Chapitre 9

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  Je suis éblouie par des lumières bleues et rouges intenses. Je reprends mes esprits. Je sens que le haut de mon corps est paralisés . J'essaye de me bouger mais j'ai une douleur qui m'en empêche. Je sens que mon corps est en mouvement. J'arrive complètement à ouvrir mes yeux. Je remarque alors une femme habillée d'une tenue de pompier me pousser à toute vitesse. Mes yeux se referment.

- Vite ! Une couverture chauffante les gars ! Elle nous quitte. Dit la pompière. Je sens le brancard se soulever et je perds mes esprits.

  Je suis cette fois- ci ébloui par une lumière blanche éblouissante, un bruit de silence plane autour de moi, je n'entends que des machines bipper. Mes yeux s'ouvrent. Je me vois sur une table d'opération, ce que j'identifie des médecins, entrent dans la pièce ou il y a un homme portant un masque et équipé en train d'insérer un liquide dans mon bras. Pour la troisième fois de la soirée, je perds connaissance.

  Une lumière tamisée m'éblouit , mais cette fois mes yeux s'adaptent à celle- ci. Je suis sur un lit d'hôpital lié à plein de tubes et de fils. Je n'ai plus autant mal à l'abdomen.

  J'examine la chambre d'hôpital où je suis. Je ne vois pas grand mouvement dans le couloir, la pièce n'est pas éblouie par la lumière du soleil, je suppose lorsqu'il est tard. Je continue d'observer toute la chambre. Et fus ma surprise quand je vois une silhouette d'une femme que je connais trés bien.

  C'est Marie, elle dort sur le fauteuil près du lit. Je ne sais pas si je dois la réveiller.

  Être dans un lit d'hôpital me fait rappeler pleins de souvenirs pas très heureux... Les moments où je rendais visite à ma mère ou quand c'était moi qui était coincée dans ces lits car j'avais essayé de m'enlever la vie.

  Je sens ma respiration s'accélérer. Les "bips" de la machine sont plus rapprochés, en quelques secondes, une infirmière rentre dans la chambre. Je vois Marie émerger de son sommeil.

- Mais voilà qui est réveillé! dit l'infirmière.

  Je vois Marie sourire mais elle ne m'a pas encore vue, je crois qu'elle pense qu'on parle d'elle. Mais au moment où elle se tourne vers moi, je vois ses yeux se remplir d'une lueur. Une larme coule de ses yeux et un sourire se colle à son visage. Cette réaction me fait tout de suite aller mieux, mon coeur s'apaise. Marie prend mes mains dans les siennes et embrasse mon front. Je ne m'attendais pas à ça.

- Je suis désolé mais j'ai eu tellement peur... Me dit-elle. Elle continue avec sa tête posés sur mon thorax.

- Oh! Je suis désolé. Elle se relève brusquement. Tu dois avoir mal.

Quand j'allais pour lui dire que , non en faite ça ne me fait pas mal, bien au contraire,
l'infirmière me coupe.

- Je suis venue vérifier si tout allait bien, voir votre pansement et voir votre tension. Mais vu que vous êtes réveillé, je dois vous expliquer ce qu'il s'est passé.Comme vous savez probablement, vous avez été agressée au couteau. Votre poumons à été fissuré , votre tête a aussi pris un coup, mais d'après le neurochirurgien ce n'est pas inquiétant mais on préfère tout de même le surveiller. Vous avez subi deux chirurgies générales, une pour le poumon et l'autre pour votre côlon qui à lui aussi été touché. Vous allez devoir rester aliter un bon bout de temps. Elle laisse un silence planer. Des policiers attendent dehors pour avoir votre déposition pour l'agression, puis-je les faire rentrer?

  Si l'infirmière fait rentrer les policiers, je vais pouvoir leur dire tous les détails de mon agression, mon agresseur va pouvoir être puni.

- Le problème c'est que je ne m'en souviens pas...

Marie me regarde et me dit:

- Mais comment ça?

- Je ne me souviens pas de l'agression ni de l'agresseur.

Et puis je suis morte. (Une histoire lesbienne)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant