IDF

CHAPITRE IX

Pour les chapitres contenant du combat et de l'action, je désire passer en point de vue omniscient. Ça me facilite l'écriture descriptive pour l'instant. Si jamais mon avis évolue là-dessus, j'apporterai une modification sur cette façon de procéder. Je vous souhaite une bonne lecture !

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Le combat débute. Les deux hommes se jaugent de loin et ne bougent pas d'un millimètre. Après quelques secondes d'immobilité, c'est le jeune Adéis rempli de fougue qui s'élance sans la moindre hésitation. Fobos saisit rapidement son arme et l'envoie puissamment vers son adverse. Une impacte a lieu au niveau du cou de ce dernier, ce qui a pour conséquence d'agiter la salle. Le public vient de monter dans le train du combat.

La partie touchée du cou d'Adéis s'émiette et se reforme en l'espace de quelques milliseconde pendant que ce dernier tente d'attraper le boomerang situé désormais derrière lui. Oui mais voilà. La force émise dans le lancé de Fobos est telle, qu'Adéis est emmenée dans l'élan du boomerang et décolle littéralement du sol. Il tente de reprendre le contrôle en s'y accrochant à l'aide de ses deux mains mais l'arme s'enfonce profondément dans ses paumes. Malgré cela, le jeune homme ne bronche pas et ne relâche que légèrement sa prise. Il ne tente plus de ralentir l'arme. Désormais, il s'y accroche en sachant qu'elle va l'amener tout droit vers son adversaire sans aucun détour.

Fobos s'enfonce légèrement de le sol afin de récupérer son arme qui revient vers lui. Arme désormais accompagnée d'un voyageur express.

— Rend moi ça. Ordonne t-il en agrippant cette dernière.

— Certainement pas. Lui renvoie Adéis en lui envoyant un coup de pied vers le visage.

Fobos n'a aucun mal à esquiver l'attaque en lâchant prise et en se baissant, mais il se prend dans la foulée un violent coup de coude dans le dos, ce qui a pour conséquence de le propulser vers le sol. Le choc est assez fort pour casser le béton de l'arène et peut être au passage, le dos de Fobos qui grimace légèrement. Il s'élance et prend appuie sur ses deux mains afin de se retrouver la tête en bas et les pieds parfaitement dirigés vers l'estomac d'Adéis. Deux puissants coups de pieds partent s'écraser dans le ventre de ce dernier qui lâche l'arme sur le coup.

Le souffle court, il établit une distance de sécurité rapidement et reprend son souffle qui vient d'être coupé. La force de Fobos est plus grande, bien plus grande que ce qu'il imaginait. Et il possède un léger désavantage dans ce cas précis puisqu'il ne possède aucune arme qui lui permettrait de combattre de temps à autres à distance. Il va devoir y aller au corps à corps avec un homme qui possède une force brute conséquente. 

Fais chier. Pense t-il.

Adéis est un homme rempli de défaut. Il est hautain, impatient, borné et insolent. Mais si Adéis se permet d'afficher pleinement ses défauts ainsi, c'est bien parce que personne n'a jamais été assez bien placé pour lui demander de les corriger. Adéis commande, Adéis décide et Adéis tabasse. La troisième action lui permet d'assurer la bonne tenue des deux premières. Et Fobos ne va pas déroger à la règle. Adéis compte bien lui botter le cul en bonne et due forme.

Le jeune homme s'élance de nouveau et s'éparpille volontairement en grain de sable une fois arrivé devant son adversaire. Il reforme uniquement son poing droit qu'il envoie valser en plein dans la mâchoire de l'aîné Alan'zhia, puis agrippe fermement sa gorge, effectue un tour rapide sur lui même et l'envoie rejoindre le plafond de l'arène.
Au contact du plafond, Fobos fait trembler l'entièreté du bâtiment. Légèrement sonné sur le coup, il reprend rapidement ses esprits et se sert désormais du plafond  comme d'appui. Il plisse les genoux, concentre son fluide dans ses pieds et se propulse rapidement pour rejoindre de nouveau le sol. Il est accueillit par Adéis qui l'enchaîne de diverses coups. Fobos tente de parer cette averse du mieux qui le peux et envoie un crochet du droit bien placé. Adéis secoue légèrement la tête mais encaisse sans broncher.