Je me réveille dans un hôpital, entourée d'inconnus et j'apprends que je ne suis plus à RedHolt, mais dans la ville de Struncing Cross ! Deux inspecteurs viennent me voir pour m'interroger et l'un deux est celui qui m'a envoyée à l'hôpital ! Et main...
Après le départ d'Elena et Jake, nous nous jetâmes un regard pas des plus agréable avant qu'il ne me dise :
— Si cela ne vous dérange pas, je souhaiterais me reposer.
— Bien sûr, aucun soucis.
Le jeune homme aux cheveux bruns me tourna le dos. Je m'approchai, alors pour redresser la couverture avant de m'asseoir de nouveau sur le banc. On ne pouvait pas s'apprécier, je me doutais de la raison mais il allait falloir que l'on coopérait un minimum... Au moins pour Elena.
— Je peux sentir votre regard dédaigneux, monsieur Olivarez.
— Vous êtes vraiment narcissique monsieur Glaertats, je réfléchissais simplement à un moyen d'aider Elena. La seule solution que j'ai trouvé est qu'il serait que l'on coopère.
— J'ai le regret de vous annoncer que cela me paraissait évident, me lança-t-il d'un ton méprisant tout en se redressant sur son lit. Je vais aller droit au but Monsieur Olivarez, je me méfie fortement de vous, et je soupçonne que vous serez du côté du collectionneur ou de cette femme qui dirige le centre Pureum. Je ne sais pas ce que vous voulez à Elena mais-
— Monsieur Glaertats, ça ne se-
— Appelez-moi Kieran, monsieur Oli-va-rez, dit-il tout en appuyant chacune des syllabes de mon nom.
— Très bien, Kie-ra-ne, repris-je en faisant de même avec le sien, ce qui me coûta un regard qui aurait pu me tuer si cela s'avérait être possible. Ça ne nous sert à rien de se méfier l'un de l'autre, je peux vous assurer que tout ce que je vous ai dit est vrai. Je ne sais pas comment je peux vous le prouver mais sachez que je peux vous aider.
— En quoi ? Je trouve qu'Elena vous fait trop facilement confiance, mais vous vous doutez bien qu'avec moi, les choses ne seront pas pareilles.
— Très bien... Je sais ce qui s'est passé, quand Elena a quitté votre appartement.
— C'est-à-dire ?
— Je connais votre "capacité spéciale". Elena est très maligne et l'a remarqué quand elle vous a vu à terre.
— Et comment vous pouvez savoir tout ça, monsieur Olivarez ?
— Vous rappelez-vous de notre discussion lors de la première apparition des "capacités spéciales" d'Elena ? (chapitre 14)
Je le vit réfléchir, puis son regard comment ça a changé. Je vois qu'il repense à cette soirée et m'entends dire : "Eh bien... Je peux lire les pensées d'autrui."
— Oui, c'est bien à ce moment-là, vous me croyez maintenant ? Il me lança un regard complètement perdu et déconcerté avant de me dire :
— Très bien, dit-il en ravalant sa salive. Si vous pouvez vraiment lire dans les pensées, dites-moi exactement ce que je faisais quand Elena est partie, me lança-t-il avec une pointe de défi digne de lui.
— Hmm, par quoi commencer ? Vous étiez contrarié, et vous vouliez oublier cette discussion, vous avez tenté de dormir, mais sans succès, de travailler sur le collectionneur mais vous n'en fîtes rien à cause de vos sentiments pour El-
— Okay, okay et après ça ? Vous voyez l'intrus ? me demanda-t-il rougissant ?
— Je ne pensais pas que nous nierez vos sentiments comme ça mais passons. Je voulais le taquiner un peu et il faut croire que ça a fonctionné, satisfait je repris. Je vois les choses sous la vision de celui ou celle à qui je lis ses pensées. Vous ne l'avez pas vu, alors moi non-plus. Il y eut un moment de silence avant que je ne dise : Je sais que cela vous tourmente encore mais je suis désolé pour votre maman. Il me lança un regard haineux et emplit de tristesse avant de fixer le sol.
— Vous savez très bien ce que je pense de vous Ezra, sachez que je me méfie toujours de vous. Sachez aussi que vous n'êtes pas mon psy et que je n'en ai pas besoin. Donc si vous pourriez garder pour vous tout ce que vous savez sur mes- mes "capacités spéciales" et ma mère, ça serait un bon début pour que j'évite de vous étriper, dit-il tout en me regardant avec un air amusé sur ses dernières paroles.
— Je suppose qu'on peut faire la paix ?
— Une provisoire alors, dit-il tout en lâchant un léger rire. Je souris et nous nous serrâmes la main. Par contre, je ne plaisantais pas quand je disais que je voulais piquer un somme.
— Oh bien sûr ! Reposez-vous bien, je serai ici au besoin. Il me tourna le dos de nouveau avant de s'endormir pour de vrai cette fois-ci.
C'est un sacré jeune homme celui-là, il en a vécu des choses pour un si jeune. Au moins il me déteste moins qu'avant. Enfin, je me demande qui peut bien être cet intrus, je ne suis pas inspecteur de police mais ça a forcément un lien avec le collectionneur ou bien le Book et Elena !
J'entendis un son étrange. Comme si l'on toquait à une porte sauf que ça se passait dans ma tête... Je fermai alors mes yeux pour essayer de trouver qui m'enverrait un signal.
Aidan ? C'est toi ? Le monde autour de moi changea, je ne savais pas ce qui se passait mais je gardai les yeux fermés jusqu'à ce que je sente que ça s'arrête.
— Ezra ! C'est toi !
J'entendis la voix d'un jeune homme venant de derrière. Je me tournis et vis un jeune homme aux cheveux bruns, comme ceux de Kieran et des yeux ambres comme ceux d'Elena. Je reconnus aussitôt Aidan qui se jeta dans mes bras.
— Mon garçon, comme tu as grandis !
Je l'enlaçai et l'examinai des pieds à la tête.
— Ezra, s'il te plaît, protège Elena et ces deux inspecteurs qui l'accompagnent.
— Mais bien sûr, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour les protéger ! Mais où est-ce que tu es ? Elena nous as dit que tu es en fuite, qu'est-ce qui se passe ? Si tu m'expliquais, je pourrais t'aider et te protéger Aidan !
— Protèges le Book et le collier, j'ai l'impression qu'à force de vous parler on va me retrouver et la trouver elle aussi !
— Mais qui ! Si tu m'en dis plus, je pourrais t'aider !
— Je n'ai plus beaucoup de temps alors s'il te plaît éloigne la le plus possible de moi, fais en sorte qu'elle m'oublie ! Je ne veux pas qu'il lui arrive malheur par ma faute ! Merci Ezra, finit-il par me dire avant de disparaître dans le néant.
— Ezra, vous allez bien ?
J'ouvris les yeux de nouveau et vit la tête blondinette de Jake.
— Je ne sais pas si on peut dire ça...
Notes de l'auteure :
Qu'avez-vous penser de ce chapitre ? Je ne reçois pas beaucoup d'avis, ce qui ne m'aide pas à avancer, à savoir si c'est bien, s'il y a des choses bizarres, par exemple. Ou que tout simplement ça ne vous plaît pas. Alors ne soyez pas timides ! Je ne mords pas ;) La partie commentaire est juste ici ^^ ->>>
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