Et puis je suis morte. (Une histoire lesbienne)

Chapitre 6

  Alors que je viens de trouver Marie, devant ma porte d'entrée avec ses valises, elle me regarde avec un air triste et désemparée. Je lui demande alors :

- Qu'est ce qu'il se passe? Pourquoi es-tu ici? 

- Je suis à la rue, j'ai quitté Adèle.

- Entre. 

  Je la fais rentrer elle et ses valises. Je referme la porte derrière elle. Je l'a dirige vers la cuisine.

- J'ai du jus de pomme, tu en veux?

- Je veux bien.

  Je lui tend alors le verre rempli de jus de pomme.

- Alors, tu m'expliques ?

  Elle se lance dans son histoire assez confuse, je n'ai juste retenue que sa copine enfin son ex-copine, était folle de jalousie, donc assez toxiques, que Marie ne l'aime plus et Adèle qui l'a mise à la porte.

- Ducoup c'est pour ça que je suis ici... Est ce que tu penses que tu pourrais m'héberger quelque temps? Bien sûr je payerais la moitié du loyer et tout ce dont il y a besoin.

- Oui.

- C'est vrai?

  Mais oui Eloïse, c'est vrai? Qu'est ce que je viens de dire!?

- Oui biensur.

  Mais pourquoi je lui ai pas dit non! Que ça me dérange?!

  Je la vois se lever et se diriger vers moi, elle prend ma main dans la sienne, et me prends dans ses bras.

- Je te remercie!

  Je sens ses mains câliner mon dos, son parfum arrive jusqu'à mes narines, j'arrive à faire quelque chose que je n'ai jamais fait. Je l'entoure également de mes bras et l'a serré fort dans mes bras, je ferme les yeux, et je ressens le sentiment qui me submerge. Mon cœur est brûlant et rate des battements.

  Elle recule et me sourit, je lui rends son sourire.

- Je vois que tu faisais le ménage, je le sais parce que ça sent les produits ménagé, t'inquiète je ne te surveillais pas.

  On rigole.

- Arrête de raconter des bêtises et viens, je vais te montrer ou tu vas dormir.

  Elle m'a accompagnée jusqu'au salon.

- J'ai que ce matelas à deux places chez moi, on devra dormir ensemble.

  Merde, je n'avais pas pensé à ca...

- Ça ne me dérange pas, ça me va!

- Super alors ça ne me dérange pas non plus.

  Je l'ai vu poser toute ses affaires par terre dans un coin de la pièce. Elle retrousse ses manches et me regarde.

- Qu'est ce qu'il y a? Je lui pose la question.

- Bah je me prépare à t'aider! Tu faisais le ménage, par où tu veux que je commence?

  Je suis étonnée qu'elle propose son aide.

- D'accord, et bien tu peux rester ici, faire la poussière, nettoyer un peu le désordre, ne t'en fais pas tu peux ranger à ta guise je n'ai pas d'organisation particulière.