Mlle Zara. Tome 1 : Quand L'amour dit Oui

Chapitre 1 :L'arrivée De Mlle Zara.

Un de ces dimanches, Marie accoucha une magniique petite créature. Idrissa son époux la regarda avec amour, ou devrais-je dire les regarda. Marie, ne fut plus seule. Elle s'est faite deux. Idi était aux anges. Ce fut la première fois qu'il eut un garçon. Cela dit, il avait des enfants, mais que des filles. Il en avait deux : Zeynab qui était plus âgée de deux ans que sa sœur Sally qui venait de rentrer dans sa treizaine. Elles aussi étaient contentes car, elles voulaient avoir un petit frère ou une sœur. Mais comme c'était un garçon, ça tombait mieux car, la maison était bizarrement féminine. Le matin père va au travail et voilà la féminisation de la maison commence. Idi tint la main de sa femme, l'embrassa, la félicita et la demanda comment elle allait avec cette douloureuse épreuve qu'elle venait de traverser. Ce n'était pas la première fois, elle en avait traversée deux, mais il y a longtemps. Même si c'était deux mois ou deux jours il la féliciterait quand même par ce qu'il l'aimait et en plus, ce n'était pas n'importe quel enfant. c'était un garçon!
Retournée à la maison quelques jours plus tard, Marie était surprise de voir des gens qu'elle n'avait pas vus il y a fort longtemps. La nouvelle s'est ependue très vite. Bien installée avec sa petite créature entre les mains, Marie dormit tout comme le bébé. De toute façon, ils n'avaient pas le choix vu l'épreuve qu'ils venaient de braver.
Le matin du baptême, la maison trembla, les ricanements par ci par là, les fumigènes ébranlèrent la maison et chacun montra sa béatitude. Ce fut le grand jour. Vers neuve heures du matin, des personnalités qui avaient l'air importantes entrèrent dans la maison. Ils furent au nombre de six. Élégamment habillés avec des grands boubous blancs pour la plus part. C'étaient les imams du quartier. Ils étaient là pour baptiser le petit. Le père les accueillit respectueusement et les montra où ils devaient se mettre pour la cérémonie. Une demi-heure environs, l'un d'entre eux annonça le nom, sur ce, la foule se dispersa, la''badiene'' hurla le nom de celui qui ne se nommait plus uniquement le bébé, l'enfant ou tous ce que vous voulez. Mais on l'appelait aussi désormais Souleymane Diop. Quelques minutes plus tard, arriva la grande sœur de Marie avec sa fille de vingt-quatre ans, environ 1m85, teint clair, avec les chevaux qui descendaient jusqu'aux épaules. Elle était d'une beauté sublime. Dès leurs arrivées, tous les regards se braquèrent vers elles. Tout d'abord, la mère ne comprenait pas ce qui se passait mais par la suite, elle comprit que les regards ne lui étaient pas destinés mais plutôt à sa fille. Après avoir salué les gens, Aicha la sœur de Marie la rejoignit, pendant ce temps-là, la fille elle, alla directement vers là où se trouvaient les femmes qui s'occupaient de la cuisine. Ce fut elle qui commença la conversation, elle discutait, chamaillait, comme si elle les connaissait depuis des lustres or, elle venait juste de les rencontrer. En plus d'être belle, elle était aussi sociable que gentille. Non seulement ça, mais elle était dotée d'une largesse exceptionnelle. À moins de deux, elle s'est fait aimée par tout le monde. Malgré sa sophistication absolue, elle fut descendue au niveau des autres ainsi, elle passa un bon moment avec la famille qu'elle ne connaissait même pas, mais, comme c'était sa famille, le reste comptait peu. Après avoir accompagné les imams, Idrissa rentra à la maison. Cependant, lors qu'il aperçut Zara, son cœur semblait vouloir le lâcher. Pendant un bon moment Idi se demandait s'il rêvait ou elle était vraiment réelle « est-ce-vrai ce que je vois là ?» s'interrogea-t-il pensivement « mais c'est qui elle ? » continua-t-il. Avant d'avoir une réponse, l'un de ses amis tapa son épaule après l'avoir appelé plusieurs fois. Fadel lui fait savoir que sa belle-sœur était là. Sur ce, Idi se dirigea directement vers la chambre de sa femme et salua sa belle-sœur. Après une brève congratulation, elle lui fait savoir qu'elle ne venait pas seule, elle était avec sa fille. Elle se leva et lui conduit jusqu'à elle. Idi aussi était un bel homme de trente cinq ans ans assez costaud qui entretenait à la fois son corps, son teint et son esprit. Dès qu'elle l'a vu, elle a senti une sensation étrange, quelque chose d'inhabituelle, elle ignorait totalement ce qui venait de se passer mais, comme elle était intelligente et elle savait dissimuler ces émotions, c'est ce qu'elle fit. Elle a su garder son calme et a réussi à ne rien laissée apparaitre. Après les avoir présentés, Aicha retourna dans la chambre. Elle était fatiguée et sa santé ne lui permettait plus certains eforts physiques. Idi lui tendit la main sans hésitation Zara répondu tout en le fixant. Ils parlaient durant un bon moment comme s'ils se connaissaient. D'un coup, une balle tapa la jolie damoiselle et elle faillit tomber mais de justesse, Idi la rattrapa et tourna vers les enfants qui jouaient au foot dans la cour et les mit dehors. Ils partirent tous sauf le coupable. Malgré son jeune âge, il vint au près d'elle et lui dit avec la tête baissée : « Je suis vraiment désolé madame ».