Calista est une jeune femme de 25 ans qui intègre le bataillon d'exploration. Son passé, qui commençait pourtant à se faire oublier, refait soudainement surface, provoquant ainsi une descente aux enfers pour la jeune femme.
Heureusement, elle pourra...
Cela fait depuis maintenant 5 mois que je suis au bataillon. Mes prouesses aux entraînements et en expédition ont commencé à faire du bruit au sein du bataillon et j'ai remarqué que le major s'intéresse de plus en plus à mon sujet. Il me fait passer des tests assez souvent et lors des entraînements, il vient parfois nous voir pour nous observer. Enfin c'est plutôt moi. Je me demande ce qu'il me veut...
Concernant Petra, Mikasa et Sasha, je me suis beaucoup rapprochée de ces trois-là. Je ne m'attendais pas à tisser des liens. Pourtant on est devenues amies et ce n'est pas pour me déplaire. Il m'arrive même de rigoler avec elles et ça m'étonne beaucoup d'ailleurs. De même pour les filles qui ne m'avaient jamais vu comme ça. Je me suis aussi rapprochée d'Hansi. Je l'aime beaucoup cette fille, malgré son côté complètement barjot. Mais ça je ne le montre pas tout le temps, voire rarement. Et pour le caporal... disons qu'on se parle assez souvent le soir. On se retrouve sur le toit et on discute un peu de tout et de rien. Et la journée on se parle mais sans plus. Disons que je m'entends bien avec lui. Mais depuis quelque temps je ressens quelque chose de bizarre que je ne saurais expliquer... enfin bref, ça ne doit pas être bien important.
L'heure du couvre-feu est dépassée depuis presque 1h et je ne trouve toujours pas le sommeil. Contrairement à mes amies qui se sont endormies sans difficultés. Je ne fais que de virer, tourner et souffler pour essayer de trouver le sommeil mais sans résultats satisfaisants. Je reste comme ça pendant presque 2h jusqu'à ce que je sente mes paupières se faire de plus en plus lourdes, trouvant ainsi le sommeil.
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J'ai mal... j'ai mal de partout, j'en peux plus. Je ne supporte plus toutes ces séances de torture. Mon "père" vient de finir de me fouetter le dos et il m'a rattachée dans la cave, avec ces chaînes que je ne supporte plus. Elles me font atrocement mal aux poignets, c'est horrible. J'ai bien tenté plusieurs fois de les enlever mais c'est impossible, tout ce que j'ai réussi à faire, c'est de m'abîmer encore plus les poignets. Je suis sale, j'ai de la poussière de partout, je n'ai pas prit de douche depuis une semaine, j'ai mal.
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C'est trop dur. Je ne sais pas quoi faire pour m'échapper et je ne suis pas sûre que j'arriverais à tenir plus longtemps.
Alors que j'allais fermer les yeux, j'entends le verrou de la porte qui se fait crocheter et ce type entre. C'est bizarre, d'habitude il vient plus tard après avoir fini sa séance.
— Et voilà ! Maintenant je n'ai plus de bouteilles ! Sérieux, pourquoi la vie se montre-t-elle aussi cruelle ?
Il commença à rigoler sadiquement tandis que moi je le regardais, les larmes aux yeux.
— Qu'est-ce que je vais faire de toi sale vermine ? Tu me rends pas la vie facile tu sais ?
