Et puis je suis morte. (Une histoire lesbienne)

Chapitre 5

  Je me réveille toujours et encore dans mon matelas posé au milieu du salon, ça fait aujourd'hui une semaine que Marie est venue pour m'inviter à cette soirée d'où je me suis enfuie. Je n'ai pas revu Marie depuis et je ne réponds plus ni à ses messages ni à ses appels. Je reçois toujours ses messages environ toutes les deux heures. Ca s'est amélioré, au départ c'était toute les cinqs minutes.

  Aujourd'hui je décide de faire tout le ménage dans cette maison. Pendant que je vais dans la cuisine, nettoyer toute la poussière, ranger tous les courriers ici depuis des années, laver le sol, je réfléchis à ce qu'il se passe dans ma vie actuellement.

  Je ne comprends pas le sentiment que je ressents envers cette femme. Je n'ai jamais ressentis ça avec quelqu'un.

  Ayant vecue mon enfance avec une tante psycopathe, je n'ai pas sue reconnaitre l'amour, pour elle, ce n'etait pas si simple de reconnaître l'amour, elle ne pouvais tout simplement se dire qu'elle ressentait le sentiment de l'amour, avec elle s'etait souvent les extrèmes. C'était souvent qu'elle devenait paranoïaque d'un homme. Elle se mariait avec et ensuite s'imaginait prisonnière de lui et le tuait. Vous comprenez que ce n'est pas le meilleurs exemple de l'amour que j'ai eu. Or mon oncle Stan, m'a montré comment aimer notre nature, comment aimer ce que l'on voit, en dehors de ses crises psychotiques, il était très romantique comme homme.

  J'ai maintenant fini de ranger la cuisine, je passe maintenant à l'entrée et aux escaliers. Pendant que je fais ma poussière un peu partout, je constate des marques et des fissures sur le mur.

  Des souvenirs resurgissent dans mes pensées.

  Je me revois avec mes quatre ans en train de jouer à la poupée sur les escaliers. Mes parents sont encore en train de se disputer car mon père avait encore abusé des bières. Ma mère essayait toujours de le calmer mais il finissait toujours par la plaquer contre le mur. Dans ses moments j'arrive à apercevoir la peur dans ses yeux qui voulait dire "monte dans ta chambre". Je sentais son souffle et si je pouvais j'entendrais même son coeur battre de peur.

  Je finissais toujours par monter dans ma chambre, mais j'arrivais encore à entendre ma mère pleurer, j'entendais des coups mais j'entendais également des bruits venant de mon père. Des bruits de satisfactions.

  Décidement ça non plus n'était pas le meilleur exemple d'amour que j'ai eu dans ma vie... Je pense que le meilleur exemple d'amour, de couple que je pourrais avoir, ça sera le mien, ce sera celui que j'ai choisis d'avoir et ça ne serra surement pas avec les éxemples auxquels j'ai eu le droit d'avoir dès mon plus jeune âge.

  Je n'ai jamais réfléchi au fait que je pouvais finir mes jours avec quelqu'un que j'aime, avec le cœur rempli d'amour. Je n'ai également jamais penser au fait que je pouvais vivre en aimant quelqu'un d'autre que moi, pouvoir remplir le bonheur de quelqu'un, et que quelqu'un aime ma compagnie, quelqu'un qui me rend heureuse.

  Mais à quoi je pense! Marie est en couple, j'ai peut être cru à un moment qu'elle voulait plus avec moi, mais il catégorique qu'elle ne pensait seulement qu'à de la pure amitiée. Finalement, cette situation est de ma faute! Je n'aurais jamais dû croire qu'il y aurait plus de sentiments entre elle et moi.

  Je ne pense jamais pouvoir lui reparler, j'ai trop honte de cette situation! Je me suis enfuie de sa fête parce que potentiellement j'étais jalouse d'elle et de sa copine qui était très proches. Je pense même qu'elle n'aura plus envie de me parler.

  Pendant que je finis de tout nettoyer en sueur, j'entends quelqu'un toquer à la porte. Je me demandais qui ça pouvait bien être.

  J'ouvre la porte, et ma surprise fut de voir que Marie se tenait devant moi avec plusieurs valises et une mine horrible.