Il était temps...

~40~

Alba

Ça y est les vacances avec Lando et sa famille sont finies. Je heureuse d'avoir vécu ça avec eux. J'ai fait le plus beau voyage de ma vie, sincèrement. J'avais envie de puis si longtemps d'aller là-bas. On a fait du bateau, du jet-ski, de la balançoire dans le vide, ça j'ai cru que j'allais mourrir, on fait aussi fait de la plongée, des randos et des sports en tout genre sans oublier mon bronzage punta cana comme on dit. J'ai un petit pincement au cœur de les quitter et de quitter ce petit paradis mais d'un autre côté je vais retrouver Carlos. Dans 24h je serais à Madrid direction Majorque avec toute la famille. Nous sommes arrivés en Angleterre, l'heure des « au revoir » à sonner. Je déteste ça quand ce sont des gens que j'apprécie. Ce qui me console c'est que je les revois au Grand Prix de Belgique à Spa dans 2 semaines. On a connu pire. Je dis au revoir à chacun d'entre eux puis je fini par la maman de Lando avant de lui dire au revoir à lui. Il est un peu à l'écart. Je viens pour lui faire la bise mais elle me prend dans ses bras ce que je lui rend immédiatement sans me faire prier. Puis elle prend ma tête en coupe.

-Merci pour tout ma belle.

-Mais Cisca je n'ai rien fait.

-Oh si bien plus que tu ne le crois. On sait toutes les deux que le garçon surexcité et jovial h36 qui est derrière moi n'est qu'une façade pour Lando mais ça l'aide de t'avoir à ses côtés.

-Merci.
Je ne dis rien d'autre, je souris simplement et la reprend dans les bras. À vrai dire je crois que si j'avais parlé davantage j'aurai juste pleuré donc bon... Je sais que Lando ne va pas si bien qu'il ne veut bien le laisser croire aux gens qui l'entourent mais ça me brise le cœur à chaque fois que j'y pense.

Je m'éloigne pour aller voir Lando et je lui saute dans les bras.

-Merci, merci, merci pour tout Lando. T'es le meilleur des meilleurs amis dont on puisse rêver.
Il resserre son étreinte et je sens qu'il comprend que je ne parle pas que du voyage ce qui se confirme quelques secondes plus tard.

-Merci d'être toi Alba.
Dit-il de la voix la plus bienveillante et calme que je lui connaisse. Je ne peux pas m'empêcher de lâcher quelques larmes. Ce ne sont pas des larmes de tristesse, ça non ! Ce sont des larmes de joie, de fierté. J'ai un entourage en or. Il s'éloigne de moi quelques minutes plus tard et m'essuies mes quelques larmes, il le sait, il sait a quoi elles sont dues. Il se contente simplement de me dire.

-Aller file tu vas louper ton avion pour rejoindre ton prince charmant.
À ses paroles se joigne un de ses petits clins d'œil dont il a le secret. Alors je lui dépose un bisou sur la joue tandis qu'il m'en dépose un sur le front, je fais de grands signes à la famille Norris avant de m'engouffrer dans mon avion. Une fois installée, j'envoie un message à Carlos avec mon heure d'arrivée et fait un point sur ma vie actuelle. Bordel, je n'ai qu'un mot à dire.

WAOUH !

******

Je viens d'atterrir à Madrid et j'en suis plus que ravie. Je sors de l'avion tente de retrouver ma valise tant bien que mal. J'espère que Carlos va être à l'heure, je n'ai pas envie d'attendre pendant 20 minutes. J'avoue que ce voyage m'a rendu un petit peu aigrie comme je dis toujours. Pour ma défense j'avais un bébé qui pleurait devant moi et un enfant qui tapais dans mon siège derrière. Je vous avoue que là avec le décalage horaire, les heures d'avions et les émotions j'ai atteint ma limite en terme de fatigue là. J'avance dans le hall et j'aperçois Carlos au loin avec un gros sweat, une casquette et des lunettes, je sais que c'est pour pas se faire reconnaître mais là j'avoue qu'il me fait rire on dirait un agent secret raté. Il me sourit, il m'a vraiment manqué, mais je n'ai pas la force de courir vers lui alors j'accélère le pas. Une fois à sa hauteur je lâche ma valise et plonge dans ses bras. Il sert ses bras autour de moi en me déposant un bisou sur le haut du crâne et là mes nerfs lâchent, quelques larmes coulent le long de mes joues. Ce sont des larmes de tristesse en pensant à la scène de l'aéroport avec Lando et sa maman, des larmes de joies d'être dans les bras de Carlos, de le retrouver lui et dans moins d'une heure nos familles et puis des larmes de fatigues.

-Tu m'as manqué Carlos.
Dis-je doucement d'une petite voix, blotti dans ses bras. Il s'écarte légèrement pour voir mon visage que je baisse évidemment le plus vite possible. Il le relève doucement et me regarde dans les yeux.

-Pourquoi tu pleures cariña ?
Je vois dans son regard qu'il est inquiet alors je lui raconte puis il me reprend dans ses bras avant que l'on rejoigne la voiture direction la maison de ces parents où les miens sont déjà pour dîner avant d'aller reprendre l'avion. J'en peux plus de l'avion là je crois que c'est pour m'achever, définitivement. On roule tranquillement vers la maison familiale des Sainz en banlieue de Madrid. Bah oui, on peut pas tout avoir !Vivre en centre-ville de Madrid et avoir son propre circuit de rallye dans sa propriété sont deux choses qui ne vont pas ensemble. Bref cela n'empêche pas que je suis légèrement nerveuse je ne sais pas si Carlos leur a dit pour nous deux et dans un cas comme dans l'autre je serais stressée.

-Qu'est ce qui te trottes dans la tête comme ça ?
Dit Carlos en me regardant avec un timide sourire. Je l'aime putain, Charlotte avait un peu trop raison à mon goût ! En revanche il le connaît tellement bien que ça en est presque flippant. Je le regarde incrédule par sa réflexion qui m'a percé à jour.
-Bah me regarde pas comme ça. Je te connais pas coeur et je sais très bien que quelque chose te préoccupe.

À ce moment là je me demande comment formuler ça pour pas que ça ne soit ni offensant, ni trop direct, ni pas assez pour pas qu'il ne comprenne.

-T'as dis à nos parents qu'on étaient ensemble ?
Bon je crois que pour les pincettes on repassera, je pense que ma bouche a décidé de ne pas se concerter avec mon cerveau avant de dire cette phrase. Je n'ai même pas le temps de réaliser ce que je viens de dire que Carlos rigole. Mais pourquoi il rigole ce con ! Je sais que la manière dont j'ai dis ça était peut-être drôle mais le fond ne l'ai pas, j'ai sincèrement besoin de savoir. Quand je réalise enfin la situation ma jambe se met à tressauter. Carlos s'arrête immédiatement de rire et pose sa main sur ma cuisse ce qui me calme aussitôt. Je ne sais pas si j'adore ou si je déteste le pouvoir qu'il a sur moi mais en tout cas il en a beaucoup. Il me fait un sourire et se reconcentre sur la route.

-Non je ne leur ai pas dit. Je ne savais pas si tu le voulais ou pas et dans tous les cas si le faisaient je voulais qu'on le fasse ensemble.
Là je crois que c'est lui qui stresse de ma réponse.

-Je t'aime.
J'aurais pu répondre n'importe quoi d'autre mais c'est ce que j'avais envie de dire, ce que j'avais envie qu'il sache ou plutôt ce que j'avais besoin qu'il sache.

-Moi aussi cariña. On leur dit ou pas ducoup ?
Je ne répond rien mais hoche la tête et prend sa main dans la mienne. Ok je stresse là mais je sais pas à ses côtés j'ai l'impression que je peux tout affronter.

Quelques minutes plus tard on arrive à la maison des Sainz, je suis contente de tous les revoir malgré mon stress. Carlos sort de la voiture et je le vois arriver à hauteur de ma portière, ouvrir celle-ci et me tendre sa main pour m'inviter à sortir.

-Prête ?
Je saisis sa main et nous nous dirigeons vers la porte avant que Carlos n'entre dans la maison.

-Holà ! On est là !
Dit-il en criant dans la maison comme si c'était l'annonce de l'année.
D'un coup je vois apparaître nos deux familles presque en courant et je m'empresse de lâcher la main de Carlos. Et là un boulet de canon m'arriver droit dessus. Ce n'est personne d'autre que Blanca qui me saute dessus, littéralement' tout comme sa sœur quelques secondes plus tard.

-DOUCEMENT ! Vous êtes folles ! Grande question: pourquoi à chaque fois que vous voyez Alba vous tentez de l'étouffer ?
Dit Carlos en s'adressant à ses sœurs

-Cállate !
Dirent-elles en cœur tandis que Carlos fait la bise au reste de la famille

-Moi aussi je suis contente de vous revoir !
Dis-je en rigolant

-Aller à mon tour. Mesdemoiselles oust !
Dit Reyes en s'avançant vers moi
-Ma puce !
S'exclame t'elle en m'ouvrant ses bras dans lesquelles je me faufile.

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Coucou tout le monde !

Chapitre qui j'espère que ça va vous plaire ;)

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Enjoy🫶🏼