★ Chapitre 10 ★

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( NDA = Dans ce chapitre je vais parler de viol alors âmes sensibles s'abstenir. Je préfère vous prévenir à l'avance )

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PDV Livaï :

     Je la porte sur mon dos, pour éviter que sa plaie ne s'élargisse plus qu'elle ne l'ai déjà, et me sert de mes grappins pour monter dans les arbres. Je n'ai plus énormément de gaz ducoup je ne peux pas rejoindre les autres. Putain fais chier. Il va falloir que je trouve un endroit pour la nuit. C'est plus prudent. Je partirai ensuite pour me ravitailler le plus possible en gaz, sur des corps qui n'ont peut-être pas pu être ramenés à leur famille.

     Sautant d'arbres en arbres, je reste attentif sur une quelconque habitation ou autre. Ce n'est que quelques minutes plus tard que je remarque un petite cabane abandonnée. C'est parfait. Je me pose devant la porte et entre. C'est vieux mais ça devrait faire l'affaire le temps que je trouve une solution.

     Li- Livaï...

     — Calista ? *Pense. Elle a reprit connaissance.

     — Qu'est-ce... qu'est-ce qu'il s'est passé ? Demande-t-elle encore dans les vapes.

     Je la pose délicatement sur le sol et part fouiller les meubles. Les gens qui habitaient ici ont laissé quelques affaires. Il y a peut-être ce qu'il me fait pour la soigner. En fouillant dans un tiroir, je trouve une trousse de secours. Ça fera l'affaire.

     Je me rapproche d'elle et me penche vers sa blessure pour la recoudre et la désinfecter.

     — Je ne sais pas exactement ce qu'il s'est passé. Mais je t'ai retrouvée étendue sur le sol. Tu étais inconsciente avec une plaie béante dans le dos. J'ai même cru que tu étais morte.

Fin du PDV.

PDV Calista :

     Maintenant qu'il le dit, je me souviens avoir été projetée par le titan féminin. J'ai tellement mal au dos... je ne sens presque plus rien. Mes force sont en train de me lâcher et j'ai super froid... ça sent pas bon cette histoire...

     — Livaï... *Pense. Ça me fait tellement mal de parler que je suis obligée de chuchoter pour me soulager un peu...

     Je sens qu'il me regarde avec attention.

     — Il faut que tu partes maintenant si tu veux rattraper les autres... je ne sens presque plus rien...

     — Ferme-la. Tu vas vivre tu m'entends ? Il n'est pas question que je rentre sans toi. Et encore moins que tu crèves ici.

     — Mais je-

     — Non ! C'est non négociable. Il me tend sa main. Maintenant sers moi fort la main, ça va te faire mal.

     Sous mon regard plein d'incompréhension, il soupire et me dit :

     — Il faut que je désinfecte ta plaie et pour ça il faut que je mette de l'alcool dessus. Tu vas morfler.

     — Ça fait plaisir...

     Je prends donc sa main et commence à la serrer. Je souffle un coup pour me donner du courage et sous mon accord il met le torchon, imbibé précédemment d'alcool, sur ma blessure. Je hurle comme pas possible tellement la douleur est insoutenable. J'ai l'impression de broyer sa main. Ça fait tellement mal bordel...

     Il continu en m'encourageant et en me demandant de ne pas fermer les yeux. Je lutte mais c'est si compliqué. J'ai l'impression que mon âme est en train de sortir de mon corps. Je n'avais encore jamais ressenti pareil souffrance.

     — Tiens bon c'est presque fini.

     Il finit de désinfecter et retire le torchon. Il prend un fil et une aiguille et commence à coudre la plaie. Une fois fini, il regarde l'intérieur plus en détail et tombe sur un lit. Il a l'air vieux. Il me porte sur son dos et me pose sur le lit. Je suis allongée sur le ventre pour ne pas ouvrir ma plaie. Il met sa cape sur moi, voyant que je tremblais de froid, et s'installe à côté de moi en posant ma tête sur ses jambes. Ça m'étonne de lui...

     — Calista... il faut que je te parle.

     Son air sérieux me fait frissonner. Qu'est-ce qu'il va me dire ?

     — Je sais que tu n'as pas tout dit.

     Regardant que je ne comprenais pas à quoi il faisait allusion, il poursuivit donc.

     — Quand tu nous a révélé ton passé. Je sais que tu caches quelque chose.

     Oh non... j'espérai qu'il oublie ce détail. Apparemment non. Des flashs de ce que cet enfoiré m'a fait ressurgissent d'un coup, me faisant trembler. Livaï semble le remarquer et me caresse les cheveux pour me détendre. Ça marche en plus. Je sens alors ses doigts prendre mon menton et relever ma tête en direction de ses yeux.

     — Tu peux me le dire tu sais. Je ne vais pas te juger ou quoi que ce soit.

     — ...

     — Dis-moi, me dit-il en se voulant rassurant.

     Je souffle un coup et lui dit.

     — Je ne vais pas entrer dans les détails parce que c'est... c'est...

     — Horrible ?

     — Oui... je...

     Mon dieu j'ai une violente envie de vomir qui surgit.

     — En fait.. je ressemble tellement à ma mère que... qu'il me prenait pour elle et il... il me t- toucher et-

     — Ça va, n'en dit pas plus j'ai compris.

     Des larmes commencent à couler le long de mon visage. Je le revois avec ses mains pourries me toucher les seins et ma partie intime. Mais il ne se contentait pas de ça, il passait son temps à me monter dessus et me pénétrer violemment.

     — Et encore il ne se contentait pas de me toucher mais il me pénétrait sans cesse. Il ne se lassait jamais de faire ça et le faisait de plus en plus violemment. Ça m'a fait tellement mal, j'avais l'impression qu'il passait son temps à me poignarder le vagin...

     Je le sens me serrer de plus en plus.

     — Je te jure que si je trouve ce type je lui sectionne les couilles et la queue.

     — Ne te donne pas cette peine, il est en prison. J'ai pu sortir de cet enfer quand les brigades spéciales ont débarqué chez nous car il y avait trop de bruit qui dérangeait les voisins. Ils ont découvert la cave et ce con avait tellement bu que sous l'effet de l'alcool il a tout dévoilé.

     Après plusieurs minutes de silence à ne pas savoir quoi dire, je me sens de plus en plus faible. Je me sens comme partir...

     — Livaï... je suis fatiguée...

     — Ne t'endors surtout pas je vais essayer de trouver quelque chose et après on pourra sortir et je te ramène au QG, déclare-t-il en sortant du lit et en allant chercher son équipement qu'il avait enlevé plutôt.

     C'est alors que nous entendons un bruit dehors mais c'est trop tard, je n'arrive plus à lutter... je m'endors en percevant faiblement Livaï me parler et je me sens portée. Puis c'est le trou noir.

My Hope Of Freedom  // ★ Livaï X Oc ★// Où les histoires vivent. Découvrez maintenant