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Carlos

Soudain, des mains se posent sur mes yeux et un frisson traverse mon corps. Quand je me rends compte que c'est Alba je n'en reviens pas, je ne trouve pas les mots pour exprimer à quel point je suis content. Nous avons passé un peu de temps ensemble sur le bord de la piste. Pas pour discuter juste pour être ensemble. Ma peau au contact de la sienne me réconforte profondément tout en m'envoyant de petites décharges électriques. Lorsqu'on va à la voiture et j'ai l'impression de n'être jamais parti de Madrid comme si nos vies n'avaient pas tant changé que ça.

D'un côté je suis profondément heureux de vivre mon rêve, de m'être fait de nouveaux amis et de rendre fière ma famille mais d'un autre côté ma famille, ma ville, ma langue et Alba me manque profondément.

Une fois en voiture un détail me semble étrange: Alba loge dans le même hôtel que nous, pilotes. Je ne dis rien puisque je ne veux pas interrompre nos retrouvailles surprises. Une fois arrivés, je décide de la raccompagner à sa chambre. Je m'aperçois alors que nous sommes au même étage, chose encore plus étrange quand on sait que l'étage est privatisé pour Ferrari. Mais même chose je ne veux pas risquer de la vexer alors qu'on vient à peine de se revoir après plusieurs mois sans que ce soit le cas.

Nous avons conclu que je passerai la chercher à 20:50 pour aller dîner avec nos familles à 21:00. Alors me voilà, devant sa porte mais je ressens une sensation étrange comme des fourmillements dans mon corps. Je mets rapidement ce sentiment de côté et toque. La porte s'ouvre quelques secondes après, laissant apparaître Alba et mon cœur s'arrêta.

-Una verdadera princesa. (Une vraie princesse.)Dis-je en bégayant.

-Gracias, pero no veo a mi príncipe. (Merci, mais je ne vois pas mon prince.) Dit-elle le sourire au lèvre en jetant des regards à gauche et à droite dans le couloir comme si elle cherchait quelque chose ou quelqu'un.

-Y encantada, querida, seré su príncipe hasta medianoche. (Et bien enchantée très chère, je serai votre prince jusqu'à minuit.) Répondis-je en faisant une révérence qu'elle me rend en lui proposant mon bras, qu'elle prend volontiers.

Elle rigole tout comme moi. Alba porte une longue robe en satin bleu marine faisant ressortir ses cheveux or. Je ne trouve pas les mots pour lui dire à quel point elle est sublime. C'est là que je réalise réellement que je ne vois plus Alba comme ma petite sœur mais comme une magnifique jeune femme, forte et épanouie pour qui je ressens des choses qui je ne comprends pas.
Lorsque nous sommes arrivés au restaurant de l'hôtel, ma mère est la première à se lever suivie de près par mes sœurs. Elle aime Alba comme sa propre fille et je sais que c'était réciproque. Alba souffre beaucoup encore aujourd'hui des nombreux voyages d'affaires causant l'absence de ses parents mais elle n'en parle jamais.

-Alba, cariño, eres preciosa, pareces una princesa. ¿Pero no se suponía que estarías varada en Madrid por el trabajo? (Alba, ma petite chérie, tu es sublime on dirait une princesse. Mais tu n'étais pas censée être bloquée à Madrid pour le travail ?) Dit ma mère appuyée par celle d'Alba alors que nous nous regardons, amusés de la situation.

-Gracias, Reyes. Sí, no podía venir pero logré liberarme, así que quería sorprenderte. (Merci Reyes. Oui je ne pouvais pas venir à l'origine mais j'ai réussi à me libérer alors je voulais vous faire la surprise.)

-A todos nos gusta, especialmente a ti, grandullón, supongo. (Ça nous fait plaisir à tous, surtout à toi mon grand je suppose.)Dit ma mère en me faisant une accolade avec un grand sourire pour me dire bonsoir.

-Alba, realmente te ves como una princesa con ese atuendo, ¡estás preciosa! (Alba tu ressembles réellement à une princesse dans cette tenue, t'es magnifique !) Disent mes sœurs.

-¡Gracias chicas ! (Merci les filles !)

Blanca et Ana m'arrachèrent le bras d'Alba pour la faire tourner sur elle-même tandis que je dis bonjour à tout le monde.

-¡Chicas suavemente no es una Barbie! (Les filles doucement ce n'est pas une Barbie, hein !) Leur dis-je en les voyant la faire tourner dans tous les sens.

-¡Callate Carlos! (Ferme-là Carlos!) Répondit Ana. Ok, sympa, je note.

-Sin embargo, con su largo pelo rubio y su vestido, uno podría dudarlo. (Pourtant avec ses longs cheveux blonds et sa robe, on pourrait en douter.) Répliqua Blanca et je dois bien avouer qu'elle n'a pas tort.

-Siempre la protegiste y la cuidaste. sé que cuando nos vayamos, ella podrá contar contigo. (Tu l'as toujours protégé et veillé sur elle. Je sais que le jour où on partira, elle pourra compter sur toi.) Ajouta Luciano, son père en me regardant avec fierté et reconnaissance, une main sur mon épaule. J'acquiesce d'un faux sourire, l'idée que nos parents ne sont pas éternels me sert le cœur même si je suis conscient de cette réalité.

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Coucou tout le monde !

Je poste plus tard que d'habitude, désolée mais j'étais un peu occupée. 🙃

J'espère que ce chapitre vous plaira et n'hésitez pas à mettre des commentaires j'adore y répondre.

Enjoy🫶🏼

Il était temps...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant