Chapitre 12

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Point de vue : Oriel

La machine qui surveille son cœur s'emballe et j'avoue que je panique.

J'appuie sur le bouton d'appel sur le lit à répétition.

Infirmière :
Que se passe-t-il ?

Oriel :
Je euh, je ne sais pas ça bip beaucoup...
S'il vous plaît dites-moi qu'il va bien !

Elle s'approche et regarde la machine puis, elle se tourne vers Nahël et lui fait des examens, lumière dans les yeux et tout.

Elle se tourne vers moi avec un sourire.

Infirmière :
Ce n'est rien de grave, votre ami a seulement eu un petit coup de stress ou alors, il était heureux. Le cœur accélère toujours plus ou moins avec intensité.
Vous lui parliez quand c'est arrivé ?

Oriel :
Euh oui, donc c'est qu'il réagit ?
Enfin euh, je veux dire, il a compris ce que je lui disais ?

Infirmière :
Oh oui, il est conscient de ce qu'il se passe aux vues de son comportement, ça ne fait aucun doute et puis il est en phase de réveil depuis un peu plus d'une semaine.
A-t-il réussi à bouger plus que le doigt aujourd'hui ?

Oriel :
Oui, il a serré plusieurs fois ma main et il a pleuré aussi.
Est-ce qu'il souffre ?

Infirmière :
Il n'a plus aucune blessure, donc non mais s'il est conscient souvent, il doit se sentir piégé.
Mais malheureusement, il est le seul à pouvoir se sortir de cette phase...

Oriel :
D'accord, alors si ça bip beaucoup, je ne dois pas m'inquiéter ?

Infirmière :
Ce n'est pas inquiétant n'y alarmant, il réagit tout simplement.

Oriel :
D'accord merci beaucoup.

Infirmière :
De rien, bonne fin de journée monsieur.

Oriel :
Merci à vous aussi.

Elle quitte la chambre.

Je reprends la main de Nahël et y dépose plusieurs baisers.

Les bips accélèrent doucement.

Je fixe l'écran et je me dis intérieurement que c'est qu'il ne me rejette pas.

Oriel :
Tu peux serrer ma main quand tu le veux ?

Il serre ma main.

Oriel :
Hmm ça veut dire oui ?

Une nouvelle pression se fait.

Oriel :
Super, donc une pression veut dire oui.
Et pour non alors, tu fais quoi ?

Je sens une double pression sur ma main.

Oriel :
D'accord, Nahë est-ce que tu vas bien ?
Je veux dire, tu as mal quelque part ou autre ?

Deux pressions se font sentir.

Oriel :
Est-ce que tu peux essayer d'ouvrir les yeux ?

Il me presse la main une fois.

Mon jumeau, mon refletOù les histoires vivent. Découvrez maintenant