Chapitre 4 : De La Corruption Affective

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Lors qu'Idi entra dans la maison, tout le monde fut partie pour leurs activités habituelles. Il ne trouvait dans la maison que la bonne qui l'entretenait. Elle était considérée comme un membre de la famille. Les enfants voyaient en elle une sœur de sang. Il n'y avait aucune discrimination entre eux malgré la différence de leur classe sociale. Idi rentra dans la chambre et dormi un peu. Quelques instants plus tard, les enfants reviennent de l'école.
- Hoho je t'ai réveillé, dit Sally qui courait vers la chambre de sa mère lors que la bonne lui a dit que son père était là.
- Non ma belle entre, viens là, tu m'as manqué, lui dit-il, la prit dans ses bras et la serra fortement.
- Moi aussi papa tu m'as trop manqué
- Salut Papa comment tu vas et ma tente j'espère qu'elle se porte bien. Comme ça Zeynab rentra dans la chambre et joua le jeu.
- Comment tu vas ma puce, ta tente se porte bien Machala?
- ça va, bon je gère en tout cas.
- Mais ce n'est pas encore fini il faut que j'y retourne. Je suis là pour régler quelques choses et par ce que vous
m'avez trop manqué alors, j'espère que vous ne ratez pas les cours.
- L'absentéiste ici ce n'est pas moi. Dit Sally.
- Papa dit lui d'arrêter depuis quand j'ai plus manqué les cours ?
- Ok sa suffit Sally va me chercher de l'eau froide j'ai trop soifs. De ce pas, Sally fila vers le frigidaire.
- Alors raconte comment ça s'est passe avec Zara ?
- ça va à merveille mais j'espère que t'as rien dit à personne.
- Non j'ai rien dit promis.
- Il faut que j'y retourne pour finaliser quelques choses dont j'ai déjà commencé.
- Comme quoi ? demanda Zeynab.
- Je te dirai quand je serai de retour fais-moi confiance.
- D'accord mais j'espère que,,, avant de terminer Sally rentra dans la chambre.
- Voici ton eau. Dit Sally, mais papa quant-est-ce que tu veux retourner ?
- Ta tente a besoin de moi, si tu savais l'état dont je l'ai trouvé c'était déplorable. Y a un moment donné j'ai même pensait que j'allais la perdre.
- Mais comment elle va maintenant ? S'inquiéta Saly.
- Elle va mieux, elle vous embrasse.
- Nous aussi papa, j'espère qu'elle va être bientôt remise sur pied.
- À présent, je vais me préparer je dois aller à l'entreprise.
- Ok a tout à l'heur papa. Dit Zeynab en sortant de la chambre. Idi se leva et alla dans la salle de bain pour prendre une douce. Il savait ce qui allait se passer une fois à l'entreprise du moins, il en avait une vague idée.
On l'attendait avec des mains ferment. Mais connaissant le professionnalisme d'Idi, sa force de persuasion et l'aide de sa femme, le truc va être gérable. Seulement, ce qui l'attendait était un peu délicat et cette fois ci c'était lui le fautif malgré le fait qu'il semble avoir une bonne raison.
Il a pris un congé sans demander la permission. De plus, il est partie dans le mauvais moment en laissant beaucoup de paperasses non règles dérier lui. Mais comme c'était un cas force majeur, on pouvait comprendre. S'était sa sœur qui était en jeu, son unique famille officiellement, il avait d'autres choses à faire que de s'inquiéter pour des dossiers. Non seulement ça, mais ce travail concernait aussi sa femme et elle a pratiquement tout réglé toute seule, donc, il n'y avait pas de quoi se faire un drame. Il sorti dans le bain, et se prépara pour partir affronter ces problèmes. Idi savait désormais que la meilleure façon gérer ce problème, c'est de l'affronter par ce que sa femme est mise en cause et c'était sa faute. Il prit la voiture et parti. Durant le trajet il a reçu un appel de Zara qui s'inquiétait et se lamentait un peu. Elle raccrocha et Idi suivi sa route.
Quelques instant plus tard, Idi arriva à l'entreprise, gara sa voiture dans le parking, et alla dans l'ascenseur. Il monta jusqu'au cinquième étage, la porte s'ouvrit, et il sortit. À sa gauche, se trouva la réceptionniste, il la salua comme d'habitude et alla directement vers le bureau du PDG avant de se diriger vers celui de sa femme qui n'arrêtait point de regarder l'heure, elle pensait que son mari allait rater cette réunion qu'il ne fallait pas manquer en aucun cas. Idi salua la secrétaire de sa femme qui lui dit qu'elle l'attendait. Lors qu'Idi entrait dans le bureau, elle était exactement entrain de regarder sa montre, dès qu'elle l'a vu, elle soupira de soulagement Et lui dit « te voilà finalement » elle se dirigea directement dans ces bras. Il la serra et la réconforta.
- Tu ne pouvais pas manquer cette réunion. Les nerfs sont tendus, le directeur est fâché et tu m'as manqué.
- Je suis là donc t'as plus à supporter leurs imbécilités et tu m'as manqué aussi.
- En tout cas je te préviens la situation est vraiment dure ici.
- Mais heureusement t'étais là pour moi et je t'en remercie sincèrement.
- Non mon ange c'est normal je te rends la monnaie seulement. Je ne pourrai pas citer les nombres de fois dont tu m'as défendue de plus, c'était mon devoir si je ne prends pas ta défense qui défendrais-je ? lui dit-elle avec des manières.
- Ok viens t'assoir et dit moi ce que tu leur as dit, histoire d'être sur la même longueur d'onde. Il nous reste trente minutes pour se mettre d'accord sur quelques points. La femme d'Idi avait raison Idi la défendu bec et ongle et ce, contre tout et n'importe qui. Un jour sa femme allait démissionner à cause d'une injustice commise sur elle et Idi leur menaça de la suivre si toute fois elle s'en allait.
- Cécile, allez dire le directeur que mon mari est là. Dit Marie en appuyant sur un bouton.
- Ce n'est pas la peine j'y suis déjà passé, maintenant raconte que s'est-il passé de plus où est le petit ? Marie lui narra toute l'histoire sans oublier aucun détail important après avoir dit à la secrétaire d'aller chercher Souleymane à la garderie de l'entreprise. Quelques minutes avant l'heure, ils étaient déjà dans le hall de la réunion, pour attendre les autres. Ils étaient prêts pour les rentrer dedans. Quelques instants plus tard, ils arrivèrent un par un, c'était le PDG qui était dernier à rentrer. Tout le monde se leva pour l'accueillir il leur fit un signe de s'assoir. Le PDG s'est mis en face de Marie qui était la DG de l'autre côté de la table.
- Je suppose que votre femme vous a raconté des histoires, alors, vous avez quelques choses à nous dire, Dit le directeur de la communication qui n'était pas en bon terme avec Idi. Lui et la femme d'Idi avait une relation pré-mariage. Lorsqu'ils étaient à la fac, au début de leurs études supérieures. Marie ne l'aimait pas, mais à force d'insister, elle a décidé de le donner une chance histoire de savoir ou tous cela aller leur mener. Mais dès qu'elle a rencontré Idi, il l'a perdue. C'est pour cela qu'ils vivaient une relation difficile. C'est à cause de lui qu'Idi s'est précipité pour épouser Marie
- Si vous traitez de nouveau ma femme de menteuse vous aurez affaire avec moi, lui répondit Idi en se leva « en parlant de ma femme » continua Idi « si y a quelqu'un que vous deviez blâmer Ici, c'est moi, et j'avais une bonne raison. Mon absence, est justifié ». Tout le monde le regarda. Cependant, sa femme le faisait de manière particulière, elle était fière de son mari « ma sœur est malade, et c'est la seule famille qu'il me reste. Vous me connaissez, le débat n'a jamais porté sur moi. Mais c'était la vie de ma sœur qui était en jeu, je ne sais pas vous, mais moi, c'est ma famille qui passe d'abord. Je suis vraiment désolé sur ce qui s'est passé et le retardement, je me rattraperai dès qu'elle se soit rétablie, mais pour l'instant, elle est ma seule préoccupation. Encore une fois, ma femme n'a rien avoir avec tout ça, elle a fait tout ce qu'elle a pu alors, que vous l'épargnez je vous remercie ».
Ainsi ils continuèrent la réunion qui dura plus de deux heure de temps. Même dans son tort Idi avait raison. Et s'il est revenu, c'était pas lui ou pour garder son jobs mais c'était pour défendre sa femme, la mère de ses enfants.
- Venez me voir dans mon bureau Idi, lui dit le PDG. À la fin de la réunion.
- Entendu Mr je vous suis, le répondit
Idi avec politesse.
- T'as assuré mon ange, lui dit Marie. Idi la fit un câlin court et parti rejoignit le directeur.
- Entrez ! Entrez, dit-il lors qu'il a vu Idi. Il le montra la chaise. « Alors comment va votre sœur ? » continua-t-il.
- Elle va de mieux en mieux, mais elle n'a que moi vous avez elle a besoin de moi.
- Oui je comprends et j'en suis désolé. Mais en fait, je vous ai appelé pour vous faire part de quelques choses.
- Je vous écoute Mr je suis à votre disposition.
- Voilà cela concerne ma famille y compris ma femme. Idi l'écoutait religieusement « par rapport à vous, je ne suis pas un bon mari ni un père exemplaire. Mes enfants je leurs parle à peine et ma femme n'ose pas prendre la parole devant moi. Je ne sais pas ce qui m'arrive. J'ai vu comment vous vous entendez avec votre femme, et comment vous la défendez. Je ne serais pas capable de faire pareil. Et ma femme si elle se trouvait à la place de Marie, est-ce qu'elle ferait pareil ? Je voulais vous en parler il y a trop longtemps mais j'hésitais. Lorsque je vous ai vu aujourd'hui, je me suis dit que c'est bon, à dieu ce foutu orgueil qui me ronge, il faut que je vous en parle. Ils ont tout ce qu'ils veulent. Cependant, au fond de moi, je sais que y a quelques choses qui manquent et ça je n'arrive pas à la leur donner » ainsi le directeur vida son sac devant son employé. Mais Idi comprenait le fait que quand quelqu'un vient te raconter son histoire, ce n'est pas qu'il se plaignait, mais qu'il a besoin d'une solution.
L'histoire du PDG, arrive à beaucoup de gens aisés dans la société. visiblement ils vont bien, mais intérieurement, y a un vide qu'ils n'arrivent pas à combler vis-à-vis à leurs famille ou a eu même.
- merci monsieur le directeur je suis vraiment honoré que vous m'en parlez à moi. Cependant, je m'en vais vous assurer que vous n'êtes pas le seul dans ce cas. Et je crois que ce qui vous manque, c'est un peu d'attention en vers votre famille. Vous savez Mr le directeur, c'est bien beau d'être matériellement bien fournie. Par contre, si cela n'est pas accompagner de l'attention ou d'amour, ce serait de la corruption affective. Ce que tu ne peux pas comblé affectueusement, tu le fais avec des biens matériels. C'est du maquillage, se poudrage, du camouflage et de la poudre aux yeux. les enfants peuvent trouver cela normal de telle sorte qu'ils pourraient éduquer leurs enfants de la même manière et ça, ce n'est vraiment pas recommandable. Pour mettre un terme à tout ça d'abord, il faut rétablir la communication ça, c'est primordiale. Et il est important de commencer à s'approcher d'eux. Invitez-les quelque part, au restaurant, à la plage, dans les discothèques, pour s'amuser un peu et relâcher la pression. Quand les enfants font des efforts qu'il ont réussi ou pas au lieu de les blâmer, félicitez les ça va leur encouragez pour en faire plus la prochaine. Le plus important parfois ce n'est pas le résulta final mais l'effort fourni. Dites leurs ce qu'ils ont à gagner au lieu de ce qu'ils peuvent éventuellement perdre. Je sais que ce ne sera pas facile pour vous, mais je suis sûr que vous allez faire des efforts. La difficulté se trouve au début. Cependant, plus vous y allez, plus les choses deviennent normales et naturelles. Dites-vous juste que c'est votre famille, peu importe ce qui va se passer, ça restera dans la famille. De plus ils ne voudront pas gaspiller l'occasion d'être proche de vous. Certes, je ne les connais pas, mais je sais que c'est tout ce qu'ils désirent. Les parents, sont comme des héros au sein de la famille. Ils sont grandis à vos côtés, ils ne connaissent que vous, du coup, ils voudront suivre vos pas. De ce fait, vous devez leur montrer le bon exemple. La famille parfaite quoi, même si cela est seulement une illusion. Jouez, plaisantez, taquinez les, ça a vous couter rien vous allez voir». Idi parlait comme quelqu'un qui était en bon terme avec sa femme à la maison.
- Merci Idi, dit le directeur après l'avoir écouté religieusement. Je vous assure que je vais mettre vos conseils en pratique. Merci bien et j'espère que votre sœur va vite se rétablir. Et vous pouvez prendre votre temps. Pour ce dossier, je vais mettre quelqu'un d'autre qui pourra aider votre femme.
- C'est à moi de vous remercier de m'avoir fait confiance, dit Idi en se levant et se diriger vers la sortie.
Idi entra dans le bureau de sa femme sans ne se soucier de rien. Ce qui n'était pas le cas pour Marie. Elle était inquiète, par ce qu'elle ne savait pas ce que le directeur voulait à son mari.
- Le directeur m'a demandé comment allait ma sœur, il s'est excusé te concernant et c'est tout. Elle le regardait avec des yeux reconnaissants. Elle se demandait ce qu'elle allait devenir sans son ange gardien. il l'a beaucoup aidée malgré le fait qu'elle soit plus diplômée que lui et cela, est dû sur le fait que son mari lui est permis de continuer les études après qu'ils se soient mariés. Lors qu'Idi trouva un blot stable il arrêta les études sur le coup et se concentra sur sa famille et les études de sa femme à l'aide de sa sœur Aicha qui payait les études de Marie. Jusqu'à ce que cette dernière ait obtenue une maitrise en gestion des entreprises.
- Je te remercie vraiment, t'as beaucoup fait pour moi et je sais que je ne le mérite pas. Sur ce, elle alla directement dans ses bras tout en pleurant.
- Shushushu, la consola-t-il ça va c'est normal t'as cru en moi lors que j'avais personne pour m'épauler, t'as toujours été là pour moi.
- Je ne sais pas ce que j'allais devenir sans toi. Marie serra Idi plus fortement. Là, elle était reconnaissante.
- Sans moi tu vivras ta vie. Ironisa Idi. Et arrête de pleurer tu défais ton maquillage là. Elle se desserra de lui en riant.
- Je m'en vais on se voit à la maison. Dit Idi
- Attends-moi je descends plutôt que prévu aujourd'hui.
- Je veux passer chez Zal d'abord avant de rentrer je ne l'ai pas vu depuis.
- ça fera l'occasion, moi aussi cela fait trop longtemps que je ne suis pas allée le voir, alors attends-moi on y va ensemble.
- Comme Madame le veut. Décidément sa femme ne veut pas le lâcher d'une semelle aujourd'hui
- Alors en attendant raconte-moi comment va ta sœur ?
- C'est seulement maintenant que tu peux me demander comment elle allait ? Et je croyais que tu t'en foutais.
- Que je m'en foute toi aussi, notre différence à des limites. Marie et sa belle-sœur n'étaient pas en bon terme. Car, la famille d'Idi disait que celle de Marie n'était pas des gens à fréquenter. Ça pourrait être nuisible d'en prendre une femme, et y a des fortes chances que ça te fait reculer financièrement car, ces ancêtres était des FORGERONS, des conneries quoi. Comme Halima était de cette idée, donc il était totalement contre ce mariage. Elle croyait à ces imbécillités. Comme si les forgerons avaient demandé de naître forgerons. Ou celle dont leurs ancêtres étaient des esclaves. Pourquoi ces attitudes ridicules dans un pays dont la plus part de ses habitants sont des musulmans pratiquants. Une religion qui n'accepte pas la discrimination « le meilleur d'entre vous aux yeux de Dieu, est celui qu'est le plus pieux. » Dit le coran. Alors pourquoi discriminons-nous ? Tu ne donnes pas ta fille aux esclaves, mais tu peux la donner à un esclavagiste. De quoi cela rime ? Que nous arrive-t-il ? Cette manière de penser est ridicule et totalement insensée. La preuve en est que cela fait quinze ans qu'ils se sont mariés et leur fortune ne fait que s'accroitre de jour en jour.
- Je vais l'appeler d'ailleurs. Continua Marie.
- Quoi l'appeler ! Non. S'opposa-Idi, avec tous ses états « attend qu'elle soit guérie de plus t'as son numéro ? »
- Non, c'est toi qui va me le donner. Là, Idi respira un bon coup.
- D'accord mais attend qu'elle se soit remise sur pied. On peut y aller maintenant ?
- Attends je fais un peu de retouche et on y va. Dit Marie en se mirant sur un petit miroir qui se trouvait dans sa pochette.
Après que Marie se soit faite belle, elle passa par la garderie de l'entreprise pour récupérer le petit et ensemble, ils descendirent, chacun rentra dans sa voitures respectives et se dirigea vers Zal.
Quelques instants plus tard, ils arrivèrent chez lui, ils rentrèrent avec Souleymane dans les mains d'Idi, ils saluèrent la famille qui leurs accueilli avec gentillesse et beaucoup de générosité. Sa mère leurs conduit vers le salon des invités tout en bavardant avec eux. Elle souriait, elle était contente de recevoir l'ami de son unique fils. Elle n'avait que des femmes. Avant de rentrer dans le salon, Zara appela Idi et le demanda comment était la réunion. Idi lui répondît qu'il était occupé et qu'il allait l'appeler dès qu'il pouvait. Il raccrocha et entra dans le salon pour ainsi rejoindre sa femme. Ils restèrent quelques instants et partirent sans voir Zal qui était toujours pris au travail.

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Mlle Zara. Tome 1 : Quand L'amour dit Oui Où les histoires vivent. Découvrez maintenant