Marie m'interroge :
- Comment ça tu ne sais pas?
- C'est tout à fait normal, cela doit être dû au post-traumatisme. Je vais tout de même en parler au médecin, il pourra faire des examens supplémentaires pour s'en assurer que ce n'est rien d'autre. Répond l'infirmière à Marie.
Marie me regarde avec un regard inquiet. Elle se rapproche de moi, tant dis que l'infirmière s'en va après avoir vérifié mes perfusions.
- Même comme ça tu es magnifique. Me dit Marie.
- Arrête un peu tu veux? Lui répond-je timidement.
Elle reste silencieuse un moment tout en me fixant avec son sourire dans le coin.
- Toi, en tout cas, tu n'as pas l'air de grande forme.
- Dit celle qui me parle sur un lit d'hôpital!
On rigole toutes les deux à ma connerie, mais la douleur sur mes côtés m'a rattrapé très vite.
- Ça va?!
- Oui oui, ne t'en fait pas Marie.
- Si tu savais comment j'ai eu peur pour toi...
- Fallait pas, tu sais, je ne t'en aurais pas voulu si tu étais resté à la maison.
- Tu crois vraiment que j'allais te faire ça?! Me dit-elle avec un ton de surprise. Je tiens tellement à toi! Elle me prend les mains. Jamais j'aurais pu te laisser seul dans cet hôpital blessé. Je suis la pour toi que tu le veuille ou non.
Je l'ai regardé dans les yeux et s'en m'en rendre compte, une larme coule sur ma joue. Marie l'a remarqué avant moi.
- Oh non, tu pleures? Tu as mal quelque part?
Elle s'empresse de vite nettoyer avec ses mains gelées, la larme qui coulait.
- Non, je n'ai mal nulle part.
Je pose ma main sur la sienne qui est encore sur ma joue, et la elle comprend que ce n'est pas une larme de douleur ou même une larme de tristesse.
Son regard est intense et son visage se rapproche du mien. Je commence à fermer les yeux et ses lèvres se posent sur mon front à mon grand étonnement.
- Je réserve ce moment pour plus tard dans un meilleur cadre. Me dit-elle avec un sourire.
A peine j'ai le temps de répondre, qu'un médecin rentre dans ma chambre.
- Madame Eloïse Vernay c'est ça?
- C'est bien ça.
- Moi je suis votre neurologue, j'ai étudié à nouveau votre cas, votre cerveau est en très bonne santé. Votre perte de mémoire est seulement temporaire. Malheureusement nous ne pouvons pas savoir quand est ce que les souvenirs de votre agression vous reviendront, ça peut être en quelques minutes comme dans quelques années ou peut être même jamais.
- Jamais!? Dit Marie. Faut qu'elle arrive à avoir justice! Celui qui lui à fait ça est toujours en liberté!
Je sens sa main s'agripper fort à la mienne.
- Je comprends madame, mais ce n'est pas de notre recourt de pouvoir faire revenir la mémoire. Beaucoup de techniques sont conseillées comme par exemple l'hypnotisation.
- Merci de votre aide. Lui dis-je.
Il part alors de la chambre et nous laisse de nouveau toute les deux toute seule. Un jour je retrouverais sûrement la mémoire et je pourrais enfin savoir qui m'a fait ça et pourquoi.
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Et puis je suis morte. (Une histoire lesbienne)
RomanceComme dirait Delphine de Gardin, " Tout devient plaisir dés qu'on a pour but d'etre seulement bien, parce qu'alors on dirait qu'on est enfin libres". Toute ma vie j'ai inconsciemment cherché un sens à ma vie mais seulement quand je trouve enfin l' é...