Chapitre 15

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Avertissement : violence graphique, sang et description des blessures, attaque de panique (?) et /!\ j'ai bouffé un clown pendant la rédac du chap /!\

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Voldemort passa à l'action au moment même où il comprenait qu'ils étaient menacés.

Prenant possession du corps de son mini lui, il ferma le visage de l'enfant, d'une telle manière à en être impassible. Il se retourna lentement, toujours debout sur la caisse en bois et les mains en l'air.

Son regard perçant croisa celui d'un homme énervé avant de regarder la personne à côté de lui. Contrairement à l'autre homme, celui-ci n'était ni armé, ni en colère, au contraire, il semblait nerveux. Il était peut-être plus grand que son collège, mais nettement plus maigre.

- Arrête Harold ! Tu vois bien que c'est qu'un gosse !

La discrétion ne semblait certainement pas faire partie de leur vocabulaire ; il n'était sûrement censé pas entendre ce qu'il venait de dire à l'homme, Harold, s'il avait bien entendu. Comment ont-ils fait pour entrer ici en toute discrétion ?

- Et alors ? Il doit bien faire partie de l'équipe de reconnaissance de ces salauds ! Si on le tue, ils seront bloqués pendant un certain temps ou ils en enverront un autre. On aura juste à tuer le prochain !

- Mais Harold ! Tu ne vois pas que le gosse n'a pas plus de cinq ans !

Ce n'était pas parce qu'il ne répondait pas, que ces Moldus pouvaient insulter comme ça le corps qu'il possède. D'où son mini-lui ne fait « pas plus de cinq ans » ? Il en a bientôt sept ! Il va falloir qu'il trouve de la meilleure nourriture que celle de l'orphelinat.

- T'as gueule Éric !

Le silence qui suit n'était interrompu que par les respirations lourdes des trois personnes présentes dans le hangar. Le cri d'Éric avait fait calmer les deux autres hommes qui regardaient autour d'eux, sûrement à la recherche de nouvelles personnes attirées par son cri.

Le temps que mirent les deux hommes à se calmer permit à Voldemort de se concentrer sur ses boucliers d'occlumancie. Depuis le début de la possession, une peur paralysante se fait sentir au plus profond de ce corps, l'empêchant de faire ce qu'il voulait. Son mini-lui devait vraiment craindre l'arme pour que lui aussi puisse la ressentir.

Fermant brièvement les yeux pour la partie la plus dure, mettre tous ses sentiments en bouteille et la fermer pour la rouvrir plus tard, Voldemort manqua presque le coup de feu. Merlin, quelle erreur de débutant de sa part !

BANG !

La balle ne l'atteint jamais. Autant, il aimerait dire qu'il l'a évité avec de la magie ou en estivant avec nonchalance, mais malheureusement, il n'avait rien fait. Ses boucliers d'occlumancie réduit en morceaux à ce son, celui qui lui rappelait énormément la Seconde Guerre mondiale Moldus. Son cœur (non, celui de l'enfant) battait à en rompre ses côtes.

Elle lui frôla le lobe d'oreille, ne faisait pas plus d'une égratignure. Il entendit derrière lui un bruit de verre brisé, peut-être la fenêtre sale derrière plusieurs caisses en bois.

Il ne perdit, cette fois-ci, pas de temps ; il bougea. Il plongea derrière une caisse, tout en écoutant son environnement dont les deux Moldus qui avaient repris leur dispute.

- Confundo.

Son sort de confusion fut murmuré, la main tendue dans la direction de celui qui tenait l'arme, était-ce celui-ci qui s'appelait Harold ou c'était Éric ? Honnêtement, il s'en fiche, ce sont des Moldus.

J'avais presque tout oubliéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant