Heatwaves DreamNotFound (Traduction Française)

Chapitre 8 : You

Notes de l'auteure :

Avertissement dans ce chapitre : anxiété/ comportement dépressif

D'accord, tout le monde. Faisons cela. 

J'ai commencé à cette fic juste pour mon propre plaisir, m'attendant pas à ce quiconque au-delà des 15-20 commentateurs orignaux, encore moins que les CC's soient impliqués - mais je comprends, c'est Internet, les choses se propagent comme une traînée de poudre et j'aurais dû le voir venir. ça a été distribué partout où je regarde. J'ai eu ma boîte de réception inondée avec les messages le plus gentils et les plus encourageants sur mon écriture que je pense jamais avoir reçu - je suis au-delà de la gratitude pour avoir atteint vos vies de cette façon. 

C'était mon plan. De finir, tout ça, et ensuite décider si je dois continuer à mettre à jour. Je vous aime tous.

Tout ce que je demande maintenant, c'est que vous arrêtiez de spammer les chat des streams avec des choses liées à Heat Waves, que vous arrêtiez de faire référence à cela dans les dons, que vous arrêtiez de réprimander les autres pour l'aimer ou ne pas l'aimer. En tant que lecteur, vous avez la responsabilité d'être respectueux non seulement envers les créateurs, l'auteur et les autres - mais envers la communauté MCYT dans son ensemble.

Les CC's savent déjà, et s'en fout. Alors merde.

Les épaules de Dream lui font mal.

Il s'enfonce dans l'herbe de son jardin sous le soleil de midi. C'est humide, lumineux et silencieux. Le sol sent la merde.

Ses muscles endoloris se détendent dans le berceau de lames vertes et de terre douce, lui piquant la peau. Des enchevêtrements de racines et de mauvaises herbes déchiquetées s'accumulent sous ses doigts désespérés.

Il fixe les nuages blancs qui traversent lentement le ciel bleu.

Le réparateur lui avait rendu visite deux jours et demi auparavant, et depuis que le flux fragile d'air frais est revenu pour mordre ses pieds et laisser des traces de chair de poule dans son cou, il s'est senti vide. Il se retrouve à errer dans des couvertures et des hoodies, ou assis dans la vapeur de la douche, accroché à la chaleur qui lui échappe.

Il en a assez de courir après ce qui le détruit jusqu'à ce qu'il soit laissé dans un silence pur et dur, brûlé jusqu'au cœur.

Il soupire au soleil.

Seuls ses rêves ont offert une pause à double tranchant à la solitude qui le consume. Il est avalé par des images d'eau rouge et profonde à ses chevilles et le balancement de sa hache sans foi ni loi. Il se réveille avec la peur des mains meurtries jusqu'à ce qu'il allume la lampe de chevet, et voit ses jointures nues trembler. 

Il a gagné. Encore, et encore, et encore.

Il s'est réveillé dans la cuisine ce matin, avec sa joue pressée contre le carrelage et un carton de lait près de sa poitrine. Il ne se souvenait pas s'être endormi là-bas. Il ne voulait pas se souvenir d'avoir dormi.  

Tu me cherche, avait dit George entre des draps paisibles et des touches réconfortantes.

Les Tweets et les captures d'écran inondent sa vie. Des questions sur où il est allé, des heures interminables de ''Dream me manque'', des centaines de fans se demandent pourquoi, pendant des jours, son Spotify est resté bloqué sur une chanson en boucle. Pourquoi est-il assis dans sa chambre sombre, sur son canapé vide, dans sa chambre d'amis, écoutant sans cesse heat waves heat waves heat waves. 

J'atteins, Dream a versé dans son horrible collection de notes d'une nuit où il avait été trop fatigué pour manger, je ne peux pas arrêter d'atteindre.