Heatwaves DreamNotFound (Traduction Française)

Chapitre 5 : Plunge

Notes de l'auteure :

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''Voudrais-tu venir en Floride ?'' demande Dream. 

Ce n'est pas comme s'ils n'en avaient jamais parlé avant, parce qu'ils ont - dans des appels lents quand personne d'autres n'est réveillé, en plein milieu de la partie quand l'adrénaline de Dream court des nuits fortes et difficiles quand il offre à George un refuge de certains problèmes familiaux. 

Elle a existé comme une solution de repli, une accumulation inévitable de leurs années d'amitié. Pourtant, elle reste, encore, dépourvue de suite. Dream espère que George le prend au sérieux.  

''...en Floride ?'' George résonne avec une timide surprise. ''Comme, te rendre visite ?'' 

''Ouais,'' répond Dream. ''Nous en avons toujours parlé. Pourquoi ne pas le faire bientôt ?'' 

''O-Oh. Eh bien, bien sûr que je veux, c'est juste,'' hésite George. ''Beaucoup à considérer.''  

Un froncement de sourcil tire au coin de la bouche de Dream. Il ne s'attendait pas à cette réponse. "Il n'est pas nécessaire que ce soit bientôt, si cela peut aider... J'ai des chambres libres et beaucoup d'espace. Ou tu pourrais rester dans un hôtel, je ne sais pas.''

La voix de George est calme. "Merci pour l'offre, Dream. Je vais y réfléchir.''   

Son cœur se serre. Des frissons éclatent sur sa peau, et il ramène ses genoux vers sa poitrine. 

Il se souviens s'être assis au même endroit sur le sol de sa salle de bain quelques jours auparavant, des gouttelettes humides glissant le long de son cou tandis que la chanson obsédante résonnait dans son crâne. D'une certaine manière, il se sent tout aussi stérile et vulnérable dans le silence de George que lorsqu'il était enveloppé uniquement dans sa serviette en coton.

Il a déjà pleurer ici, allongé sur le sol froid avec des larmes silencieuses et du papier toilette en boule.  Il a aussi fêté quand il a emménagé dans la maison et avait besoin d'un moment loin de sa mère et de sa sœur qui ne faisaient que visiter.   

Être confiné par les murs blancs et les armoires grises fait ressortir des émotions brutes qu'il aime ou détruit.

''Je n'essaie pas d'exagérer. Il semble que tu sois mal à l'aise en ce moment.'' commence lentement Dream, ''mais je dois savoir. Par le passé, tu étais excité à l'idée de venir me voir. Est-ce que... Y a-t-il une raison pour laquelle tu ne l'es plus maintenant ?''

Les lumières au-dessus de sa tête faiblissent momentanément, puis s'éclaircissent à nouveau. Dream fronce les sourcils de confusion.  

''Pourquoi as-tu demander ça ?'' dit George dans un souffle, mais c'est surtout pour lui-même. Les lèvres de Dream se séparent en réfutation, et il continue, ''Ce n'est pas personnel, Dream. S'il te plaît laisse tomber.''  

Des piqûres aigres s'accumulent dans son estomac. Il connaît trop bien la voix de George. ''Est-ce que tu me mens ?'' 

''Non.''

Il se sent malade. ''George.''

''Je ne sais pas si j'ai assez d'argent, ou à quoi ressemblent mes projets familiaux - ce n'est pas à propos de toi,'' plaide presque George. 

''Est-ce vraiment vrai ?'' demande Dream. 

La présence de George est étouffée par un silence aigu.  

Les mots de Dream sont petits. ''Pourquoi tu ne veux pas me voir ?''

''Je le veux,'' assure George avec ferveur, ''c'est ça le problème. Je veux tellement te voir que j'ai...'' sa voix diminue, ''... peur de ce qui va se passer quand je le ferai.''