Et puis je suis morte. (Une histoire lesbienne)

Chapitre 8

Après une semaine sans que rien entre moi et Marie ne change, je me retrouve de nouveau à mon travail tard le soir pendant que je suppose qu'elle est entrain de dormir paisiblement dans le lit. Elle , qui aime avoir le lit que pour elle pour avoir toute la place nécessaire, doit plutôt être contente.
Durant que des voitures passent sur l'autoroute , et que moi je fais l'inventaire du magasin, je vois une voiture arriver pour remplir le plein d'essence. Or j'entends la sonnette du magasin qui annonce que les portes s'ouvrent. Je me dis alors que dans la voiture ils doivent être plusieurs et pendant qu' un remplit son plein d'essence un autre vient payer. Par réflexe je décide de me rapprocher du comptoir qui à vue sur les portes en vitre du magasin, mais personne est là.
Je me dis alors que j'ai dû halluciner et je commence à faire le tour des rayons pour continuer mon travail.
Quelques secondes après que j'ai commencé , j'entend un bruit dans l'arrière boutique. Je me questionne d'où ce bruit peut - il provenir car il n'y a que moi qui a accès à celle- ci. Avant de partir voir ce qu'il se passe, j'ai le réflexe de jeter un coup d'œil à la voiture qui était arrivée il y a maintenant cinq minutes. Je ne vois personne et je trouve ça bizarre.
Je reçois une notification, je jette un oeil à mon portable et je vois que j'ai reçue un message de Marie qui dit:

- Je n'arrive pas a dormir sans toi, tu me manque, à ce soir"

Je n'ai pas le temps de réagir au message, que j'entend à nouveau un bruit mais cette fois-ci il vient de très près de moi. Je pose alors mon regard devant moi et je vois une femme.
C'est Adèle, l'ex petite-amie de Marie, elle me regarde.

- Bonsoir, puis-je vous aider? Je joue mon rôle de vendeuse.

- Oh alors tu ne me reconnais pas? Elle avance de plus en plus vers moi. Ça ne m'étonne pas au vu de la situation. Marie aussi est passée très vite à autre chose.

Je recule pour pas que nos corps entrent en collision mais mon dos est contre le rayon des biscuits. Elle continue son discours:

- Je ne sais pas ce qu'elle trouve chez toi, franchement tu n'es pas plus belle que moi.

Elle dit ça en remplaçant sa mèche de cheveux derrière son oreille.
Franchement je ne pensait même pas que tu était lesbienne, tu n'es meme pas son style de fille.
Alors que je savais plus où me mettre j'essaye de me sauvé par la parole mais j'essaye de ne pas utiliser la méchanceté gratuite comparé à elle.

- Adèle, je ne sais vraiment pas de quoi tu parles.

Je crois que j'aurais dû me taire car à ce moment là, je vois ses yeux être envahie d'une noirceur, la même noirceur que je voyais petites dans les yeux de mon père. Elle commence à crier:

- Moi! Bien Sûr que je sais ce qu'il se passe, tu crois que je ne sais pas qu'elle m'a trompé avec toi et qu'elle m'a quitté de ta faute !?

- Je t'assure que tout ce que tu dis ...

Je n'ai à peine le temps de finir ma phrase, qu'elle me pousse violemment vers les placards, quelques paquets tombent.

- Ferme la. Dit-elle.

Elle me repousse contre ce même placard mais cette fois-ci je me cogne très fort la tête. Je crois que je saigne mais j'essaye de me retenir d'avoir mal pour pouvoir me défendre quand elle s'en prendra de nouveau à moi. J'essaye d'avancer vers elle mais je la vois sortir un couteau aiguisé de sa poche. Je me stagne sur place par peur qu'elle s'en prenne à moi avec son arme.

- S'il te plait on peut en parler calmement?

Je sais m'y prendre avec ce genre de personne, après tout je suis resté dans un hôpital psychiatrique un bon bout de mon enfance et adolescence.
En essayant de la calmer, je ne vois pas qu'elle est en train de se jeter sur moi. Je sens sa lame transpercer mes côtes. Elle retire son couteau et je m'effondre sur mes genoux. La douleur est trop intense. Je commence à voir tout noir mais j'arrive à apercevoir qu'elle prend ma tête et la cogne une bonne fois pour toute sur une étagère. Je m'effondre.