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Lando

Je reçois enfin un appel d'Alba auquel je décroche immédiatement. Carlos tente évidemment de récupérer mon téléphone mais je ne le laisse pas faire. Si elle avait voulu l'appeler, elle l'aurait fait. Actuellement je pense qu'elle a juste besoin de son meilleur ami et pas de son copain.

📞
-Lando...

-Je suis là Alba. Dis moi où tu es, je viens te chercher !
Carlos ne cesse de m'interroger du regard mais je ne lui répond pas et essaye de me concentrer sur ma meilleure amie en larme à l'autre bout du fil.

-À l'Alcatraz. N'en parle pas à Carlos s'il te plaît.

-Pas de soucis, j'arrive bouge pas.
J'ai à peine le temps de raccrocher que Carlos s'empresse de me faire passer un interrogatoire.

-Elle est où ? Elle va bien ? Pourquoi elle t'as appelé toi et pas moi ?
Me dit mon ami complètement paniqué.

-Oui, elle va bien et j'en sais rien, je suis pas dans sa tête mais je pense qu'elle t'en parlera par elle-même. Je vais la chercher, elle dormira ici ce soir.
Pierre acquiesce, signe qu'il me donne son accord pour faire dormir Alba chez lui une nuit de plus.

-Je viens avec toi !
Dit Carlos qui est presque déjà sorti.

-Non, toi tu rentres à l'hôtel et tu te reposes.
Je ne lui laisse pas le temps de répondre, lance un regard à Pierre et Charles qui comprennent très vite et le retiennent le temps que je parte.

Le temps de rentrer l'adresse de la boîte, je suis presque déjà arrivé. J'espère que la police ne traîne pas dans le rues à cette heure sinon je sens venir une jolie amende. Un fois devant le club, je sors de la voiture et trouve ma meilleure amie assise par terre en boule. Je cours presque vers elle et la relève doucement. Lorsque qu'elle lève enfin sa tête je comprends sa position antérieur, elle peine à respirer. Je ne perd pas une seconde et la prend dans mes bras où elle se réfugie sans broncher.

-Je suis là c'est fini sweetheart !

-Je suis désolée Lando...
Dit-elle en éclatant de nouveau en larmes.

-C'est rien. Je serai toujours là.
Ses pleures cessent doucement tandis qu'elle se détend petit à petit. Quand à moi l'inquiétude s'évapore laissant quelques larmes silencieuses couler le long de mes joues.

Quelques minutes plus tard je la sens grelotter doucement, alors je l'aide à s'installer dans la voiture et nous voilà partis !

-Lando, j'ai pas la force de voir Carlos ce soir...
Dit-elle en chuchotant presque, le regard tourné vers la route qui se déroule sous mes pneus.

-Je sais, j'avais prévu le coup. T'inquiètes tu dors avec Charles, Pierre et moi chez lui.
Lui dis-je avec un petit sourire discret. Elle laisse passer quelques minutes avant de briser de nouveau le silence.

-Ils m'en veulent ?
Son regard tourné vers sa fenêtre et suivant la lune laisse entrevoir sa culpabilité autant que sa voix qui se brise et ses mains qui triture la bague à son majeur.

-Non, bien sûr que non. Ils étaient juste mort de trouille. On étais tous dans le même état.
Dis-je me voulant le plus rassurant possible.

-Il m'en veut ?
Cette fois sa voix n'est plus seulement brisée mais elle retient ses sanglots.

-Même réponse.
Dis-je de la même manière.
-Vous voilà arrivée à bon port mademoiselle.
Elle se tourne vers moi tandis que je lui offre mon plus beau sourire qui déclenche le sien. La voilà de retour. J'envoie une rapide message à Pierre pour m'assurer que Carlos a bien quitté l'appartement milanais, j'aide Alba à sortir de la voiture et nous montons jusqu'à l'appartement du français. J'ai à peine le temps de toquer que la porte s'ouvre sur le monégasque qui ne perd pas une seconde pour serrer l'italo-espagnole dans ses bras.

-Je vais faire une crise cardiaque un jour à cause de toi !
Dit Charles en serrant un peu plus Alba.

-Désolé...
Dit-elle en s'écartant de son étreinte pour lui faire face.

-Tu vas bien ?
Les mains en coupe autour du visage d'Alba le numéro 16 semble la scruter, la sonder pour avoir une réponse des plus honnêtes. À la place d'une réponse qui étalerait tous ses problèmes, la blonde se contente d'hocher la tête tandis que Charles s'écarte pour nous laisser entrer dans l'appartement.

-Viens là ma milanaise d'un soir ! Refais pas ça parce que la grille complète chez moi, on a du mal à circuler
Pierre avance vers Alba pour, lui aussi, l'étreindre avec un petit rire.
-Content que tu ailles bien.
Dit-il en s'écartant.

Nous n'avions pas eu le temps de manger dans l'avion et Alba en avait sans doute aussi un peu besoin alors nous nous sommes affairés à cuisiner. Rien de compliqué, uniquement des pâtés bolognaises. Nous attendions chacun notre mission de la part du maître des lieux.

-Lando, tu prépares la sauce. Alba, tu mets la musique et moi je m'occupe des pâtes.
Dit le français enjoué de l'ambiance qui s'installe. Une ambiance bonne enfant, réconfortante et apaisante qui réchauffe le cœur.

-Et moi ?
Dit le monégasque comme un enfant qu'on aurait privé de jeux.

-Tu mets la table.
Répondit Pierre en s'affairant à faire chauffer l'eau et à me sortir le nécessaire pour faire la sauce.

-Mais je peux vous aider à...
Poursuivis le monégasque très vite coupé par son ami.

-Non Charles, t'arrives même pas à faire cuire des pâtes correctement !
S'exclame Pierre avant qu'un grand silence suivit d'un fou rire général s'abatte sur nous.

Une fois le dîner près nous nous installons à table et dînons tranquillement avant de ranger.

-Je suis désolé, je n'ai que deux chambres, on fait comment ?
Dit le français en baillant. Rien d'étonnant vu qu'il est presque trois heures du matin, plus le Grand Prix dans les jambes, le voyage et le décalage horaire je crois que nous sommes tous les trois morts de fatigue et que la seule chose qui nous a aidé à tenir et le pic d'adrénaline que nous avons eu.

-Je dors avec toi mon Pierrot, ça sera pas la première fois.
Dit Charles en s'approchant de son meilleur ami pour lui caresser la joue. Déclenchant mon rire et celui de la jeune femme.

-Arrête tes conneries !
Cria presque Pierre en s'éloignant et dégageant la main de Charles d'un coup.

-Alba ?
Dis-je pour avoir l'approbation de la blonde. Elle acquiesça d'un coup de tête.

-Niquel ! Bonne nuit les copains à demain ! 
Crièrent Pierre et Charles de l'intérieur de leur chambre.

J'attrape doucement la main d'Alba pour y mettre ses plaquettes de médicaments avant de lui servir un verre d'eau .

-Je pense que tu as oublié ça.
Je ne lui laisse pas le temps de répondre et fonce dans la chambre pour me coucher avant de tomber dans les bras de Morphée.

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Coucou tout le monde !

Je suis vraiment désolée pour l'absence mais entre les cours, être malade, le fait que j'ai faillit perdre mon compte Wattpad et la page blanche je vous avoue que ça a été un peu compliqué. Je vous donnais quand même quelques news sur le compte insta que je vous invite toujours à rejoindre: saturn27f1

Je suis donc de retour avec un chapitre mi-inquiet mi-good vibes qui j'espère vous plaira ! ;)

Enjoy 🫶🏼

Il était temps...Où les histoires vivent. Découvrez maintenant