ne pas rendre notre relation publique tout de suite, alors je respectais son choix. En classe, nous étions simples amies, à la récréation dans les toilettes nous étions bien plus que ça. J'adorais cette ambiance, elle et moi, sans personne d'autre, au fond de la classe près du chauffage. On séchait les heures d'art pour s'embrasser, on passait les heures de science à dessiner, les heures de sport à rigoler, les heures de perm à regarder des séries sur les ordinateurs de l'école, sous prétexte de bosser sur le journal au CDI. Je lui fis découvrir "Hazbin Hotel" et "Helluva Boss", deux séries de Vivziepop disponibles sur Youtube que je vous ordonne d'aller voir immédiatement.

Tout cela était comme un rêve. Je n'aurais pas pu rêver mieux. Nous tenions un "Carnet de souvenirs de Phoebe & June, 2023-2024" où nous écrivions tous nos souvenirs, nous collions nos dessins, nos conneries etc...

Nous avions commencé à envisager une colocation en banlieue de Paris quand nous aurions 18 ans, avec un grand salon, une chambre pour chacune, un balcon...

Mais.

Oui il y a un mais.

Mais notre complicité avait alerté les gens de notre classe. Vic et ses moutons, en fait. Elles ne cessaient pas de faire des insinuations. C'était épuisant pour nous.

La prof principale nous avait prévu une classe de neige en janvier, en précisant que les chambres seraient de quatre lits maximum. Je m'étais tournée vers Phoebe, inquiète.

-Comment on va faire? Y'a pas assez de lits pour Elia, Penny et Léa...

Vic avait rétorqué:

-Pas besoin. On sait tous que vous allez finir dans le même lit, toi et Phoebe de toute façon.

-Oh oui, et toi si tu continues de nous faire chier, j'ai l'impression que ta chambre va étrangement se remplir de neige à quatre heures du matin. N'oublie pas ta pelle en faisant ta valise, j'avais répondu. 

Je savais que ce n'était pas suffisant, elle finirait par avoir la confirmation qu'on était ensemble. Mais pas tout de suite, ok? Il fallait encore un peu de temps à Phoebe.

Mais l'envie ne me manquait pas de l'embrasser sous les yeux de Vic. Ses gros yeux de morue là. On dirait un poisson mort, et l'odeur qui va avec.


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Une bague sur le majeur (Friends to lovers)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant